jeudi 11 février 2010

"Avec un seul doigt, on ne peut se laver la figure". Proverbe Congolais. Comprenne qui pourra.

Salut les aminches du Routier, café restau de la rue Marx Dormoy. J'attends la fin du froid pour revenir.

Nota :Aujourd'hui, je suis à la bourre, pas trop le temps d'écrire.

Bon, alors, le gouvernement nous pompe avec ses soi-disantes volontés de réduire les niches fiscales qui servent trop bien à ses électeurs. Moi, avec mon salaire dont le pouvoir d'achat se réduit comme peau de chagrin, je n'en profiterais jamais. Mais, en attendant, ça, rapporte.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

La défiscalisation à nouveau épinglée
Des contribuables qui se font du beurre sur le dos de l’Etat. C’est possible grâce à la défiscalisation. Dans son rapport 2010, la Cour des comptes critique le dispositif en faveur du logement intermédiaire en Nouvelle-Calédonie.

« Les montages faits en Nouvelle-Calédonie ont sans doute été faits ailleurs en outre-mer »

La Société immobilière de Nouvelle-Calédonie est une société à capitaux publics contrôlés par l’Etat. Elle gère des sociétés civiles immobilières (SCI), créées chacune pour réaliser une opération de construction de logements intermédiaires. Les contribuables métropolitains entrent à hauteur de 30 % dans leur capital, mais bénéficient d’une réduction d’impôt de 50 %. C’est cet avantage fiscal que la Cour juge « disproportionné ». La rentabilité pour l’investisseur est entre 12 % et 18 % net d’impôt… sans aucun risque. Selon Gérard Ganser « les montages faits en Nouvelle-Calédonie ont sans doute été faits ailleurs en outre-mer ».
Et si la loi pour le développement économique de l’outre-mer (Lodeom) a réorienté la défiscalisation du logement intermédiaire vers le logement social, la Cour des comptes ne s’attend pas à une amélioration. « Nous n’avons pas encore étudié le nouveau dispositif, mais il est probable qu’il soit encore plus avantageux pour les investisseurs et donc plus coûteux pour l’Etat », note Gérard Ganser.
A Wallis-et-Futuna ce sont des investissements « industriels » qui sont visés. La Cour a constaté que des investissements concernant deux rénovations d’immeubles et la construction d’un hôtel n’ont pas été réalisés alors qu’ils ont joui de leur avantage fiscal. Et, la rentabilité donnée aux investisseurs est « sans commune mesure ». Le rendement pouvait atteindre 60 % sur quelques mois. La justice s’est déjà saisi de l’affaire. 45 personnes ont été mises en examen.

David Martin, agence de presse GHM"

Commentaire : Mais que fait le gouvernement ?

Et, pour passer du coq à l'âne, la saison des cyclones bat son plein dans le Pacifique. Après la Polynésie Française, maintenant, c'est au tour des îles Cook. Mais, rassurez-vous, ces cyclones ne sont pas dus au changement climatique, quoiqu'ils se multiplient depuis quelques années.
source : toujours les Nouvelles Calédoniennes)

"Le sud des îles Cook en alerte
Les habitants des atolls et des îles du sud des îles Cook ont commencé à évacuer le littoral alors que le cyclone Pat se trouvait hier à 320 kilomètres au nord d’Aitutaki.

Pat, contrairement à Oli, a décidé d’épargner la Polynésie française, mais en revanche, ce sont les îles Cook du sud qui se préparaient hier à subir les vents et la marée de l’ouragan. Pat se trouvait à 350 kilomètres au nord d’Aitutaki et faisait route au sud à la vitesse de 12 km/h. Le cyclone, qui soufflait des vents moyens à 140 km/h et des rafales à 180 km/h continuait de se renforcer.
Selon Arona Ngari, le directeur des services météorologiques des îles Cook, les îles du Sud commençaient déjà à sentir le vent, la pluie et la houle qui accompagnent le cyclone".

Bon, tout ce que l'on peut dire pour l'instant, c'est que la force des vents est réduite. 150 km/heure, c'est du pipi de chat.
Et, pour repasser du coq à l'âne, je constate que les spéculateurs qui s'attaquent aux pays de la Communauté Européenne, les fameux traders, utilisent le fric que les gouvernements ont mis à leur disposition pour leur sauver la mise. Ce qui a obligé lesdits gouvernement à réduire entre parenthèse les aides sociales et réduire les capacités des services publics. En tout cas beaucoup plus vite que Sarko ne comptait le faire, par exemple.
On ne peut pas dire, les traders n'ont pas la reconnaissance du ventre.
Et, si l'Europe coule, nous allons tous salement en mesurer les conséquences sur l'emploi.....sur tout.
Alors, je me demande pourquoi, les gouvernements n'en ont pas jetés quelqu'uns en prison, histoire de leur apprendre à vivre.
Néanmoins, je crie à Sarko, "Alors, t'en penses quoi du capitalisme sauvage ?"
Parce que maintenant, vous êtes, nous sommes, bien enfoncés dans la merde jusqu'au cou.
Peut-être qu'il serait temps de faire payer les banques pour les dégâts qu'occasionnent leurs träders.
Qu'en pensez-vous mes trois chers lecteurs.
Autrement, ils n'ont plus de limites ces salopards. Car, quelqu'un devra payer la facture à nouveau et encore, sans compter que si rien ne les arrête, ils continueront à mettre notre existence en danger.
C'est pour ça que je crie, "Ca suffit !"

Mais, passons au Kenya où les mamies apprennent à se défendre.

(IRIN sur le net)

"KENYA: Cours d’auto-défense pour grand-mères motivées

Plus de 1 000 femmes âgées des bidonvilles de Nairobi ont suivi des cours d’auto-défense
NAIROBI, 9 février 2010 (PlusNews) - Dans une salle communautaire de Korogocho, un bidonville de Nairobi, la capitale kényane, un instructeur met ses élèves à l’épreuve. Contrairement à d’habitude, celles-ci ne sont pas des fanatiques de fitness, mais un groupe de femmes âgées venues apprendre des techniques d’auto-défense.

I'm Worth Defending (IWD) – littéralement « Je mérite d’être défendue » –, propose des cours d’auto-défense à des élèves, à de jeunes hommes et femmes, et depuis peu, à des femmes âgées à Korogocho et dans d’autres bidonvilles de Nairobi.

Frida Wambui*, 60 ans est l’une de ces femmes. Il y a deux ans, trois hommes ivres se sont introduits chez elle au milieu de la nuit et l’ont brutalement violée.

« Ils savaient que je vivais seule… ils ont cassé la porte, sont entrés, et m’ont bandé les yeux avec une couverture, puis ils m’ont violée… et ils m’ont laissée là, couchée sur le sol », a-t-elle dit à IRIN/PlusNews. « Je n’arrive pas à croire que des hommes assez jeunes pour être mes petits-enfants aient pu me faire ça ».

A part, nous nous battons pour un monde meilleur. On peut pas dire, mais, ça avance !

Et, sur ces bonnes paroles, je suis désolé, mais, je dois vous quitter.
A bientôt.
René.

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