mardi 6 mars 2012

Salut à sarko, l'ami des banquiers qui continue à nous rouler dans la farine. Il serait temps qu'ils disent, "j'ai vu, j'ai vaincu, maintenant, il est temps que je me tire !"

Ainsi donc, mes chers quatre lecteurs, nos banques vont concurrencer le crédit au Brésil en en offrant de moins chers que ceux proposés par les banques brésiliennes. En fait, ils font le coup des poulets subventionnés européens qui ont coulé la production locale en Afrique de l'ouest par des prix plus bas que la production locale.
C'est exactement la même puisque nos banques ont obtenue des prêts à 1% par la BCE pour les réinvestir à des taux plus élevés dans l'économie réelle européenne.
En France, on n'a pas vu la couleur de cet argent.
D'abord parce qu'elles les ont reprêté à la BCE et ensuite, aux Etats, surtout pas réintroduit dans le circuit économique des pays européens.
Et, maintenant, on apprend que ces mêmes banques les introduisent....dans les économies des pays émergents dont le Brésil.
C'est faire exactement le coup du poulet avec pour conséquence, "ruiner" les banques brésiliennes.

(source : Wikio en ligne, actualité brésil,05/03)

"Merkel réplique aux inquiétudes du Brésil sur le "tsunami monétaire"

La chacelière allemande Angela Merkel a estimé lundi que si le Brésil s'inquiétait du "tsunami monétaire" déclenché en Europe face à la crise, les pays développés étaient eux préoccupés par la question des "mesures protectionnistes".
S'adressant à la présidente brésilienne Dilma Rousseff, invitée à inaugurer le salon des hautes technologies Cebit de Hanovre (nord-ouest), Mme Merkel a déclaré: "Nous allons discuter de la crise et des préoccupations que chacun a. La présidente a parlé d'un +tsunami de liquidités+ qui la préoccupe. Nous de notre côté regardons où sont les mesures protectionnistes".
Le Brésil a par exemple pris en septembre dernier la décision d'augmenter la taxe sur les voitures importées.
"Nous sommes préoccupés par ce tsunami monétaire (que causent) les pays développés", avait déclaré jeudi dernier Mme Rousseff dans un discours aux chefs d'entreprises et aux dirigeants syndicaux.
La chef de l'Etat brésilien a déploré que les pays riches répondent à la crise en abaissant le coût du crédit et en maintenant des taux d'intérêts bas. Selon elle, ces capitaux bon marché prennent le chemin du Brésil, dont la monnaie est forte et les taux d'intérêts élevés.
Le Brésil estime que cette "guerre des changes" renchérit ses produits tout en diminuant les prix de ceux venus d'Europe ou des Etats-Unis."
Mme Merkel a de manière plus générale appelé à plus de confiance entre les partenaires du G20, où les plus puissantes économies développées cohabitent avec les pays émergents.
"Nous devons pouvoir nous faire confiance et nous reposer sur des conditions équitables" d'échanges économiques, a dit la chancelière."

Pourtant, nos banques françaises nous exploitent à fond la caisse. Alors, pourquoi chercher à ruiner les banques des pays émergents ?
Par exemple, nous trouvons dans le Canard Enchaîné du 25 février 2012 :

"En comparaison, la santé des grandes banques françaises paraît insolente. BNP Paribas, malgrè la crise de la dette grecque qui l'a obligée à passer 3;4 milliards de provisions, affiche un résultat de 9,5 milliards d'euros. Quant à la Société Générale, malgré de jolies claques dans ses activités de financement et d'investissement, elle a encore gagné 4,3 milliards d'euros, contre 5,7 en 2010.
Comment s'expliquent ces différences ?
Par deux raisons soigneusement dissimulées dans les bilans de ces établissements. Les banques hexagonales ont moins souffert de la crise des subprimes américaines et moins spéculé sur les marchés que leurs homologues britanniques. Mais, surtout, elles ont mieux rentabilisé leurs agences et leur clientèle :
60% du résultat d'exploitation de la BNP comme de celui de la Société Générale proviennent de leur réseau. Mieux, leur marge, dans la banque de détail, comme l'a calculé "Challenges" (23/2), frôle les 23%.
Un taux jamais atteint.
Preuve que les frais bancaires, les agios, les dates de valeur et autres joyeusetés à la charge des clients particuliers présentent encore un intérêt.
Du moins pour les banques françaises."

On est content de le savoir, mes quatre chers lecteurs, les banques nous "volent".
Et, pour cela, elles ont été condamnées.
Sauf que ce gouvernement leur a encore fait une fleur.

"La cour d'appel de Paris vient d'effacer l'amende record de 385 millions d'euros que l'Autorité de la Concurrence avait infligée en 2010 aux onze plus grandes banques de détail françaises. Lesquelles ont prélevé pendant cinq ans une taxe de 4,3 centimes sur chaque chèque pour frais de traitement informatisé, alors que ce nouveau processus leur permettait en fait de réalise des économies !
Autant en moins pour le Trésor Public?
Pas grave, l'Etat, comme chacun sait, est riche à milliards."

Donc, deux questions me viennent à l'esprit :
1) Quand sarko arrêtera-t-il d'avantager les banques plutôt que les citoyens .
2) Est-ce que la BCE et Merkel peuvent nous expliquer pourquoi l'argent accordé aux banques sert à financer l'économie brésilienne entre-autre et non pas l'économie européenne ?
Car Angela Merkel est au courant puisqu'elle en a discuté avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff.
Donc, elle ment !
Elle ment à l'Europe entière !
Et, ça, qui appelle à la réélection de sarko en France.
Mais, s'il vous plaît, arrêtez de nous prendre pour des pauvres tarés. La Banque Centrale Européenne sait parfaitement ce que les banques font avec les prêts octroyés, les gouvernements européens aussi.
Alors, si, les banques refusent de réinjecter des prêts qui ont été conditionnés "verbalement pour cela", comment la croissance pourra redécoller en Europe.
Je ne sais pas moi,je suis peut-être le dernier des cons, mais, je ne comprends pas.
Sarko ou Merkel, pourraient sans doute me l'expliquer.
A moins que vous, mes chers quatre lecteurs, le puissiez ?
J'attends votre réponse et sur ce, aujourd'hui, je fais court, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

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