vendredi 30 novembre 2007

La vie est belle quand on la regarde à la télé. Quand, on la regarde par la fenêtre, ça fait une sacré différence. Alors, écoutez la radio !

Salut à la France profonde, il faut changer de symbole, l'autruche aujourd'hui est plus adaptée que le coq.

Bon, parlons en s'il faut en parler. Le "discours" de Sarko. Bof !
Rien de bien significatif en somme. Il assène toujours des vérités qui ne font plus rire personne.
Il avoue que l'état n'a plus de fric. Ça, on n'a pas besoin de lui pour le savoir, mais, on doit se rappeler que c'est lui qui a vidé les caisses de l'état.
Les banlieues, bof ! C'est voyous et compagnie.
Les universités ? On vend les bijoux de famille pour créer un courant d'air dont on ne prévoit pas la pérennité des financements.
Le pouvoir d'achat ? L'appel d'air, c'est monnayer vos RTT et basta. Ah, oui, les fonctionnaires auront leurs heures supplémentaires payées pareil que dans le privé. Là, ils parlent sûrement des pompiers et des policiers et gendarmes qui n'arrivent jamais à se les faire payer.
En bref, un discours pas significatif, sans grande consistance, avec une assurance qui commence à dissimuler une grande incertitude. L'incertitude de l'acteur qui a peur que le rideau ne se baisse avant que les applaudissements n'éclatent, à force de trop les attendre.
Voilà, c'est tout, ça ne mérite pas plus de commentaires. Parce que le chômage qui baisse avec des chiffres de l'Insee qui n'est plus un organisme indépendant, ça me laisse songeur. Comme par hasard, Sarko avait besoin d'appuyer son discours sur une bonne nouvelle et l'Insee lui a servi sur un plateau.
A part ça, Bayrou devrait appliquer la stricte démocratie dans son parti. Parce que garder pour lui le pouvoir de nommer les 30 délégués du comité de je ne sais plus quoi, c'est s'arroger un pouvoir à la hauteur de celui de Sarko à l'UMP. C'est, à la limite, bonnet blanc et blanc bonnet entre lui et celui qu'il critique. Et, surtout, c'est décevoir ceux qui croient qu'il peut être "celui-là".
C'est vrai que les français méritent mieux. Alors, qu'il donne l'exemple.
A part ça ? A part ça ?
Ah, oui, Bush se fait de la pub gratuite sur le dos des palestiniens. Parce qu'entre nous, tant que les israéliens n'accepteront pas d'évacuer toutes les colonies de Cisjordanie, rêver de la paix, c'est simplement rêver.
Et, comme c'est pas pour demain, il ne faut pas se faire trop d'illusions.
Par contre, je confirme que l'antisémitisme est toujours un défaut français et il persiste notamment dans les populations françaises d'origine immigrées, qu'elles soient issues de la chrétienté ou musulmane.
Au moins, à ce niveau, ils partagent la même.
Mais, n'oublions pas que c'est la connerie qui est le sentiment le mieux partagé au monde. Un monde qui d'ailleurs ne se porte pas vraiment bien, même si la finance, elle, se porte tranquille.
Que se passe-t-il dans ce monde ?
La Martinique tremble ? Adressez-vous aux plaques terrestres !
La sécheresse aux Etats-Unis ? Adressez-vous au changement climatique !
C'est Noël et vous avez plus de fric ? Adressez-vous au père Noël !
Car, c'est toujours gentil d'entendre son enfant de six ans vous dire, "Ne t'inquiète pas maman pour les cadeaux. J'en ai pas besoin."
Et ça, le docteur Sarko, il pourra pas le soigner.
Alors, si vos enfants ont des jouets qu'ils n'utilisent pas, donnez les aux associations caritatives qui, après réparations, les distribueront aux mères qui vivent la précarité au jour le jour.
Car le bonheur que vous renvoie le sourire d'un enfant est le deuxième sentiment le mieux partagé au monde.
C'est vrai que Noël arrive et il m'est souvenir lorsque j'étais gamin de l'impatience qui me prenait en attendant minuit. Mais, même à l'époque, toutes les familles ne pouvaient accorder cette joie à leurs enfants.
Et là, le PS a raison, il faut augmenter la prime pour l'emploi pour que des cadeaux puissent être fait aux enfants.
Est-ce trop demander monsieur le Président ? Peut-être voulez-vous que je vous fasse une lettre dans ce sens. A mon avis, cela devrait être à l'initiative de toutes les familles précaires. Une lettre qui pourrait commencer comme cela, "Monsieur le Président, je vous fais une lettre.......".
Alors, mes bons amis, faites-le par Internet ou par écrit. Même la misère a besoin de court moment de bonheur. Ça sauve la vie.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse à mes rêves.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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