mardi 1 juin 2010

Salut au voyageur céleste. Il n'y a qu'une façon de survoler les âmes incertaines de l'espèce humaine, se mettre la tête avec un bon bordeaux.

Alors, alors, il paraît que les espèces animales comme les capitaux, les idées ou les hommes, elles ont pris le chemin de la mondialisation. Et, comme ses prédécesseurs, là, où elles passent, les équilibres trépassent.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

"Les envahisseurs sont là

La capture de deux mangoustes au port de Nouméa est venue rappeler la menace que représentent les espèces envahissantes pour la biodiversité du Caillou. Une menace d’autant plus forte que le développement des échanges s’accélère.
(...) Après la destruction des habitats, les espèces envahissantes sont la deuxième cause de disparition de la biodiversité dans le monde, notamment dans les îles anciennes très riches comme la Nouvelle-Calédonie ou Madagascar. Une fois introduites, leur forte capacité d’adaptation et l’absence de prédateurs leur assurent un développement exponentiel. Elles menacent aussi les cultures et banalisent les paysages".

Vous ne me croyez pas mes trois chers lecteurs, lorsque je compare des faits qui semblent n'avoir aucun lien ?
Pourtant, vous devriez vous souvenir de ce que fait l'Allemagne contre la spéculation et que ne fera d'ailleurs jamais Sarko avec son gouvernement qui nous inflige la culture du mensonge et qui sont copains comme cochon avec ces gens là.
Donc, qu'a fait l'Allemagne :

(source : Alternatives économques, art web, 21 mai 2010)

Fausses menaces des spéculateurs

En décidant d'interdire les « ventes à découvert à nu », l'Allemagne vient de faire un pas dans la bonne direction.
(...) L'Allemagne s'attaque donc à ce genre de pratiques, non pas en les régulant, mais en les interdisant. Certains acteurs financiers s'insurgent contre cette mesure en affirmant qu'elle réduit la « liquidité » des titres concernés et, par conséquent, leur volonté d'en acheter. La menace est claire : puisque vous limitez nos possibilités de spéculer avec la dette espagnole, nous n'allons plus l'acheter. Mais elle n'est pas crédible : les investisseurs de long terme (fonds de pension, compagnies d'assurances…) sont en quête de titres offrant de bons rendements. Et ils achètent aujourd'hui les titres de la dette publique espagnole, portugaise ou irlandaise proposant des taux d'intérêt plus élevés que ceux de la dette française ou allemande.
A vrai dire il n'y a guère que les spéculateurs que ce genre d'interdiction peut gêner − sauf qu'ils peuvent continuer à spéculer comme avant à partir des Bourses de Londres, de New York ou de Singapour… La mesure allemande serait donc infiniment plus puissante si elle était prise au niveau européen ou à celui du G20".

D'où conséquence, mes trois chers lecteurs, pour l'Espagne.

(source : Tribune de Genève en ligne)

"La Bourse de Madrid creuse ses pertes et cède plus de 3%
MADRID, 1 juin 2010 | L'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a creusé ses pertes mardi en milieu de matinée à l'instar de plusieurs autres places européennes, et cédait 3,30% à 9.050,7 points à 10H42 (08H42 GMT).
L'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a creusé ses pertes mardi en milieu de matinée à l'instar de plusieurs autres places européennes, et cédait 3,30% à 9.050,7 points à 10H42 (08H42 GMT.
L'ensemble des titres étaient en baisse, à l'exception de celui du transporteur aérien Iberia qui gagnait 0,18%".

Donc, comme vous pouvez et devez le constater mes trois chers lecteurs, une espèce étrangère devient prédatrice dans un biotope différent. Exactement, comme les capitaux spéculatifs en Grèce, en Espagne ou au Portugal.
Je vous le dis, il ne faut pas laisser circuler les espèces à l'étranger. Surtout, lorsqu'elles sont pratiquement virtuelles.
Alors, que fait le gouvernement français ?
Rien !
A part, se plonger dans la culture du mensonge !
Parce qu'entre-nous, toute cette agitation de notre président national pour nous faire croire que pour relancer la croissance, il faut liquider les acquis sociaux et les services publics, vraiment, ça me laisse pantois.
Lorsque, j'entends ce message subliminal en arrière fond de ses discours, je suis mort de rire de mon compte bancaire que la lcl, crédit lyonnais continue à me piller joyeusement.
Car, pourtant, tout n'est pas clair, notamment, lorsque la chute de l'euro risque de plomber la croissance chinoise. Croissance chinoise qui devait tirer la reprise de la croissance internationale, paraît-il.

(source : Agora Vox)

"Et si le miracle de l’économie chinoise était en fait une mystification ?

"Certains économistes pensent que les Etats vont se carapater sur eux même. C’est ce qui s’est passé aux Etats Unis, après la reprise de 1929, sur la décennie qui a suivit. Enfin il y a la risque le plus important selon moins, la retour de l’inflation, la reprise de la flambée des matières premières, causée par un retour de la demande et des spéculations. Il y a aussi des risques financiers et bancaires. Les banques vont mieux, c’est même le secteur de l’économie qui se porte le mieux. Les banques ont repris les mêmes activités de spéculation d’avant la crise. Le problème c’est que les marchés reposent leur confiance dans la reprise sur l’artifice de la perfusion économique des plans des Etats. Il y a aussi le risque de défaillances des entreprises dans le remboursement de leur prêt, de défaillance des activités de LBO (Leveraged buyout = financement d’acquisitions par emprunt), le risque de financement des activités de Bafi (Banques d’affaire) au détriment du crédit pour les entreprises, le risque de perdurer vers une complexification des produits financiers … etc. On peut rajouter un dernier risque, certainement le plus improbable, le plus imprévisible, mais celui qui aurait le plus d’impact ; le risque chinois".

Eh, oui, mes chers trois lecteurs, tant que les dirigeants internationaux ne s'attaqueront pas aux fonds spéculatifs, aux paradis fiscaux qui permettent aux entreprises de ne pas payer l'impôt sur les sociétés, aux niches fiscales (exonérations fiscales de toutes sortes qui permettent aux nantis de ne payer l'impôt), à la fuite des capitaux....etc, la relance économique restera l'objet transitionnel de la croissance.
Si, vous voyez ce que je veux dire.
Non ?
Eh, bien, tant pis pour vous !
Je ne vais quand même pas tout vous expliquer mes trois chers lecteurs. Prenez-vous en main, nom de dieu !
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte en vous demandant de vous rappeler mes précédents dires,"le gouvernement trouve que vous bénéficiez de trop de vacances par rapport aux américains".
Bien le bonjour chez vous.
René.

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