samedi 17 septembre 2011

(blog à finir)

A la suite du scandale du groupe de presse de Rupert Murdoch qui a vu le sabordage de son journal News of the World, l'Australie veut répondre par un renforcement de la loi concernant la presse. Reporters sans Frontières émet l'hypothèse que ce désir du gouvernement australien a un but de contrôle de la presse qui est très critique vis-à-vis de lui, suite à son projet de loi sur la taxe carbone.
Les industriels, il faut le dire, ce que ne fait pas Reporters, sont derrière la campagne médiatique très dure qui a attaqué à cette occasion le gouvernement. Sans compter que le scandale Murdoch a éclairé les pratiques d'un journalisme de caniveau aux méthodes d'écoutes téléphoniques totalement illégales.
Pourtant, Murdoch n'est pas en prison. Il fait partie des puissants et des riches.
Si, les journaux australiens dépendent très largement des aides des industriels au niveau de la publicité ou en sont même les propriétés, alors, je pose cette question à Reporters sans Frontières, "Où est la liberté de la presse ?"
Les médias sont un pouvoir de persuasion clairement identifié qui au service d'un autre pouvoir cherche à modeler l'opinion publique. Allons même, comme pour la taxe sur le carbone, au-delà de leur rôle, rappelant la campagne de presse qui a conduit au coup d'état au Chili et à la mort du président Allende.
Reporters sans Frontières a tort, la presse n'a pas le droit moral, à moins d'être l'arme, donc, non indépendante, de mener des campagnes de presse féroce contre une décision des pouvoirs féroces, car, elle fait appelle à ce qui est le plus détestable en l'humain.

(source : Reporters sans Frontières en ligne)

"ACCUEIL - ASIE - AUSTRALIE

LE GOUVERNEMENT CHERCHE-T-IL À ACCROITRE SON CONTRÔLE SUR LA PRESSE ?
PUBLIÉ LE VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2011.

Reporters sans frontières s’inquiète de l’éventualité d’un renforcement excessif des pouvoirs du Conseil de la presse australien (Australian Press Council), organe de régulation notamment chargé de surveiller l’éthique et la responsabilité de la presse écrite.

Le 14 septembre 2011, le ministre des Communications et de l’Économie numérique, Stephen Conroy, a annoncé l’instauration d’une commission d’enquête indépendante sur la “diversité et l’efficacité de la presse”, visant principalement à "renforcer le Conseil de la presse".

“Dans le contexte actuel de tensions entre le gouvernement australien et la presse, très critique à son encontre, il est légitime de se demander si les motivations de cette enquête sur les médias ne sont pas politiques. Certes, nous comprenons que les autorités veulent réformer les organes de régulation pour les adapter aux nouvelles réalités du secteur des médias, marqués par l’émergence des nouvelles technologies. Cet objectif n’implique en rien un renforcement du contrôle de la presse. Ce conseil ne doit pas devenir un censeur", a déclaré Reporters sans frontières.

"Par ailleurs, le gouvernement doit veiller à la totale indépendance du Conseil de la presse, jusqu’ici financé par les médias. Le financement du Conseil par le gouvernement, comme demandé par son président, Julian Disney, provoquerait un conflit d’intérêt menaçant pour la liberté de la presse", a ajouté l’organisation.

L’enquête intervient après le scandale des écoutes téléphoniques qui ont éclabussé le journal britannique News of the World, appartenant au groupe de Rupert Murdoch, News Corp. Celui-ci contrôle environ 70% de la presse australienne, et les journaux qu’il regroupe critiquent régulièrement et de manière incisive le gouvernement. L’initiative actuelle du gouvernement donne l’impression qu’il souhaite réprimer une presse trop critique à son égard."

Offensive en faveur du gaz de schiste. Le mensonge au service de la destruction de notre beau pays.

(source : RTL info > Economie > Monde)

"Un pétrolier australien voit l'Eldorado en Lorraine, les experts sceptiques
Afp | 16 Septembre 2011 15h16

La Lorraine dormirait sur d'énormes quantités de gaz et de pétrole, selon un groupe australien, mais cette affirmation laisse sceptiques les experts, sur fond de lobbying des industriels pour faire revenir la France sur son refus d'exploiter les hydrocarbures de schiste.
Dans un communiqué boursier publié à Sydney, Elixir Petroleum, groupe d'exploration-production basé à Perth (ouest de l'Australie), a déclaré vendredi que son permis "Moselle" dans l'est de la France contiendrait notamment jusqu'à 164,7 milliards de barils de pétrole de schiste.
Le chiffre se fonde sur un audit "indépendant" d'un cabinet texan, Netherland, Sewell & Associates (NSAI), a précisé le groupe.
Le permis, grand de 5.000 kilomètres carrés, qui s'étend sur plusieurs départements (Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges), recèlerait également 649.700 milliards de pieds-cube de gaz de schiste, d'après le même audit.
Le site de prospection lorrain contient également en quantité des hydrocarbures conventionnels - 2,1 milliards de barils de pétrole et 2.200 milliards de pieds-cubes de gaz, selon Elixir.
Ces données ont de quoi faire rêver : à titre de comparaison, les réserves jugées exploitables dans le monde entier étaient fin 2010 de 1.383 milliards de barils de pétrole et de 6,6 millions de milliards de pieds-cubes de gaz, selon la BP Statistical Review of World Energy.
Pour autant, le Bureau exploration production des hydrocarbures (BEPH), dépendant du ministère de l'Energie, se dit "très réservé" sur les chiffres avancés par Elixir."

Aucun commentaire: