vendredi 25 juin 2010

"L'orgueil va au pauvre comme la selle à une vache". Proverbe Russe.

Salut à toutes les familles qui ne peuvent plus partir en vacances. Il faut dire que le gouvernement ne fait pas grand chose pour améliorer le pouvoir d'achat. A mon avis, il ne fait rien !

Bon, alors, hier, j'ai été manifesté pour que l'âge de la retraite reste fixer à 60 ans. Parce qu'entre-nous, ce n'est pas en en reculant la limite que le gouvernement va renflouer la caisse.
Déjà, pour faire basique, à 45 ans, vous êtes déjà sur une pente savonneus. Disons que vous avez beaucoup de chance d'être viré. Pour ce faire, il y a plusieurs moyens, d'en celui de vous amener à démissionner par le harcélement moral.
Ensuite, les jeunes rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail et en génèral, c'est les emplois précaires (aidés) qui leur ouvrent les bras. Donc, cotisation retraite, minima du minima.
Donc, d'un côté, les pauvres cloches qui se retrouvent au chômage à partir, disons de 48 ans et dont la pension sera calculée sur les dernières années de cotisation, permettra à la sécu de faire des économies.
Ca, par contre, c'est bien calculé. Bravo Sarko !
Là, où cela dérape, c'est l'entrée tardive sur le marché du travail des jeunes, sans compter que la grande majorité ne sont pas tous des supers Dupont sortant d'une école de commerce.
En génèral, ils sont sans formation.
Ils sont plutôt petits boulots aidés par l'état et cela fait faire des économies au patronnat.
Là, par contre, bravo les patrons !
Sauf que le patronat continue à pleurer sa mère comme quoi les coûts de productions sont trop élevés par rapport à la concurence internationale.
Mais, passons et revenons-en stricto senso à la retraite.
Le gouvernement parie sur une croissance de 2%. On se demande où il a été pêché ce chiffre vu que la conjoncture ne risque pas d'en prendre le chemin. Donc, il a tout faux et prévoit donc sans le dire, une deuxième phase où le système sera à nouveau mis à mal.
Il dira à ce moment là, comme maintenant d'ailleurs, "Ce n'est pas de notre faute, c'est la crise !"
Si, c'était moi, au lieu de "On vit plus vieux, on travaille plus longtemps", je dirais, "les jeunes entrent plus tard sur le marché du travail, ils doivent travailler plus tard pour être sûr d'obtenir une pension décente".
Là, je comprends.
Mais, résumons :
Donc, pas de croissance à 2% (prévisible).
Une économie de la caisse sur la retraite des vieux.
Un moins gagner sur le salaire des jeunes.
Résultat, le gouvernement dira, il faut sabrer dans les dépenses.
Quoi, quoi ! Vous avez dit quoi, mes trois chers et uniques lecteurs ?
Eh, oui, vous répondrais-je, il va falloir sabrer.
Et, comment ce fais-ce ?
Simple, en en diminuant les montants des pensions !
Eh, oui, parce que taxer les transactions financières pour maintenir le système de retraite par répartition qui n'existe pas aux Etats Unis et donc n'a rien à faire en France, ce n'est pas dans l'air du temps.
Et, moi, je vous le dit mes trois chers lecteurs, Sarko est tellement fondu de l'américan way of life qu'il fera tout pour liquider le système de retraite à la française. Et, toutes dénégations de sa part ne seront que fariboles.
D'ailleurs, c'est bien pour ça que l'état en prévision ne participe qu'à une hauteur symbolique de 5 milliards d'euros.
De toute façon, Sarko veut livrer les travailleurs de France les mains menottées au patronat. Comme aux States en quelque sorte !
Naturellement, vous me direz, mes lecteurs, trois fois chers, c'est bien de critiquer, mais, proposition, quid ?
Alors, là, je vous dirais, "C'est facile de votre part. Genre question à trois balles !" Sauf, que là, il s'agit d'une question à 43 milliards d'euros.
Et, qu'est-ce que je gagne dans l'histoire, si, je vous donne la solution....Rien ! Pas un kopec !
Comme, je suis sympa, je vous confirme la piste, "Taxer les transactions financières" et peut-être imposer aux entreprises l'embauche en CDI.
Bon, c'est tout pour aujourd'hui.
Je voulais plus causer à bâtons rompus, mais, je dois à mon grand regret reprendre le boulot.
Je vous dis donc à domani.
René.

PS :L'aquaculture, galère ou l'avenir de l'homme ?
(source : Sciences et avenir)

"Dans la province chilienne d’Aysén, célèbre pour ses fjords, le parc naturel ne protège qu’une partie des côtes. Autour, des fermes de salmoniculture s’installent, relatent des chercheurs de l’Institut Max Planck et de l’Université de Göttingen (Allemagne), partis à l'origine étudier la communication des mammifères marins. Plus au nord, les fermes ont été abandonnées car les poissons meurent d’une maladie virale introduite dans les élevages –l’anémie infectieuse du saumon. La densité des bacs d’élevage, l’usage intensif d’antibiotiques, le manque d’hygiène ont favorisé l’épidémie".

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