jeudi 17 juin 2010

Salut aux compagnons du coquelicot, nous avons un nouvel adhérent. Nous sommes donc cinq en tout.

Bon, comme, je vous l'avais annoncé, je suis parti à la campagne en vacance dans un endroit où je n'avais pas accès à l'informatique.
En tout cas, très bien la campagne, très joli et plein de fleurs sauvages ou cultivés. Le tout entouré de champs de blé et de betteraves innondés de pesticides en tout genre.
Du coup, en quatre jours, je n'ai vu qu'un papillon et deux abeilles !
Et, ça, ce n'est pas normal.
Je me souviens de cet endroit lorsque j'étais adolescent où vous rencontriez des papillons de toutes sortes en quantité et des abeilles en veut-tu, en voilà.
Et, là, plus rien. Le désert !
Par contre, dans ce lieu, un petit village de la France profonde, dans l'aisne, une source coulait apportant l'eau à tout le village. Aujourd'hui, plus personne ne peut utiliser l'eau de cette source, polluée par deux fermiers céréaliers.
Aujourd'hui, le village et tous les villages alentour sont fournis en eau par Véolia eau.
Dans notre village, Véolia s'est installé parce que deux fermiers ont tué l'eau à force d'innonder leurs champs de pesticides et d'engrais, juste deux fermiers.
Est-ce normal ?
Pareil en Bretagne où les algues vertes, une menace pour la santé public, sont provoquées par l'abus d'azote des agriculteurs et le lisiers des porcheries.
Et, c'est aux communes qu'au final incombent le nettoyage des plages. Un coût insupportable pour celles-ci alors que l'état se défile devant sa responsabilité. Etat qui vient d'autoriser l'installation de nouvelles porcheries et qui revient sur sa promesse d'obliger les agriculteurs à diminuer de 20% leur utilisation d'azote et de pesticides.
De toute façon, le Grenelle de l'environnement n'a été qu'une vaste fumisterie pour diviser les écolos et ramasser des voix.
Seulement, devant les industries chimiques et agro-alimentaire le gouvernement Fillon et notre président national ont baissé la culottte. Parce que comme d'habitude, leurs promesses n'étaient que du vent.
Par contre, lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux sans grades ou à la classe moyenne, là, notre président national n'hésite pas, il fonce !
Mais, revenons en à nos moutons.
En effet, il y a un adage qui dit "les pollueurs payeurs".
Donc, si on le suit à la lettre, cela voudrait dire que pour le village dont je vous parlais plus haut, il y a un préjudice pour les habitans qui désormais payent l'eau plus cher. Il serait donc juste, juste dans le sens de justice, que cela soit les deux fermiers qui payent la différence de facture pour les habitants.
Comme, il serait normal que les agriculteurs bretons et les industries porcines payent le ramassage des algues vertes sur les plages bretonnes puisqu'ils refusent de diminuer leur épandages d'engrais, de pesticides, de lisiers et d'azote.
Sans compter que toutes les rivières, sources, ruisseaux, nappes phréatiques sont polluées ! Ils devraient donc être taxés pour couvrir les frais de dépollution des plages et des sources.
Ils refusent !
Alors, je suggère aux consommateurs de faire comme moi qui refuse d'acheter des produits d'Espagne traités de trop de pesticides dont certains interdits en France et de ne plus acheter de porcs bretons.
Si, les porcheries bretonnes disparaissent, ce ne sont pas les bretons des villes ou du bord de mer qui vont s'en plaindre. En plus, vous sauverez la bretagne parce que, en réalité, ce ne sont pas des fermiers bretons qui élèvent les porcs, mais, des grandes sociétés de l'agro-alimentaire qui s'en foutent carrément du sort de la Bretagne.
Alors, suivez mon conseil, boycottez les porcs bretons !
Surtout, si l'on considère que l'eau est la vie et que toutes les nappes phréatiques sont pollués pour ne pas dire empoisonnées en France. Car, lorsque l'on ne peut plus boire l'eau sans mettre sa santé en danger, il faut le dire, c'est qu'elle est empoisonnée.
Et, les coupables, ce sont les industries chimiques qui baratinent les agriculteurs pour qu'ils achètent toujours plus de leur poison.
Donc, au final, les agriculteurs, au lieu de nous nourrir, nous empoisonnent à petit feu.
Mais, que fait Borloo, à part frimer ?

En attendant, que fait le gouvernement chinois pour protéger les sources et les nappes phréatiques ?
Même, si les résultats ne sont pas garantis, notre gouvernement Fillon ferait bien de s'en inspirer, lui qui ne fait rien.
La preuve ?
Eh, bien, voilà, Chirac avait promis de dépolluer la Seine, lors de son départ, les espèces de poissons étaient plus différenciés et on a même pêché un saumon de bon poids. Dernièrement, la pêche a été interdite en Seine à cause de polluants industriels.
Mais, que fait Borloo, notre ministre de l'environnement à part se la jouer ?
Mais, revenons-en à la Chine.

(source : le Quotidien du Peuple)

"La Chine publie un plan sur la protection des sources d'eau potable

Le gouvernement chinois a publié un plan sur la protection des sources d'eau potable dans les zones urbaines afin de garantir la sécurité de l'eau potable et de protéger la santé de la population.
Ce Plan sur la Protection des sources d'eau potable urbaine (2008-2010), publié par cinq ministères dont le ministère de la Protection de l'Environnement et celui de la Santé publique, guidera le travail de protection de l'environnement et de contrôle de la pollution dans les zones où se trouvent des sources d'eau potable.
Les constructions illégales, les sorties d'égouts, les décharges de déchets et les usines devront disparaître des zones visées, précise ce plan dont le coût est estimé à 58 milliards de yuans (8,5 milliards de dollars).
Les activités susceptibles de polluer l'eau des zones protégées, telles que l'aquaculture, la natation et la pêche, seront interdites.
Le plan s'engage à contrôler, dans les zones concernées, la pollution de l'eau provoquée par l'agriculture, l'élevage et le transport fluvial. Les gouvernements locaux devront aussi lancer des projets de restauration des milieux naturels dans les zones protégées.
Dans le même temps, les systèmes de surveillance et de réponse d'urgence seront renforcés pour le contrôle et la gestion de la qualité de l'eau.
Ce plan fait suite à une enquête réalisée dans tout le pays sur la qualité de 4 002 sources d'eau potable centralisées dans 655 villes et villages".

Et, sur cet espoir d'une immensité incommensurable, mes chers trois lecteurs, je vous salue en vous disant à demain.
René.

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