mercredi 28 novembre 2007

Survivre au Tsunami, c'est remercier dieu. Remercier dieu, c'est lui demander de vous aider à niquer votre voisin. (chapitre 4, livre Pokémon)

Salut aux petits gars du front du nord. Y'a le feu au lac !

Mon dieu, que dire ? En tout cas, ne comptez pas sur moi pour pleurer sur les banlieues. S'ils faisaient la même dans leur pays d'origine, ça ferait longtemps qu'ils seraient au cimetière ou au bagne.
Ce qu'ils font dans l'excès, c'est tout simplement repositionner Sarko en tant que favori pour les élections municipales.
Et peut-être figer les français dans un assentiment vers un tout répressif qui risque de réduire les libertés démocratiques.
A part ça, leur mal être, leur mal vivre, je le vis à ma manière, dans mon contexte alors ce n'est vraiment pas pour pleurer sur leur sort.
Dommage pour eux, tant pis pour nous.
Déjà que leur excès de l'année dernière a été porteur pour Sarko, alors s'ils continuent, Sarko, on en a pour au minimum deux mandats. Et, les journalistes ont torts de penser que Lepen risque de reprendre du poil de la bête, ses électeurs se satisfont très bien de l'actuel président.
Le pire est que les français approuveront dans leur majorité le basculement vers un tout répressif alors que le pouvoir d'achat pouvait remettre en question la prééminence du président.
Voilà, c'est raté et c'est pas la faute à pas de chance.
Sortir des armes et s'en servir contre les forces de l'ordre, c'est se placer ipso facto dans un registre terroriste. Et, dans le cadre du terrorisme, c'est l'armée qui est l'interlocuteur.
Les lois vont être modifiées n'en doutons pas. Un pas a été franchi et aucun politique ne pourra décemment s'opposer aux conséquences législatives que cela implique.
Nous appellerons ça, des dommages collatéraux.
Les cités ne doivent pas s'imaginer que la "Cité" ne va pas réagir. Les sondages seront là pour justifier sa réaction. Et, croyez-moi, elle va réagir. Car, elle se doit de réagir pour protéger l'ensemble des citoyens qui ne peut être menacé par une minorité.
Par exemple, prenons une injonction, "Il faut désarmer les cités !" Je vous laisse imaginer qu'elles en seront les implications. Car pour la majorité des français, c'est, "Français, oui, mais, français de droit et de devoir".
A part ça, mon pouvoir d'achat s'effondre et ça, ça m'importe.
Je suis comme la majorité des travailleurs, mon découvert bancaire est la condition sine qua non de ma survie.
Et, ça, c'est de moins en moins supportable, surtout quand la pression fiscale ne se dément pas. Par contre, cela me fait bizarre quand j'apprends que les émoluments des grands patrons a baissé en 2006 de 8%. Sérieux, cela me donne envie de pleurer. Pourtant, 2006 a été une année faste pour le 4/40. Ils vont nous faire croire que leur revenu a baissé.
Moi, ce qui baisse, c'est ma capacité à comprendre ce que ma position de "Je ferme ma gueule et je suis la loi", me rapporte.
Depuis, un certain temps, elle ne me rapporte qu'une seule chose, c'est, "Marche ou crève". Alors, je marche en regardant les produits dans les magasins que je ne pourrai pas me payer.
Les mecs de banlieues, c'est la même, sauf qu'ils n'ont plus de magasins chez eux à part ceux des Champs Elysées quand ils montent sur Paname.
Il est vrai que plutôt que s'emmerder dans la cité, faut mieux s'arracher à Paris.
Bon, mais tout ça, c'est de la poésie, me direz-vous. Mieux vaut parler de choses sérieuses comme par exemple du temps qu'il fait à Perlouze les bains. Ben, il fait chaud, merci pour eux.
Et, en Cisjordanie ? Bien aussi. Ils ont l'ombre du mur qu'ont construit les israéliens pour les protéger du soleil.
Et, aux Puce de Saint Ouen ? La même et en couleur. Les commerçants ont leur propriétaire de la famille royale anglaise qui augmente leur loyer.
A croire que la guerre de cent ans n'a servi à rien !
Et, tout ça pour dire quoi ?
Simplement cette chose, l'union fait la force et la diversité fait la couleur du monde.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite bien le bonjour chez vous. Et, surtout, nourrissez le poisson rouge de madame pour que le chat regarde ce qu'il n'atteindra jamais. Comme les mecs de banlieues en somme.
Ciao.
René.

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