lundi 7 juin 2010

Salut, les compagnons du coquelicot. Pour en arriver à nos fins, c'est à dire la disparition de l'espèce humaine, je vous propose que l'on s'allie à la Corée du Nord et à son président le plus beau, le plus intelligent, le meilleur baiseur et le roi du monde. Qu'en pensez-vous ?

Alors, alors, le Panchem Lama s'est rendu au Tibet.
Bien, et après, il est reparti à Pékin.
Pourquoi Pékin, plutôt que rester chez lui à Lhassa ? Simple, parce qu'il a été nommé par le gouvernement communiste et non selon les rites tibétains.
Une marionnette en quelque sorte de Pékin. Bad !

(source : le quotidien du Peuple)

"Le 11e panchen lama s'est rendu samedi matin au Temple de Jokhang, le plus célèbre monastère de Lhassa, la capitale de la région autonome du Tibet (sud-ouest).

Le Bouddha vivant, âgé de 20 ans, est arrivé au temple avant 06H00 du matin. Il y a été accueilli par de nombreux lamas vêtus de robes pourpres, tenant dans les mains de l'encens tibétain, des bannières de prières et des "hadas", la longue écharpe blanche en soie utilisée par les Tibétains pour présenter leurs meilleurs voeux.

(...)Il a dirigé une cérémonie du chant des sutra, lors duquel le Bouddha vivant et plus de 100 lamas du temple de Jokhang ont prié pour la prospérité et la stabilité du pays et une récolte abondante.

(...)Il passe la plupart de son temps à étudier le bouddhisme à Beijing et a effectué des visites dans les diasporas tibétaines pour des services religieux".

Eh, oui, mes chers trois lecteurs, cette fois-ci, le gouvernement chinois ne fera pas la même erreur qu'avec le Dalaï Lama qu'il avait laissé repartir à Lhassa sans surveillance. Du coup, cet ingrat s'était carapaté en Inde.
Ce Panchem Lama, là, non reconnu par le Dalaï Lama, ne risque pas de faire la même.
Mais, passons joyeusement, après tout, cela ne nous regarde pas.
Considérons plutôt la bio-diversité qui va être détruite par la marée noire de BP aux States. Les idemnités vont être calculées par le gouvernement américain qui va oublier de compter le coût de la destruction de la bio-diversité.
En attendant BP s'apprête à verser 10 milliards de dividende à ses actionnaires. Le gouvernement américain ne pourrait-il pas obliger BP à bloquer cette somme sur un compte au cas où les dégâts ne s'étendent à toute la côte américaine et en prévision qu'ils fassent la même sur l'Europe ?
Eh, oui, mes chers lecteurs, cela serait une bonne leçon car BP s'arrange déjà pour minoriser les dégâts puisque selon la loi américaine, elle ne sera redevable que par rapport à la quantité échappée de barils officiellement reconnus.
Donc, déclaration minorisée de son président.
A mon avis, ces gens-là, il faudrait les pendre !
Car, la disparition de la bio-diversté a des conséquences, notamment sur la possibilité de soigner les humains ou même et c'est moi qui l'affirme de "prolonger la vie".

(source : Valeurs Mutualistes, n°266,p8, mai/juin 2010)

"Pourtant, cette pharmacopée du futur est menacée. Des études destinées à faire progresser le traitement de l'ulcère gastro-duodénal et menées sur des grenouilles ayant la propriété de faire incuber leurs oeufs dans leur estomac, ont ainsi dû être stoppées, car ces espèces rares ont disparu et emporté avec elles leurs secrets".

Et, c'est pourquoi, il est important de préserver la bio-diversité et aussi de créer un délit de "crime écologique" contre l'humanité au niveau de l'ONU pour punir les salauds ?
Le même article donne une réponse :

"Car, l'or vert est loin d'être épuisé; seulement 2% des plantes connues ont été analysées à ce jour !"

Et, je ne vous dis pas concernant le milieu marin que l'homme s'évertue à acidifier joyeusement et là, également, il n'y aura pas de retour possible. Et, toujours à cause du profit et de l'avidité.(source idem, p9)

"Les explorations marines ont commencé dans les années 60/70, et les premiers composés commencent juste à voir le jour. Par exemple, un nouveau médicament (le ziconotide) destiné à traiter les fortes douleurs mille fois plus puissant que la morphine et sans effet d'accoutumance, vient de sortir sur le marché. Il est issu d'un coquillage prédateur, le cône, découvert dans les mers philippines, il y a quarante ans.
(...) Or, l'être humain a tendance à utiliser toutes les ressources naturelles, quitte à ne pas respecter les quotas de pêche (pourtant définis de façon scientifique) ou à pratiquer la pêche à la drague qui racle et détruit les fonds marins. La destruction des récifs coralliens et d'autres écosytèmes marins très riches (mangroves, coraux profonds) entraîne l'élimination d'un grand nombre de réserves de molécules qui auraint pu être intéressantes pour la recherche médicale. Car, elles constituent le point de départ des molécules synthétisées par les chimistes."

Et, voilà, mes trois chers lecteurs, je vous laisse réfléchir jusqu'à quel moment devrons-nous laisser tous ces gens avides d'argent détruire notre environnement ?
Et, surtout quand nous déciderons-nous à les considérer pour ce qu'ils sont : des ennemis !
A bientôt.
René.

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