mercredi 14 novembre 2007

Un bon conseil, effeuillez la marguerite en disant, "Mon patron m'aime, un peu, beaucoup, pas du tout, à la folie". Et, constatez le résultat.

Camarades du front Nord, les fascistes viennent de détruire de l'espoir. Mais, sont-ils les seuls à être du côté des massacreurs ?

Mais, oui, mais oui, il faut le dire, même ceux qui s'arrogent l'apanage d'être du côté du peuple ont massacrés à tire la rigot.
Que ce soit les anarchistes russes pendant la guerre civile, l'armée bolchevique de Troïsky ou l'armée de libération de Mao.
Bref, au nom de la liberté, tout le monde massacre.
Alors, la question se pose, la liberté appartient-elle à une quelconque pensée ?
Moi, je dirais, oui.
Elle appartient en tout cas à celui qui ne met pas sa propre liberté au dessus de celle des autres. Parce qu'il compose et aide les autres à composer pour que la liberté de tous n'aliène pas celle d'un seul.
Vous êtes bien philosophe, me direz-vous par ces jours sombres qui s'annoncent.
Eh, bien, à y bien réfléchir, il faut mieux poser un grain d'espérance que hurler contre le loup.
A une époque où le monde s'enfonce dans la fange de ce qu'il a érigé en montagnes pour prendre la place de Dieu. Il est temps, je pense de poser les jalons d'une autre espérance.
Car, qu'est-ce ?
Où en sommes-nous ? Nous nous battons pour des intérêts partisans quelque soit le camp où nous positionnons. Pendant ce temps, la planète part en frite.
A l'heure où nous préoccupons de nous, il faudrait aborder le vaste débat de la mondialisation et du changement climatique en comprenant que tout doit changer. Que tout doit changer, non en entraînant les populations vers le bas, mais les entraîner vers le haut.
Ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas les ressources nécessaires pour prendre en compte la population mondiale. Il y a largement assez, mais ces ressources sont captées par une minorité de la population. Et, c'est cette minorité qui en s'isolant volontairement de la majorité qui nous met tous en danger.
Ils nous reproduisent une époque que l'on croyait à jamais oubliée. Celle où une classe de seigneurs régentait la planète autour de sa seule vision du monde.
Qu'a-t-on à faire de produire plus alors qu'il faudrait produire mieux en en distribuant plus équitablement les profits. On nous bassine d'égalité, mais l'égalité, ce n'est pas tirer l'ensemble vers le bas, mais, plus de tirer l'ensemble vers le haut.
Nous nous en étions arrêter à une société de loisirs et nous réveillons dans une société de pénurie. Est-ce là l'égalité tant vantée ?
Nos intellectuels et nos dirigeants ne pensent qu'à nous intégrer de force, à coups de messages médiatiques dans cette société de pénurie. Alors, que nous savons tous une chose, c'est que le fric, il est là.
Ne saurons nous pas nous défendre ?
Si nos dirigeants sont incapables de le faire, qu'ils soient politiques, religieux ou syndicaux ou même associatifs, n'est-ce pas à nous à nous prendre en charge ?
Ils nous divisent pour mieux nous amener à merci. Eux, tous, qui parlent pour nous ou qui parlent contre nous. Et, nous continuons à les suivre comme des moutons qui sentent l'odeur de la luzerne quand la luzerne est dans des mangeoires réinstallés dans des abattoirs.
Si, nous ne sommes pas capables de nous défendre, alors nous méritons le sort qui nous est concocté. Si, ils considèrent que nous ne sommes plus qu'un poids à leur opulence et que nous nous taisons, alors, oui, nous méritons notre sort.
Si, personne ne dit parmi nos intellectuels qu'il faut repenser d'urgence notre société, dans son fonctionnement, dans ses objectifs et dans son but ultime qui est, "pour qui elle est faite", alors, oui, la cour des miracles redeviendra notre loi.
Voilà, à quoi, je vous demande de réfléchir aujourd'hui. Car, voilà ce qui me désespère et m'oblige à prendre la plume. Car, j'accuse, j'accuse la société du spectacle de produire un monde où le silence étouffe la souffrance.
Alors, réfléchissez bien car si vous n'êtes plus capables de vous battre pour vous mêmes, battez-vous au moins pour vos enfants.
Malgré tout, bien le bonjour chez vous.
René.

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