vendredi 15 février 2013

Salut aux militants de Notre-Dame-des-Landes. Ils ont besoin de recevoir de l'alimentation. Sucre, riz, sel, pommes de terre, enfin, tout ce que vous pouvez ou un peu d'argent pour qu'ils achètent eux-même.. Soutenez_les, nous l'avons fait !

Et, si, nous faisions la même chose pour la Banque Centrale Européenne, la banque centrale canadienne et partout ailleurs où Goldman Sachs a fait nommer ses sbires à la tête d'institutions financières.

(source : les Moutons Enragés)

Nouvel Ordre Mondial : un avocat italien demande au procureur de Rome d’enquêter sur le groupe Bilderberg

Traduit de l’anglais par Résistance 71
Bilderberg Group
© Inconnu
Alfonso Luigi Marra accuse l’organisation secrète d’avoir comploté pour sélectionner Mario Monti comme premier ministre.
L’avocat italien Alfonso Luigi Marra a demandé au procureur de Rome d’enquêter sur le groupe secret Bilderberg pour activité criminelle, questionnant le fait de savoir si la réunion de 2011 en Suisse de cette organisation élitiste a mené à la sélection de Mario Monti comme premier ministre de l’Italie.
Le groupe Bilderberg est une réunion annuelle d’environ cent-vingt personnes les plus influentes au monde, provenant des milieux de la politique, des affaires, de la banque, des universités, des médias et même des familes royales. Les rapports de presse minimisent de manière routinière la signifiance réelle de cette réunion, malgré le fait qu’elle a prouvé à maintes reprises son statut de créatrice politique et qu’elle n’est pas une « simple réunion de babillages », comme certains ont caractérisé les activités du groupe Bilderberg.
La demande de Marra au procureur de la république de Rome pour qu’il fasse enquêter sur le groupe (version italienne ICI), identifie l’organisation comme étant « un gouvernement mondial secret cherchant à déstabiliser les démocraties au moyen du carnage » et qui a comptée sur une « collusion institutionnelle » pour conserver son agenda secret.
Marra cite l’article 18 de la Constitution italienne, qui bannit explicitement toute société secrète de s’engager dans des activités politiques.
Etiquetant le groupe comme « une confrérie unique et illégale » d’élististes qui se considèrent être « au-dessus des lois », Marra montre du doigt le groupe Bilderberg pour être à l’origine de guerres, d’effondrements économiques, d’armer des dictateurs, toutes activités qui « constituent une violation ouverte et évidente, c’est le moins qu’on puisse dire, d’articles du code criminel ».
Marra demande expressément au procureur d’enquêter sur le Bilderberg pour s’être engagé dans des activités illégales « avec une référence particulière à la légalité de la conduite de Mario Monti en tant que membre du groupe Bilderberg ». Et « une évaluation sur le fait de savoir s’il y a des connexions entre certains politiciens qui étaient à la réunion de St Moritz en 2011 et sa nommination comme président du conseil ».
Mario Monti, un ancien conseiller international pour la banque Goldman Sachs, président pour l’Europe de la commission trilatérale fondée par David Rockefeller et également membre du groupe Bilderberg, a assumé les fonctions de premier ministre de l’Italie après la démission de Silvio Berlusconi en Novembre 2011.
Le cabinet de Monti était entièrement constitué de bureaucrates non-élus, faisant monter les accusations que Monti n’était que le dernier d’une liste de technocrates anciens employés de Goldman Sachs à être sélectionné de manière non-démocratique afin de contrôler les économie européennes.
Monti a participé au meeting Bilderberg de 2011 à St Moritz en Suisse durant lequel il est suggéré qu’un accord a été atteint pour le faire nommer à la succession de Berlusconi. La réunion ayant eu lieu en Juin, cinq mois avant que Monti n’ait été nommé premier ministre, si des preuves de cela étaient découvertes par le procureur, ceci indiquerait clairement qu’il y a eu collusion pour sécuriser la position de Monti.
Il y a bien d’autres exemples du comment le Bilderberg a influencé des évènements mondiaux majeurs par avance, sélectionnant des présidents et des premiers ministres de manière régulière dans un mépris total du processus démocratique.
En 2009, le président du groupe Bilderberg Etienne Davignon s’était même vanté du fait que la monnaie unique européenne l’Euro, était née du cerveau du Bilderberg. L’ancien premier ministre belge Herman Van Rompuy a été sélectionné pour son rôle de président de l’Union Européenne quelques jours après sa participation à un dîner réunion du groupe Bilderberg en Novembre 2009.
En 2010, l’ancien secrétaire général de l’OTAN et membre du groupe Bilderberg, Willy Claes, a admis que les participants aux réunions Bilderberg sont requis de faire appliquer les décisions qui sont formulées durant la conférence annuelle de ces personnalités puissantes. Dans ce cas, ceci violerait les lois dans bon nombre de pays, lois qui interdisent à des politiciens d’être influencés par des agents étrangers au cours de réunion secrète (NdT: la loi Logan – Logan Act – aux Etats-Unis par exemple est explicite à ce sujet et pourtant combien d’hommes et de femmes politiques ont-ils assisté à ces réunions sans avoir jamais été inquiétés ?…)
Pendant la réunion de 2011 à St Moritz, Dominique Baettig, un membre important d’un des plus grands partis politiques suisse, a essayé de confronter d’autres politiciens suisses participant à la reunion secrète et avait demandé une enquête parlementaire sur les activités de ce groupe.
Via sott.net

Attention, mes chers lecteurs, il faut se défendre et il faudrait que fleurissent des initiatives comme celle de cet avocat italien.
Parce que si, nous, nous défendons pas, l'Europe qui est pourrie par la présence des lobbies qui lui dicte ses lois et dont la plupart de ses fonctionnaires leur sont redevables, ils finiront par privatiser l'eau.
Ils finiront, si, nous les laissons faire, par nous voler "L'EAU", donc, l'accès à l'eau. Bon, pour l'accès, c'est déjà fait, demander aux grecs !

(source : Basta !"

Initiative citoyenne

Privatisation de l’eau : la Commission européenne sous pression

Par Sophie Chapelle (13 février 2013)
    Le droit à l’eau et à l’assainissement deviendra-t-il une priorité politique en Europe ? Lancée le 10 mai 2012, l’initiative citoyenne européenne « L’eau est un droit humain » a déjà recueilli plus d’un million de signatures. La partie n’est pas encore gagnée : il faut également que le minimum requis par pays soit atteint. Début février, seules 2 320 signatures pour la France étaient collectées, alors que le seuil est fixé à 55 000 signatures. Si les initiateurs de cette campagne [1] parviennent à rassembler le nombre minimum de signataires dans au moins sept pays membres, la Commission européenne devra examiner cette initiative citoyenne (ICE) – et faire le choix, peut-être, de la transcrire en proposition législative (lire également notre article).
    L’un des objectifs de cette ICE est d’exclure les services de l’eau de toute libéralisation. « Cet outil a pour but de faire évoluer la mentalité qui prévaut au sein de la Commission européenne, d’une démarche fondée sur le marché vers une approche basée sur les droits et centrée sur la notion de service public » écrivent les initiateurs. Dans un précédent article, Basta ! mentionnait un courrier dans lequel la Commission européenne reconnaissait explicitement son soutien à la privatisation des services de l’eau, imposés notamment en Grèce et au Portugal dans le cadre des plans de sauvetage. « L’eau est une ressource naturelle limitée et un bien public fondamental pour la vie et la santé, rappelle le comité citoyen de l’ICE. Il s’agit d’un monopole "naturel" qui doit être exclu des règles du marché intérieur ».
    Alors que près de deux millions de personnes en Europe ne disposent pas de services d’eau et d’assainissement adéquats, les initiateurs de l’ICE demandent également que l’Union européenne encourage l’application nationale de ce droit humain, en fixant des objectifs contraignants à tous les États membres pour aboutir à une couverture universelle. La Fédération syndicale européenne des services publics, en collaboration avec d’autres organisations, continue de faire campagne « afin d’envoyer un message fort à la Commission européenne ». Le recueil des signatures sera clôt le 10 mai 2013.
    Pour signer la pétition : cliquer ici
    Lire aussi : Gestion de l’eau : quand le service public est plus efficace que le business privé

    Notes

    [1] Aqua Publica Europea, le Réseau européen anti-pauvreté (EAPN), le Bureau européen de l’environnement (BEE), l’Alliance européenne de santé publique (EPHA), la Fédération syndicale européenne des services publics, la Confédération européenne des syndicats, l’Internationale des services publics (PSI), Social Platform, Women in Europe for a Common Future.

    Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
    René.

    PS : Il faut toujours se battre ensemble, mes chers lecteurs et surtout, toujours y croire.

    (source : Oxfam France)

    Commerce et agriculture

    Sous la pression d’Oxfam France, des banques reculent !

    le 14 février 2013
    A peine lancée, notre campagne "Banques : la faim leur profite bien" fait déjà plier les banques !
    La BNP Paribas nous a annoncé mardi 12 février qu’elle s’engageait à suspendre immédiatement les souscriptions sur le fonds Parvest World Agriculture, l’un de ses fonds les plus contestables : d’un montant de 263 millions d’euros, ce fonds est indexé à 100% sur le cours de matières premières agricoles. La banque s’est également engagée à fermer son fonds ETF Ultra Light Energy, de plus de 46 millions d’euros, indexé à plus de 40% sur les matières premières agricoles.
    Par ailleurs, la BNP Paribas nous a adressé un courrier officiel, suite au lancement de la campagne et à la publication de notre rapport Ces banques qui spéculent sur la faim
    De son côté, le Crédit agricole s’est engagé à fermer entre le 1er mars et la mi-avril 2013 les trois fonds indiciels qui permettaient à ses client de spéculer sur les matières premières agricoles.
    Les responsables du groupe Axa, également visé par notre rapport Ces banques qui spéculent sur la faim, n’avaient pas répondu à nos demandes de rendez-vous avant sa publication, mais nous ont finalement contactés dès que la campagne a été lancée.
    Le groupe financier Barclays, premier acteur européen sur le marché dérivé des matières premières agricoles , a lui aussi annoncé mardi cesser "de négocier à des fins de spéculation les matières premières alimentaires, telles que les produits agricoles". En 2011, Barclays capital a engrangé 550 millions de dollars grâce aux produits dérivés agricoles.
    Les médias se sont eux aussi emparés du sujet : Libération y consacre, sur une pleine page, un excellent article ; Clara Jamart, responsable de plaidoyer sur les questions agricoles a été interviewée sur France Info ; Le Monde et 20 Minutes ont également consacré un article au sujet. Nous avons même été cités au cours de l’émission Mots croisés… Sans compter une dépêche AFP reprise par de très nombreux sites !
    Des résultats incroyables en si peu de temps ! Avec votre soutien, nous pouvons obtenir beaucoup plus des banques, pour qu’elles mettent fin à leurs activités qui mettent en péril le droit à l’alimentation des populations du Sud !

    Vous êtes les voix nous donnant la force d’agir et c’est grâce à votre appui que le monde peut changer. Alors, si vous souhaitez vous mobiliser autrement, vous pouvez aussi nous soutenir financièrement.
    Merci !




    Aucun commentaire: