mardi 5 février 2013

Salut à ceux qui veulent vivre autrement. C'est à vous de vous organiser !

Ainsi, donc, mes chers cinq lecteurs, partout dans le monde,  les industries placent leurs affidéx qui nous chantent qu'ils travaillent pour nous.
Que cela soit aux States, en France, en Allemagne et j'en passe et des meilleurs, aucune loi ne les empêche d'accéder à des postes électifs.

(source : les Moutons Enragés)

Collusions entre sénateurs et labos

Alain Milon
© DR Alain Milon
Si certains d’entre nous croient encore que nos gouvernements, quels qu’ils soient, ne sont pas les valets des laboratoires et feront un jour le ménage chez nos sénateurs et autres hommes politiques, ils devraient lire l’excellent article de Patrick Mathieu du 1 février 2013, dans Altermonde-sans-frontières. Nous y apprenons que depuis qu’il a été élu sénateur UMP du Vaucluse en septembre 2004, le Dr Alain MILON a pris progressivement les leviers de tout ce qui touche au domaine de la santé au Sénat.
Il est de notre devoir à tous de faire passer l’information.
Le Dr Alain MILON « est devenu : membre de l’Office Parlementaire d’Évaluation des politiques de santé, 
vice-Président de la Commission des affaires sociales, 
membre du Haut Conseil du financement de la protection sociale, 
vice-président de la Mission d’Évaluation et de Contrôle de la Sécurité Sociale (MECSS). 
De plus, il préside, ou joue le rôle de rapporteur, dans de nombreuses commissions concernant la santé, l’accès aux vaccins ou le remboursement des médicaments.
« Mais étrangement et conjointement, nous le trouvons aussi intimement lié aux acteurs de l’industrie pharmaceutique : 
« Dès le 24 octobre 2005, il préside les « Premières Rencontres Sociales du Sénat – consacrées à la santé ». À la table-ronde qu’il anime nous trouvons Mme Véronique France-Tarif la lobbyiste de Pfizer ; [1] 
Le 13 septembre 2007, Alain Milon et Jean-Marie Le Guen organisent et président les « 2èmes Rencontres Parlementaires la Santé mentale » financées par le cartel pharmaceutique Janssen-cilg, Pfizer et Sanofi-Aventis ; [2] Le 14 septembre 2009, les médecins de l’industrie pharmaceutiques (réunis aux sein de l’association AMIPS) invitent plusieurs personnalités à un colloque afin de s’assurer de ne pas être oubliés dans le projet de loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires). Alain Milon anime une table ronde à nouveau en présence de Mme Véronique France-Tarif la lobbyiste de Pfizer. Ce colloque est organisé, au sein même du Palais du Luxembourg, par le cabinet [AEC Partners présidé par François Sarkozy ; [3] 
Le 16 octobre 2012, nous retrouvons Alain Milon invité à une réunion sur « La médecine personnalisée » organisée par Pfizer et coordonnée par le cabinet de lobbying « Euro Politic » ; [4] 

Par ailleurs, Alain Milon est membre du conseil d’administration de la « Fondation Fondamental » (tournée vers la recherche scientifique des maladies mentales) présidée par David de Rothschild et financée par le Groupe Dassault et les laboratoires pharmaceutiques Astra-Zeneca, Bristol-Myers-Squibb, Janssen-Cilag, Lilly, Lundbeck et Servier. [5]
« Vu sa position clé dans le domaine de la santé au sénat et ses liens forts avec le complexe pharmaco-industriel, ne sommes nous pas en droit de nous poser la question “un peu, beaucoup, passionnément” du conflit d’intérêts ? En mars 2010, après le scandale de la gestion de la crise de la grippe H1N1 par le gouvernement UMP de l’époque, le sénateur communiste François Autain obtient la création d’une commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans cette affaire. Bien que Autain fût président de cette commission, avez-vous entendu parler de sanctions contre les laboratoires pharmaceutiques ? Non ! C’est normal, le Dr. Milon avait été nommé Rapporteur de cette commission pour la vider de tout risque.
« Autre coïncidence troublante : depuis novembre 2012, Milon se retrouve président d’une commission d’enquête sénatoriale contre le danger des sectes dans le domaine la santé. Comprenez : « Commission d’enquête sénatoriale contre le danger des médecines douces pour l’industrie pharmaceutique !
« Comme les questions posées par Mr Milon sont entièrement à charge contre les thérapies naturelles et les mouvements anti-vaccins, il n’est pas difficile de deviner que les mesures qui seront proposées par cette commission seront celles du complexe pharmaco-industriel. »
Notes
[1] senat.fr
[2] cifpr.fr
[3] ebookbrowse.com
[4] europolitic.fr
[5] fondation-fondamental.org
Via sott.net

Vous n'en avez pas marre, vous, que nos parlementaires autorisent encore et encore les industries à "fomenter" contre notre santé au bénéfice de leurs profits.
Moi,si !
Alors, je voudrais bien qu'un parlementaires m'invitent à de ses vacances offertes gratuitement par les industriels et qu'ils font passer en frais généraux pour diminuer leur impôt. Donc, au final, ce sont nous les contribuables qui réglons l'addition.
Et, tout ça pour que les parlementaires aident les industriels à faire passer leurs lois.
Au bout du compte : Notre Santé !

(source : Basta !)

Textile : ces vêtements qui nous intoxiquent

Par Nolwenn Weiler (29 janvier 2013)
Combien de molécules chimiques dans votre pull, pantalon ou tee-shirt ? Combien de substances interdites ou jugées dangereuses pour la santé ? Les 80 milliards de vêtements fabriqués dans le monde chaque année regorgent de produits chimiques. Pour les rendre si colorés, si brillants, si faciles à repasser et si bon marché : des perturbateurs endocriniens, métaux lourds ou nano-matériaux, qui empoisonnent travailleurs du textile et consommateurs, et se diffusent dans l’environnement. Enquête sur ces vêtements qui nous rendent malades.




A l’automne dernier, quelques heures après avoir enfilé une jupe et un tee-shirt neufs, une fillette de quatre ans a vu des boutons apparaître sur sa peau, aux endroits de contact avec les vêtements. Les petits points rouges se sont rapidement étendus au reste du corps. Son visage s’est mis à gonfler. Le personnel soignant qui s’est occupé de l’enfant a d’abord soupçonné le diméthylfumarate (DMFu), un anti-fongique qui avait défrayé la chronique en 2008 et 2009 suite à l’intoxication d’une centaine de personnes, via des fauteuils. Le biocide a finalement été mis hors de cause. Quelle substance a pu provoquer de telles réactions ? Le choix est malheureusement très vaste.
Nos vêtements regorgent de molécules chimiques, dont certaines très nocives pour la santé. Mais le secteur de la confection a du mal à s’en passer. Prenons le formaldéhyde : classé dans les « substances cancérogènes avérées pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), il est souvent présent dans les vêtements synthétiques, qu’il contribue à rendre infroissables, résistants et hydrofuges. Il fixe aussi les colorants : grâce à lui, pulls, jupes, et chaussettes qui ne décolorent pas à la première lessive. Problème : très volatile, le formaldéhyde provoque des irritations des yeux et des voies respiratoires, et accroît le risque de pathologies asthmatiques et de sensibilisations allergiques, même à faible dose.
Des perturbateurs endocriniens en pagaille
Derrière la mention « sans repassage », une autre molécule : les composés perfluorés (PFC), telles que les fibres téflon. Grâce à ces tensio-actifs, les graisses et l’humidité pénètrent plus difficilement dans les fibres. Et les vêtements sont plus faciles à nettoyer et à repasser. Ces composés merveilleux, qui peuplent nos gore-tex sont malheureusement des perturbateurs endocriniens, provoquant problèmes d’infertilité ou de développement, cancers, déficits immunitaires ou perturbations du développement neurologique. De nombreux textiles contiennent par ailleurs des retardateurs de flammes [1]. Pour éviter qu’ils ne prennent feu rapidement, les articles sont traités avec un mélange de substances, regroupées sous le nom de polybromodiphényléthers (ou PBDE).
Une fois passées dans le corps humain, on retrouve ces substances chimiques persistantes jusque dans le sang des cordons ombilicaux [2] . Elles altèrent l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le comportement des animaux de laboratoire, même à des doses minimes ! Certaines de ces substances, présentes dans les vêtements de nuit (mais aussi matelas, fauteuils et rideaux) sont des perturbateurs endocriniens. Et n’oublions pas les métaux lourds, qui permettent de faire briller les vêtements et de les teindre efficacement. Ou encore les nano-matériaux, notamment le nano-argent, qui élimine efficacement les microbes. Et que l’on retrouve dans les chaussettes ou vêtements de sport, à cause de leurs propriétés anti-tâches et anti-odeurs, alors même que l’on ignore les effets sanitaires réels de ces nouvelles technologies.
Les travailleurs, premières victimes
Inhalés, ingérés ou passant à travers la peau, ces polluants touchent d’abord les salariés qui confectionnent les articles textiles. Mais il a aussi des modes indirects d’intoxication, souligne Jerôme Frignet, chargé de la campagne Detox à Greenpeace : « Une large part des polluants part dans l’eau au moment du lavage. La fin de vie de ces vêtements — brûlés ou enterrés — entraîne aussi des relargages de polluants dans l’écosystème. »
En Inde, dans la ville de Tirupur, célèbre pour ses teintureries, les ouvriers utilisent des colorants azoïques (interdits en Europe) ou chlorés. Ils manipulent ces produits et les dissolvent dans l’eau sans aucune protection. Selon les médecins locaux, rencontrés par Inge Alteméier et Reinhard Hornung, auteurs du documentaire « Du Poison dans nos vêtements », le nombre de personnes atteintes de cancer a doublé ces 10 dernières années dans la région. « Les gens souffrent ici de cancers des organes internes – reins, estomac, œsophage, col de l’utérus, sein », détaille l’un des cancérologues.

Deuxième étape toxique : les lieux d’embarquement et de réception des chaussures et vêtements. Dans les grands ports européens où débarque chaque semaine près d’un million de containers, les travailleurs respirent des quantités de substances organiques chlorées, destinées à désinfecter la marchandise et à éradiquer les parasites (champignons, rongeurs,...). A Hambourg, la médecine du travail a découvert que la moitié des containers en provenance d’Asie contenaient ces substances. Les mesures de la qualité de l’air des containers sont aléatoires, et non obligatoires. Au Havre, les douaniers se sont insurgés contre les quantités de vapeur qu’ils respirent en ouvrant les containers. Pour l’instant, les recommandations se limitent à laisser le container ouvert le temps que les vapeurs toxiques s’échappent...
370 fois la dose autorisée
Parmi les substances cachées dans nos placards, certaines sont totalement interdites. D’autres ont un usage règlementé, avec des seuils autorisés – comme le formaldéhyde, les phtalates ou les métaux lourds. Mais ces seuils sont régulièrement dépassés. Dans une enquête réalisée en 2012 [3], Greenpeace a trouvé dans des vêtements pour enfants des doses de phtalates 370 fois supérieures à la norme en vigueur pour les articles destinés aux enfants ! Utilisés pour assouplir les plastiques, ces perturbateurs endocriniens notoires sont souvent présents sur les dessins, inscriptions et décorations collés sur les pulls, tee-shirts, casquettes ou pyjamas.
Autre découverte de l’ONG : des éthoxylates de nonylphénol (NPE), dont la dose pouvait atteindre 45 000 ppm (partie par million), pour 1000 ppm autorisées ! Utilisés comme détergents, les NPE sont déversés dans les égouts lors du lavage des vêtements. Ils se décomposent alors en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique, bio-accumulable et perturbateur endocrinien. Identifiés par Greenpeace grâce à des contrôles complexes et coûteux, ces produits passent régulièrement nos frontières incognito. Les contrôles sont insuffisants, du fait d’un manque de moyens humains et matériels. D’autant que la présence des toxiques n’apparaît pas sur les étiquettes...
Des coupables jamais inquiétés
Alimenté en France par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le système d’alerte européen Rapex publie chaque semaine un bilan des produits de consommation dangereux. Dans son rapport 2011, textiles, vêtements et articles de mode arrivent en tête, avec 27% des notifications, juste devant les jouets (21%), puis les moteurs (11%). Quand ils apparaissent dans la système Rapex, les articles sont généralement retirés « par les acteurs économiques eux-mêmes ». Qui ne sont pour autant jamais inquiétés.
« Si les produits sont fabriqués en Union européenne, où s’applique la réglementation Reach, un particulier ou une association qui découvrent des dépassement de seuils de substances chimiques utilisées peut attaquer la marque, détaille Jérôme Frignet. Mais si le produit est fabriqué hors Union européenne, comme c’est le cas pour un grand nombre de produits textiles, cette réglementation ne s’applique pas ! » Et « tous les Etats-membres ne signalent pas les articles défectueux », déplore le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), qui estime que Rapex « mériterait d’être renforcé ».
Des entreprises qui tiennent à leur image de marque
Le Beuc réclame aussi une vigilance particulière envers les perturbateurs endocriniens. Pour Greenpeace et le Réseau environnement santé (RES), les demandes sont plus radicales : il faut les interdire. La délimitation de doses limites (comme le fait souvent la directive européenne Reach [4]) ne vaut pas pour ces substances, estiment les deux organisations.
« On reste sur le principe qui dit que "la dose fait l’effet", mais c’est injustifiée pour les perturbateurs endocriniens », explique Gilles Nalbone, chercheur à l’Inserm et membre du RES. Pour ces produits, le moment d’exposition est tout aussi important que la dose : « Les périodes de vie in utero étant particulièrement vulnérables. » Pour lui, la réduction globale de l’exposition à ces substances, qui menacent nos capacités reproductrices, est urgente. Sur cette question, il estime que la France « est plutôt en avance. Elle a été la première à interdire le bisphénol A par exemple. Et une loi est en préparation pour généraliser l’interdiction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Cette façon de cibler une famille de polluants, c’est tout à fait nouveau ».

Les entreprises seront-elles d’accord ? Suite à la campagne Detox menée par Greenpeace à l’automne, des marques comme Benetton, Mango, Esprit ou Levi’s se sont engagées sur des échéanciers précis pour éliminer les produits incriminés. « Aucune d’entre elles n’a envie d’apparaître en tête de gondole de notre prochaine campagne. Leur image de marque est capitale. Et leur cible, les ados, sont très sensibles aux campagnes lancées sur les réseaux sociaux », explique Jérôme Frignet de Greenpeace. La marque Zara, premier vendeur de vêtements au monde, a assuré à Basta ! qu’elle travaille depuis des années dans cette direction. La page dédiée de son site ferait presque rêver, tant les objectifs sont ambitieux...
Réduire la pression sur les producteurs
Inditex, propriétaire de la marque Zara, « s’engage d’ici 2020 à encourager un changement systémique, c’est-à-dire social et politique, pour atteindre l’objectif de « zéro rejet » de substances dangereuses (dans la chaine de production et dans tout le cycle de vie des produits) en une génération, ou moins », peut-on y lire. Comment la marque compte-elle s’y prendre pour financer ces changements radicaux ? Osera-t-elle ponctionner son milliard d’euros de bénéfices net (chiffre de 2010), en hausse de plus de 30% en un an ? « Nous jugeons cet engagement crédible », précise Jérôme Frignet. Qui espère que l’engagement de grandes marques influenceront leurs collègues. Côté grande distribution, où s’achètent une grande partie des vêtements consommés en France chaque année, silence radio. Ni Auchan, ni Carrefour n’ont donné suite à nos (nombreuses) sollicitations.
Les grandes marques se savent sous surveillance. Mais elles ont aussi appris à ruser. La technique hautement toxique du sablage de jeans, qui permet de leur donner ce côté délavé très tendance, est toujours pratiquée, malgré les promesses, rappelle Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif « De l’étique sur l’étiquette ». « Le sablage a été interdit en Turquie, où la mobilisation a été rapide et efficace. Mais il se développe au Bangladesh. Des systèmes de vérifications vraiment performants sont donc nécessaires. » Autre piste : assouplir la demande. « Les donneurs d’ordre ne peuvent pas ignorer qu’en demandant les mêmes produits, aux mêmes coûts dans les mêmes délais, ils autorisent implicitement la poursuite de l’utilisation de techniques ou de produits soi-disant interdits. »
Repenser nos modes d’habillement
Avoir des vêtements sans dangers implique de renoncer à certains standards. « Vous ne trouverez pas chez nous de vêtements d’un blanc immaculé, impossible à obtenir sans utilisation massive de produits chimiques », détaille ainsi Sabrina Cherubini, directrice marketing chez Ekyog, qui travaille depuis 10 ans sur la construction de filières textiles éthiques et sans produits chimiques. « Pour les imprimés, nous nous passons de plastisol (qui contient des phtalates, ndlr). Mais la technique que nous avons sélectionnée suppose trois passages en machine au lieu d’un seul. Nous allongeons donc les délais pour nos fournisseurs. Et payons trois jours de travail au lieu d’un. » Les coûts des produits textiles proposés par Ekyog ou encore Bleu Forêt (une entreprise située dans les Vosges qui fabrique des collants et chaussettes) « pourraient diminuer si tout le monde s’y mettait », assure Sabrina Chérubini.
Impossible de poursuivre l’achat effréné d’habits, en les passant simplement en coton bio, et colorants sans chimie de synthèse. « Si plusieurs milliards de gens voulaient des bluejeans en fibre naturelle teintée avec des colorants naturels, l’humanité devrait dédier des millions d’hectares à la culture de l’indigo et du coton uniquement pour satisfaire cette demande – des hectares nécessaires à l’agriculture », précisent Michael Braungart et William McDonough dans leur ouvrage Cradle to cradle, recycler à l’infini. « Il faut sans doute repenser nos modes d’habillement, avance Gilles Nalbone. Nous avons certes des vêtements high tech, en grande quantité et pour pas cher, mais on en paie le prix fort ensuite, en terme de santé. Évidemment, on touche là à notre modèle de société, et il y a beaucoup à faire. »
Nolwenn Weiler (@Nolwenn Weiler sur Twitter)
Photo : © George Nikitin / Greenpeace et © Ivan Castaneira / Greenpeace

Notes

[1] Voir Les fringues qui tuent, synthèse de l’association Santé environnement France.
[2] Voir Les toxiques en héritage, de Greenpeace, 2005.
[3] L’enquête de Greenpeace a porté sur 20 marques de vêtements, et a inclus des tests sur 141 produits vendus par des enseignes connues et reconnues de la mode, comme Zara, Calvin Klein, Mango, Tommy Hilfiger ou encore Vero Moda.
[4] Règlement sur l’enregistrement, l’évaluation, et l’autorisation et restriction des produits chimiques.

Mais, passons, parce des citoyens tentent de s'organiser pour se passer des banques. Et, ce type d'initiative qu'il faut multiplier pour pouvoir un jour se passer des industries et conglomérats qui nous empoisonnent et tentent à travers des lois nous obliger ad eternam à ne pas pouvoir se passer de leurs services.

(source : ActuWiki)

Emprunter sans les banques… ça peut rapporter gros!

Sur le site internet Prêt d’Union, qui organise des crédits de particulier à particulier, l’emprunteur paie moins cher et le prêteur fait un placement rentable.
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Un an après sa création, le pari de Prêt d’Union est tenu. Il a convaincu prêteurs et emprunteurs d’entrer en relation par l’intermédiaire de son site internet de crédit de particulier à particulier.
Si au total, 10 millions d’euros d’encours de crédits ont été effectivement conclus, le site a reçu l’équivalent d’1 milliard d’euros de demandes en  un an. Preuve que la formule intéresse. « On ne fait que du crédit amortissable, pas de revolving, y compris sur les petits montants. Et les intérêts versés vont directement dans la poche de l’investisseur », précise le co-fondateur et président du directoire Charles Egly, qui revendique des taux de crédit « très compétitifs ».
Les taux d’emprunt ont baissé début novembre
« Les taux ont encore baissé en début de mois » pour les montants inférieurs à 5000 euros, indique Charles Egly, qui représentent 20% des prêts accordés par Prêt d’Union. Le prêt à 24 mois est ainsi au taux annuel effectif global (TAEG, c’est-à-dire tous les frais compris) de 7,14%, le prêt à 36 mois est à 7,39%, à 48 mois à 7,49% et à 60 mois à 7,65%. « Sur les montants de prêts plus élevés, les taux sont plus bas », précise le président ajoutant que sur les autres crédits les taux pratiqués par Prêt d’Union sont en moyenne 1,5 point plus bas que les concurrents. Par exemple, pour 20.000 euros empruntés à 24 mois le TAEG est à 5,28%, 6,08% sur 48 mois ou 6,38% sur 60 mois.
Des revenus attractifs pour les prêteurs
L’opération est également gagnante pour les prêteurs ou investisseurs.  »La rentabilité oscille entre 4 et 5,5% », indique Charles Egly qu’il compare au « taux de l’Euribor 3 mois à 0,19% aujourd’hui » ou à l’assurance vie euros qui va vraisemblablement descendre autour de 2,5% pour bon nombre de contrats.
Quant à la plateforme Prêt d’Union, elle se rémunère sur les frais de dossier qui sont en moyenne autour de 2%. Si bien que le TAEG payé par l’emprunteur correspond au taux d’intérêt, intégralement perçu par le prêteur, auquel s’ajoutent les frais de dossiers, intégralement perçus dès le départ par Prêt d’Union.
Le risque pour l’investisseur apparaît comme très limité. Il ne prête pas à un emprunteur individualisé mais il contribue au financement de l’ensemble des crédits. Les crédits étant mutualisés, les éventuels défauts de paiement le sont aussi. « Nous avions estimé que les défauts de paiement impacteraient d’environ 1% par an la rémunération des investisseurs, en réalité ces défauts sont actuellement à 0,2% pour l’ensemble des emprunteurs, sachant que c’est en général au lancement que les établissements de crédits ont le taux de défaut de paiement les plus élevés. Donc notre taux de défaut est très bas », indique le président de Prêt d’Union.
De plus, « les investisseurs voient le versement de leurs intérêts », indique Charles Egly qui cite en exemple le prêt de 10.000 euros sur 5 ans. « Au bout de 2 an et demi 50% du capital et des intérêts ont été versés. Cet argent peut être retiré », ajoute-t-il.
Des conditions de souscription strictes
« Seulement 25% de demandes sont pré-acceptées après le questionnaire en ligne », explique le co-fondateur et président du directoire Charles Egly. Les refus sont par exemple liés au non respect des conditions d’âge (pour les moins de 18 ans ou les plus de 70 ans) ou au dépassement du « disponible budgétaire ».
Sur ces 250 millions d’euros de demandes de prêts pré-acceptés, 50 à 75% ne vont pas jusqu’au bout de la procédure de renvoi du dossier. Car une fois la demande effectuée sur internet et pré-acceptée, il faut renvoyer les 7 justificatifs exigés par courrier. « Nous demandons plus de justificatifs que les établissements de crédit habituels », reconnait Charles Egly. Une fois le dossier complet, la réponse est donnée en 24h, affirme-t-il.
Qui sont les prêteurs et les emprunteurs ?
Les prêteurs sont des internautes actifs qui pratiquent la comparaison sur internet et sont à l’affût de la bonne affaire. En « forte proportion » ils appartiennent à la tranche d’âge 30-40 ans et viennent des principales régions (Ile-de-France, Rhône Alpes, Provence Alpes Cote d’Azur en tête). Le montant moyen est de 9000 euros. Environ 30% des emprunteurs prennent un crédit pour financer un véhicule (voiture, moto, bateau) et 25% des travaux d’amélioration du logement ou des dépenses d’équipement (électroménager, etc).
De leur côté, les prêteurs sont actuellement environ 500. Ils sont aussi des internautes actifs. Ils sont le plus souvent clients d’une banque en ligne, ils ont un compte titre et « boursicotent » en ligne. Ils ont un profil patrimonial et paient souvent l’impôt de solidarité sur la fortune. Ils investissent 18.000 euros en moyenne mais quelques uns sont de gros prêteurs à plus de 100.000 euros. L’un d’entre eux a même placé plus de 600.000 euros sur la plate-forme Prêt d’Union.
Une forte croissance des crédits attendue
Le rythme d’octroi des crédits est de 1,5 à 2 millions d’euros par mois actuellement. Prêt d’Union prévoit de passer progressivement à 5 millions en juin 2013 et entre 7 et 10 millions par mois d’ici fin 2013, grâce notamment à une augmentation de son budget marketing et à un développement des partenariats avec des sites de commerce en ligne. Il vise l’équilibre financier à la fin de l’année prochaine.

source : La Tribune

A bientôt.
René.

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