jeudi 22 mars 2012

(blog à finir et à corriger)

Bof, pas vraiment inspiré par l'actualité. Dirons-nous que la plus chaude, il y en a d'autres qui s'en occupent.
Mais, passons.
Par contre, dans les sondages Jean Luc Mélenchon augmente au niveau des intentions de vote. Personnellement, je n'ai pas besoin des sondages pour le savoir.
Par contre, je me demande dans quelle mesure ce constat tardif peut-être utilisé par l'Ump.
C'est vraiment, le grand cirque, ces sondages. Tout le monde les attend, alors que les médias, l'Elysée en commandent chaque jour pour nourrir leur verve.
A se demander, si, ils auraient quelque chose à dire, si, les sondages n'arrivaient quotidiennement.
C'est vrai, que si, ils n'existaient pas, nos journaleux n'auraient rien à dire.
C'est pitoyable cette valse des sondages dont on peut mettre en doute la pertinence ou la non orientation.
Parce qu'entre-nous, d'autant, on peut faire dire ce que l'on veut au chiffre (demandez aux grecs), on peut interpréter les réponses, surtout, si, les questions sont fermées, comme on veut.
Donc, les sondages, euh, ce n'est pas ma tasse de thé.
En attendant, restons vigilant. Donc, un petit rappel sur le gaz et pétrole schisteux en France, car, la compagnie Total tente de nous la faire à l'envers avec son copain sarko.

(source : énergie.com)

"Schistes bitumineux : La France n'est pas épargnée

Schistes bitumineux : La France n'est pas épargnéeAprès s'être attaqué au lobbying du nucléaire, Greenpeace dénonce une nouvelle fois la production de pétrole à partir des schistes bitumineux contenus dans des couches épaisses d'argile et renfermant du pétrole dans ses pores.
"Comme les conditions d'écoulement sont très difficiles car la perméabilité est très faible, l'extraction et la production d'un tel pétrole nécessite d'énormes quantités d'énergie" précise l'ONG. En effet, il faut aller chercher cette substance brunatre à 2.500 m de profondeur en fissurant la roche dans laquelle elle est emprisonnée, en injectant de l'eau à très haute pression et des produits chimiques.
Dans tous les cas, Greenpeace estime comme "une aberration énergétique, climatique et environnementale, les schistes bitumineux". Tout comme les sables bitumineux, le coût de transformation en pétrole demeure très élevé. Aussi, les "pétroliers, opérateurs ou prospecteurs parient sur un prix du baril toujours plus élevé pour rentabiliser leurs investissements" ajoute t'elle.

La France n'est pas épargnée !

On en parle peu, mais la France pourrait également être concernée par ce genre d'opération à l'avenir. En effet, des schistes bitumineux sont présents en Ile de France, en Picardie et en Champagne-Ardenne. En décembre 2010, les réserves étaient évaluées, par le ministère de l'énergie à près de 65 milliards de barils.
"Si le gouvernement français donne son feu vert à toutes les demandes de permis d'exploration en cours à ce jour, ce sont plus de 65 000 km² qui pourraient faire l'objet de prospections, de schistes bitumineux et de gaz de schistes" indique Greenpeace dans un communiqué.

Là où il y a du pétrole, il y a aussi du gaz !

Outre les schistes bitumineux, des projets d'exploitation de gaz de schistes sont en cours. Les gaz de schiste sont au gaz ce que les sables et schistes bitumineux sont au pétrole. Ainsi pour extraire le gaz de la roche, de grandes quantités d'eau, de composants chimiques et de sable, doivent être injectées pour disloquer la roche et libérer ainsi le gaz. C'est la « fracturation hydraulique ». "En cas de fuite, ces produits chimiques peuvent s'infiltrer, notamment dans les nappes phréatiques souterraines" dénonce encore une fois l'ONG.
En France, on trouve des gaz de schistes notamment dans le sud-est de la France, où ceux-ci forment un grand V de Mende à Valence en passant par Montpellier. En décembre 2010, les réserves étaient évaluées, par le ministère de l'énergie, à près de 2.000 milliards de m3. Des permis ont été attribués à l'Américain Schuepbach Energy pour le permis de Nant (Hérault, Aveyron, Gard) et à Total pour celui de Montélimar (Drôme).
Parmi les acteurs des schistes bitumineux on trouve Vermilion, une entreprise canadienne déjà présente pour l’extraction de pétrole conventionnel dans le Bassin parisien, premier producteur de pétrole en France. On trouve également Toreador Resources Corporation et Hess Oil France."

Car, soyez en sûr, mes quatre chers lecteurs, sarko, comme il a utilisé le Grenelle de l'environnement, juste en pensant récupérer des voix, n'a plus rien à perdre, il va donc revenir vers ses amis naturels, les grosses entreprises, dont Total.
Total qui est à la pointe du combat de l'exploitation aux Etats-Unis et maintenant en Chine.

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