lundi 21 juin 2010

Salut, messieurs, mesdames, comme notre président national, l'équipe de France de football est un bateau ivre.

Aujourd'hui, nous allons vous rappeler la décision du gouvernement australien de taxer les supers profits des groupes miniers dont le but entre autre de financer son système de retraire.
Vous vous souvenez, je vous en avais touché un mot.
Eh, bien, il semble que les groupes miniers, comme cela semblait prévisible ont exercé des pressions sur le gouvernement, l'amenant à réviser sa copie sans en abandonner le contenu.
Ah, là, là, le pouvoir du fric et le chantage à l'emploi. Pourtant, le gouvernement ne doit pas se laisser faire, surtout si, les coûts supplémentaires ont déjà été intégrés au niveau des marchés des matières premières.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

"Les représentants des grands groupes miniers ont rencontré le gouvernement australien pour se plaindre du manque de considération des autorités envers leurs craintes à l’égard de la taxe minière prévue pour 2012. Le Premier ministre, Kevin Rudd, qui entame la dernière ligne droite avant les élections, a affirmé qu’il entendait assouplir son application.

« Les discussions avancent bien. Nous allons atteindre un point d’entente à l’issue duquel l’Australie sera toujours une destination attirante pour les investisseurs étrangers », a déclaré, mercredi, Martin Ferguson, le ministre des Ressources fédérales, au terme d’une rencontre à Canberra avec les représentants des grands groupes miniers.
Pour mémoire, le gouvernement australien envisage de mettre en place une taxe « sur les supers-bénéfices miniers ». Une taxe à 40 % des excédents de profits des compagnies minières qui interviendrait dès mi-2012. Ce projet de taxe est vivement contesté par le secteur minier, qui y perçoit une menace pour les investissements en Australie. En raison de cette taxe, les industriels miniers ont déjà suspendu plus de 20 milliards de dollars d’investissement dans de nouveaux projets en Australie.

L’aménagement de la taxe pourrait notamment impliquer un calcul différent en fonction du type de minerai exploité.
Le Premier ministre a toutefois souligné que les titres des compagnies minières australiennes n’avaient perdu que 3 % depuis l’annonce de cette taxe en mai, quand les compagnies brésiliennes et canadiennes cédaient respectivement 5 % et 4 % sur la même période.
De son côté, Martin Ferguson, qui mène les négociations avec les principaux acteurs de l’industrie minière, s’est dit prêt à se pencher sur les arguments des détracteurs d’une taxe unique pour tous.
L’aménagement de la taxe pourrait notamment impliquer un calcul différent en fonction du type de minerai exploité, rapporte la presse australienne. Certains secteurs, comme l’extraction de minerais, pourraient être largement exemptés".

Alors, une taxe réélle ou une taxe au rabais ?
Sauf, que cela sert à quoi de changer l'esprit de la taxe alors que les industriels ont provisionné l'augementation ?
Et, pourquoi, les gouvernements doivent-ils toujours reculer, à ce demander quel est leur réél pouvoir.
Mais, passons, parlons plutôt bucolique en revenons aux abeilles qui butinent comme les membres de l'équipe de France butinent les primes.
En tout cas, la réaction à la disparition des abeilles pourraient venir des villes plutôt que de la campagne où les agriculteurs persistent à innonder les champs de pesticides divers et dangereux.

(source : Planète 89)

"La disparition des abeilles est prise très au sérieux par les apiculteurs, les défenseurs de la biodiversité et tous ceux qui ont la fibre verte. En ville, on voit fleurir des ruches privées un peu partout, une forme d'« action écologique directe ». Comme chez Martine et Gérard, à Vitry, dans le Val-de-Marne.
Le couple pourrait bien faire des émules : il devrait y avoir du monde ce samedi aux journées Apidays, où apiculteurs amateurs et professionnels montreront aux curieux comment on prend soin des abeilles, ces insectes qui pollinisent 80% des fleurs et des fruits. Et dont dépend rien de moins que notre survie sur Terre.
L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) a établi des constats alarmants :
•deux tiers des pollens ont disparu en cinquante ans
•350 000 ruches ont été supprimées en dix ans
•1 000 apiculteurs cessent leur activité chaque année
« On ne gère pas un rucher comme des lapins »
Alors, chacun chez soi, des citadins participent au repeuplement du cheptel. A la tête d'un rucher-école dans le Val-de-Marne, Felix Gil prévient les candidats -nombreux- à l'accueil d'une ruche à la maison :
« Ce n'est pas si évident que ça, qu'on ne gère pas un rucher comme des lapins. »

Houra ! Hourra !
Au moins, cette initiative de rucher en milieu urbain amènera les gens des villes à planter et à faire pousser des fleurs sur leurs balcons. Et, au moins, en ville, il n'y a pas de pesticide. Du coup, le sauvetage des abeilles viendra peut-être de là, puisque le milieu urbain est plus à même de les protéger contre leurs prédateurs locaux ou importés.
Pourtant, ce n'est pas ça qui va sauver la planète, car BP et les autres pétroliers nous préparent d'autres marées noires ou d'autres fuites massives de pétrole à l'intérieur de terres.
Mais, parlons encore de BP et cette fois-ci en Alaska.

(source : idem)

"BP en Alaska : des installations « pourries et prêtes à casser »
Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 17/06/2010 | 12H14

Après la marée noire
du golfe du Mexique, de nouveaux ennuis pourraient toucher BP. Ils
viendraient cette fois d'Alaska, où BP exploite le troisième gisement
pétrolier américain. La douzaine de salariés et les documents dévoilés
par le site américain d'investigation TruthOut révèlent que ce site est « en danger ».
Pour ceux qui suivent l'actualité de BP, deux fuites de pétrole de sont produites à Prudhoe Bay en 2006 et 2009. D'innombrables problèmes de sécurité détectés à cette occasion « n'ont pas été résolus, signe que la culture de réduction des coûts peut mener à un nouveau drame environnemental », explique cette enquête.
Marc Kovac, un soudeur qui a travaillé pendant trente ans sur ce site situé au-delà du cercle polaire arctique, s'est décidé à parler au journaliste Jason Leopold « parce que des vies sont en jeu. » Ses déclarations sont alarmantes :
« Nous avons toujours des centaines de kilomètres de tuyaux pourris prêts à casser. Nous ne sommes pas du tout préparés à faire face à une large fuite. »
Des avertissements « pris au sérieux », dit BP
La fuite de 2009, découverte par un employé lors d'une inspection de routine, a fait l'objet d'une enquête du FBI, de l'Agence de la protection de l'environnement et des autorités de l'Etat d'Alaska. Mais BP, qui s'était engagé à revoir ses procédures de sécurité, ne l'a jamais fait. Les très basses températures auxquelles sont exposés ces oléoducs les rendent fragiles et BP ne s'est pas adapté aux normes de l'industrie dans ce cas précis.
Steve Rinehart, porte-parole de BP en Alaska, a assuré que les avertissements des employés étaient « pris au sérieux », mais les témoignages de salariés, y compris parmi les dirigeants de la société, sont accablants : les projets concernant la sécurité ont baissé de 30% en 2010 pour le site de l'Alaska. Et ce malgré les déclarations répétées du responsable du site BP en Alaska sur le fait que la sécurité était « prioritaire » pour l'entreprise".

Vraiment, ils nous prennent tous pour des cons, les politiques, les industriels, les médias, les banquiers, les équipementiers divers et variés et maintenant l'équipe de France de football.
Finalement, peut-être que nous le sommes, "des gros cons", si autant de monde se permet de nous le signifier. Et, tous ces gens ou structures le font au nom du fric roi, naturlich !
Bon, je crois que pour aujourd'hui, je vais arrêter de vous bassiner autrement vous risquez de sauturer.
Aussi, je vous dis "A bientôt".
René.

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