lundi 4 février 2013

Salut aux combattants touaregs ! Courage !

Revenons, mes chers cinq lecteurs, sur ce qu'il se passe au Mali.
Les touaregs indépendantistes, actuellement autonomistes, veulent soutenir l'action de l'armée françaises. Ils veulent comme lse gouvernement maliens, algériens, français liquider les islamistes intégristes qui leur ont filé une dérouillée, il n'y a pas si longtemps.
L'armée malienne n'a jamais tenu le nord et s'y est fait aimer en commettant des massacres.
Les touaregs pourraient, si, il y a une volonté politique pour cela, nettoyer les montagnes d'autant plus efficacement qu'ils devraient bénéficier d'un appui aérien français et d'une intervention ponctuelle des forces spéciales.
Mais, pour ce faire, il faut que l'Azawad, et peut-être d'autres régions, puissent bénéficier d'une très large autonomie.
A cette condition, les islamistes radicaux pourront être éradiqués de la région.

(source : Radio France International)

Mali - 
Article publié le : lundi 04 février 2013 - Dernière modification le : lundi 04 février 2013

Mali: le MNLA arrête deux hauts responsables d'Ansar Dine et du Mujao

L'un des deux hommes arrêtés, samedi 2 février, était l'un des responsables de Ansar Dine à Tombouctou.
L'un des deux hommes arrêtés, samedi 2 février, était l'un des responsables de Ansar Dine à Tombouctou.
AFP/AFPTV/FRANCE 2

Par RFI
Un haut responsable d'Ansar Dine, Mohamed Moussa Ag Mohamed, et un autre du Mujao, Oumeïni Ould Baba Akhmed, ont été arrêtés samedi à la frontière algérienne par le MNLA. C'est du moins ce qu'affirme un cadre du mouvement touareg, qui précise que l'arrestation s'est produite après un accrochage entre le MNLA et un convoi de rebelles qui tentait de passer la frontière algérienne.

Ibrahim Ag Mohamed Assalé
Chargé des relations extérieures du MNLA, il revient sur cette arrestation.
04/02/2013 par Olivier Rogez
Pour le MNLA, qui revendique l'arrestation de deux responsables d'Ansar Dine et du Mujao, c'est un joli coup médiatique. Le mouvement touareg ne cesse d'affirmer sa volonté d'aider les forces françaises dans leur traque des groupes terroristes cachés dans le nord du Mali.
Les circonstances de l'arrestation sont encore un floues, mais on sait que les deux hommes ont été interceptés à la frontière algérienne et qu'ils sont désormais en route vers Kidal. Le MNLA a fait savoir qu'il transmettra aux forces françaises toutes les informations que livreront les deux prisonniers. Paris cherche en effet les chefs d'Aqmi et d'Ansar Dine qui détiennent les otages français.
Parmi les deux responsables arrêtés figure Mohamed Moussa Ag Mohamed, considéré comme le numéro trois d'Ansar Dine et l'idéologue qui faisait trembler Tombouctou. La zone où les deux hommes ont été arrêtés a fait l'objet dans la nuit de samedi à dimanche d'intenses bombardements de l'armée française. Les frappes ont ciblé des dépôts logistiques et des camps d'entraînement dans la région de Tessalit, à 200 kilomètres au nord de Kidal.

Mais, passons, parlons plutôt de l'Europe qui a l'intention de supprimer l'aide qu'elle accorde aux plus pauvres.

(source : le Nouvel Obs, social)

EUROPE. L'aide alimentaire aux plus pauvres menacée

Créé le 21-09-2011 à 16h50 - Mis à jour le 22-09-2011 à 08h15

Aucun accord n'a été trouvé lors de la dernière réunion des ministres de l'UE. "Si elle abandonne la solidarité, à quoi sert l'Europe ?", s'interroge Jean-Louis Callens du Secours populaire.

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Distribution de repas chauds à Paris (Jobard - Sipa)
Distribution de repas chauds à Paris (Jobard - Sipa)
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L'inquiétude grandit au sein des associations caritatives françaises : l'Union européenne menace de réduire son programme d'aide alimentaire aux plus démunis (PEAD). Lors d'une réunion des ministres de l'Agriculture mardi 20 septembre, aucun accord n'a pu être trouvé. Six d'entre eux bloquent en effet le dossier. L'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, la Suède et le Danemark menacent le fonctionnement de cette aide mise en place en  1987.
Pour dénoncer un PEAD adossé à la politique agricole commune (PAC), ces pays ont profité de la faiblesse des stocks alimentaires de l'Union qui a contraint le programme à acheter de la marchandise. "Ils se sont engouffrés dans une brèche juridique pour mettre l'ensemble du système en péril", explique Olivier Berthe, président des Restos du cœur.
Des repas en moins
"Nous sommes inquiets", analyse Olivier Berthe : "bloquer les choses maintenant est scandaleux. Tout doit aller très vite. A huit semaines de notre campagne d'hiver, il y a urgence. Nous n'avons plus le temps de nous retourner." Point de vue partagé par Jean-Louis Callens, secrétaire national chargé de l'aide alimentaire au Secours populaire : "l'hiver arrive et si rien ne se débloque, ce sera 43 millions de repas en moins. Nous serons obligés de refuser notre aide à 517.000 personnes et les 1,2 millions que nous avons reçues lors de la campagne 2010-2011."

Le Secours Populaire s inquiète de la baisse du... par Nouvelobs
Sur l'hiver dernier, les Restos du cœur ont reçu 850.000 personnes et distribué 707 millions de repas. Le PEAD représente un quart d'un budget qui tourne autour de 100 millions d'euros. "Avec la crise économique, nous avons accueilli 25% de personnes en plus sur trois ans. Si on diminue notre budget de 25%, nous nous retrouvons devant une équation impossible", s'alarme Olivier Berthe."

Ah, là, là, la pauvre Europe, si, pauvre qu'elle s'en prend à ses miséreux.
Alors, qu'avec les banques, par contre, elle est généreuse. Vous vous rappelez mes chers lecteurs, 1000 milliards d'euros, elle leur a fait cadeau.
Je dis cadeau parce qu'elle leur a prêté à 1% et elles, elles l'ont refourgué aussi sec à la Banque Centrale Européenne à un intérêt de 2%
Sans compter celles qui ont été sur les marchés émergents proposées des taux d'intérêts moindre que sur leur marché, au Brésil, par exemple.
Mais, l'Europe, malheureusement, n'a jamais été l'Europe des peuples. Ils nous ont raconté des grosses conneries !
Alors, quoi, il ne faut rien faire ?
Laisser les gens crever ?
En Europe, il y a des dizaines de millions de pauvres.
Peut-être, faut-il faire comme en Bulgarie et pour une fois que les bulgares font quelque chose de bien, il faut leur dire, "Chapeau bas, messieurs !"

(source : les Moutons Enragés)

Quand les supermarchés n’ont plus le droit de jeter des aliments

En Europe, 50 % des aliments finissent à la poubelle. Des solutions simples existent pourtant contre le gaspillage alimentaire. A Herstal, en Belgique, les grandes surfaces n’ont désormais plus le droit de jeter leurs invendus. Une expérience qui commence à se diffuser dans tout le pays.

Et si pour lutter contre le gaspillage alimentaire, on faisait preuve d’un petit peu d’imagination ? A Herstal, ville de 40 000 habitants de la banlieue de Liège (Belgique), le supermarché Carrefour n’a désormais plus le droit de jeter ses invendus. Il doit en faire don aux associations d’aide alimentaire. Une obligation à laquelle seront bientôt soumis la quinzaine de supermarchés de la ville. Le principe est très simple : en Belgique, un « permis d’environnement » – intégrant toutes les autorisations environnementales – est requis pour exploiter une entreprise. Lors du renouvellement du permis d’environnement du supermarché Carrefour, le conseil municipal y a intégré l’obligation de mettre les invendus à disposition des associations.
« Ces permis arrivent régulièrement à échéance. Nous y avons vu l’opportunité d’y insérer cette disposition, explique le maire de la ville, l’eurodéputé (socialiste) Frédéric Daerden. Les magasins sont alors obligés de proposer aux associations reconnues par la banque alimentaire les invendus encore consommables, avant de les mettre dans la filière déchets si celles-ci ne les récupèrent pas. » Les responsables locaux ont voulu systématiser une pratique aujourd’hui occasionnelle, et surtout la rendre obligatoire pour toutes les enseignes. Cette décision peut s’appliquer à tous les commerces de plus de 1 000 m2 de superficie, soumis au permis d’environnement.
Peu de moyens pour contrôler les supermarchés
Au supermarché de s’organiser pour stocker la nourriture invendue dans un espace dédié, où les associations peuvent venir la récupérer. « Cela peut causer un peu de travail supplémentaire. Ce qui explique qu’il puisse y avoir quelques résistances », explique Frédéric Daerden. Les grandes surfaces peuvent-elles s’opposer à cette décision ? « Elles peuvent déposer un recours, mais elles seront peu nombreuses à le faire », poursuit le maire. Question d’image, sans doute.
Reste qu’en cas de non respect de la disposition, les moyens de pression et de sanction sont faibles. La ville ne peut pas exercer des contrôles réguliers : il est nécessaire que la banque alimentaire signale les enseignes ne respectant pas leurs obligations. Et les sanctions ne dépendent pas de la municipalité, mais de l’échelon régional. De quoi compliquer un peu cette mesure anti-gaspillage, si les grandes surfaces trainent des pieds.
Vers une législation européenne ?
Autre limite : certaines enseignes centralisent les invendus, renvoyés par chaque magasin. Difficile dans ce cas d’intervenir dans le processus. Pour éviter des « lourdeurs administratives » liées aux contrôles sanitaires, la ville discute actuellement avec l’Agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) pour alléger les procédures, puisque banques alimentaires et supermarchés sont déjà soumis aux contrôles de l’Agence.
Malgré ces limites, la simplicité de l’initiative séduit de nombreux élus. La ville de Namur (110 000 habitants) s’apprête à suivre l’exemple. Frédéric Daerden réclame le vote d’une loi au niveau wallon, voire la généralisation au niveau européen. L’enjeu est de taille : près de 50 % des aliments sains sont gaspillés chaque année en Europe, par les ménages, les supermarchés, les restaurants, l’industrie agro-alimentaire. Alors que 79 millions de citoyens européens vivent au-dessous du seuil de pauvreté, et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire. En France, le gaspillage par le secteur de la distribution est estimé à 197 tonnes par établissement chaque année. Si rien n’est fait pour changer nos pratiques, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020, selon une étude de la Commission européenne. Pour inverser la tendance, des mesures simples existent pourtant.
Source: Bastam
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : Ce qu'il reste de la Grèce va être bradé. Merci, le FMI, l'Europe et Goldman Sachs !

(source : 7 lames la mer)

Dette : îles grecques à vendre

7 ailleurs : le monde
3 février 2013
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La mort d’Achille
« On vous donne du fric, donnez-nous Corfou  » titrait en mars 2010 le quotidien allemand Bild. Vulgaire, la formule avait le mérite d’illustrer un point de vue fort répandu dans les cercles de pouvoir berlinois . « L’Etat grec doit vendre des propriétés foncières, comme par exemple des îles inhabitées » déclarait le deputé FPD (Libéral) Franck Schäffler. « Si l’Union européenne, donc l’Allemagne (sic) venait à aider la Grèce, il faudrait des garanties (…) quelques îles feraient l’affaire » déclarait pour sa part Marco Wanderwitz, membre de la CDU d’Angela Merkel.
L’injonction a été entendue par Athènes, qui espère par la cession du foncier public atteindre 50% des objectifs de son plan de privatisation. Avant hier, le Fonds pour la privatisation (ΤΑΙΠΕΔ ou TAIPED) a annoncé avoir souscrit à l’offre d’investisseurs basés à New-York, en vue de d’un vaste projet immobilier à Kassiopi, dans l’Ouest de l’île ionienne de Corfou. La société NHC Incorporated se voit accorder un « droit d’usage » d’une durée de 99 ans sur une étendue de 36.000 mètre carrés, dont l’Etat conserve la propriété.
L’opération, d’un type inédit depuis 15 ans, s’annonce fort lucrative pour son bénéficiaire. Fin 2012, un appartement de 100 mètres carrés se vendait 400.000 euros sur l’île de Corfou, où le mètre carré constructible se négocie entre 2.000 et 2.500 euros. Spécialisé dans l’immobilier et l’agribusiness, NHC Inc gère un ensemble de biens répartis dans le monde, d’une valeur estimée à 3,5 milliards de dollars. Le TAIPED a établi une liste d’une quarantaine d’îles destinées à faire l’objet de mesures de privatisation comparables. Perçue comme une vente à vil prix du territoire national, cette politique est critiquée tant par l’opposition que par les associations d’insulaires, inquiètes de la confiscation du littoral par les complexes immobiliers privés.
7 Lames la Mer

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