lundi 28 juin 2010

Bon, aujourd'hui, je n'ai pas vraiment le temps d'écrire. Mais, quand même cette description du monde rural. Et, là, nous parlons des petits paysans, pas des grands céréaliers, les seuls qui intéressent notre président national.
Et, on de demande bien pourquoi d'ailleurs, le gouvernement ne s'intéresse pas à ces gens-là, qu'il ne fait rien, comme s'il souhaitait leur disparission.
Et, si, cela est vrai, en faveur de qui la souhaite-t-il ?
Pour les grands céréaliers ? Pour l'industrie agro-alimentaire qui se fait fort de les remplacer ?
C'est vrai ça, pour qui, dites-le nous !

(source : la Dépêche.fr)

"La misère cachée des campagnes

Ils ne se taisent plus. Ils ont reçu la mort en héritage, et le dénoncent publiquement. À Cavaillon, dans le Vaucluse, Jérémie, enseignant à domicile de 37 ans, veut attaquer l'État pour le suicide de son père, arboriculteur criblé de dettes. « Je veux que les pouvoirs publics prennent conscience qu'ils conduisent les agriculteurs à des situations de faillite ».

(...) Chute des cours du vin en Languedoc-Roussillon : 25 suicides de viticulteurs en un an. Le cours du lait a tourné, lui aussi. Selon l'Apli, l'association nationale des producteurs de lait indépendants, environ 150 éleveurs se seraient suicidés en 2009. L'un d'entre eux a choisi de se tirer une balle dans la tête sur la place publique : cela s'est passé devant la statue de Jaurès à Carmaux, dans le Tarn, au mois de septembre.

(...) Entre 2008 et 2009, le nombre d'actifs agricoles a baissé de 2 % en France. Les plus âgés prennent leur - maigre - retraite. On les croise sur les marchés. À 70 ou 80 ans, ils vendent les légumes de leur jardin. Ce jeudi, sur un marché du Gers, Antoine, retraité, vend des fèves et des petits pois. Il ramènera un peu plus de 50 € à la maison : « C'est toujours ça »."

Ce qui est décrit, c'est la vraie réalité du monde rural. Je ne vais pas dire qu'ils crèvent car ils nous ont empoisonnés avec leur produits saturés de produits chimiques.
Non, je ne vais pas dire ça. Je dis simplement que le gouvernement considère qu'ils ne servent plus à rien et les jettent. Tout simplement !
Ensuite, je dirais qu'ils ont été manipulés par les industries chimiques et de l'agro-alimentaire, qui, elles aussi, n'ont en plus besoin.
En fait, qui en a besoin de ces petits paysans ?
Personne, peut-être à part les consommateurs si ils pratiquent la vente directe en vendant des produits bio.
A part ça, leur temps est terminé !
C'est marrant, parce qu'il fut un temps où tout le monde se battait, créait des coopératives, tentait de se défendre contre les diktats des grands décideurs économique.
En fait, depuis le remembrement, depuis Degaulle en réalité, les paysans se sont laissés dicter ce qui était bien pour eux, culture intensive, remembrement...exct.
Bref, tout le monde s'y est mis, les médias, les journaux, les conseillers divers et variés, les experts. Ils devaient ressembler à l'image que on leur renvoyait.
Et, surtout, et surtout, s'endetter auprès des banques. Pour vous dire, on en a créé même une, rien que pour eux, le crédit agricole.
Depuis,lors, ils n'ont jamais repris les rênes de leurs déstinées.
Peut-être, serait-il temps, si, ils ne veulent pas crever, s'apercevoir que les investissements qui leur sont demandés pour une exploitation performante est justement ce qui les condamne.
Peut être aussi, si, ils se décidaient sérieusement à se réunir pour organiser l'écoulement de leurs produit directement aux consommateurs, l'investissement serait moins important.
Car, après tout, cela dépend de l'organisation qu'ils proposent. Par exemple, le client peut aller lui même ramasser la quantité et le produit qu'il désire.
Beaucoup d'idées peuvent germer afin de rendre l'investissement vraiment moins élevés et obtenir le juste prix de leur travail.
Les paysans, après tout, ne sont plus des gamins que l'on prend par la main. Ils peuvent trouver des réseaux de financements différent de celui des banques prédatrices.
Ces mêmes banques qui de toute façon n'ont d'intérêt que la vente de leur exploitation et qui souvent les pousse à la faillite.
Alors, moi, je vous le dis, bougez vous ou crevez !
La donne en tout cas est dans votre main, pas celle du gouvernement, ni celle des grands distributeurs. Elle est dans la relation que vous saurez nouer en direct avec le consommateur.
A vous de jouer parce moi, je ne verserais pas une larme sur votre sort.
A bientôt.
René.

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