mercredi 21 octobre 2009

Salut compagnons du coquelicot,il va falloir vendre les bijoux de famille pour survivre.

Et, le Darfour, plus personne n'en parle. Pourtant, des bruits familiers d'armes se font entendre qui risquent de relancer le conflit.
(Source ONU)

"lundi 19 octobre 2009

L’ONU appelle au calme face à la recrudescence des tensions- La MINUAD appelle au calme face à la recrudescence des tensions au nord du Darfour en particulier de l’augmentation significative des activités militaires du gouvernement soudanais et des rebelles dans les zones de Sortony et de Kabkabiya. Selon un communiqué, « la MINUAD est sérieusement préoccupé par ces préparatifs qui pourraient indiquer le déclenchement imminent d’un nouveau cycle de confrontations armées dans la région ». Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, salue la libération hier de deux employées de l’ONG irlandaise GOAL. M. Ban déclare que « la sûreté et la sécurité des employés humanitaires et des Casques bleus est aussi la responsabilité du gouvernement soudanais ».

Donc, chaque partie du conflit se prépare et accumule l'armement. Le gouvernement masse ses troupes et les rebelles aussi.
A quand de nouveaux massacres ?
Et, que fait-on en attendant en France ?
Simple, le président Sarko fait son maximum pour étrangler électoralement l'opposition et protéger les élus de possibles déboires judiciaires.
Ainsi, il a étendu le secret défense à des bâtiments institutionnels bloquant ainsi les investigations des juges. Juges qui par ailleurs disparaissent du paysage judiciaire français.
D'un autre côté, il va étrangler financièrement les régions (de gauche) en leur imposant un super préfet afin de réduire leur autonomie administrative.
Donc, moins d'argent signifiant moins de prestations sociales et des impôts locaux en augmentation.
Ce que fait notre Sarko national, c'est revenir par la bande au centralisme étatique. Sa boulimie de tout contrôler l'amène à neutraliser tout ce qui peut lui apparaître comme contre pouvoir.
Ainsi, la justice devient à la botte.
Les institutions décentralisée perdent de leur consistance.
Il établit des taxes pour ne pas dire impôts.
Il privilégie les nantis.
Il prépare un futur statut répressif pour les contestataires en inventant une nouvelle problématique, "l'ultra gauche".
Et, en parallèle, il accentue les réglementations répressifs.
La dérive autoritaire ne semble pourtant pas inquiéter les véritables démocrates de droite. Et, moins, les élus de droite protesteront contre une dérive qui se fait sentir à tous les niveaux du corps social, moins la démocratie sera assurée.
Il ne s'agit plus de droite ou de gauche, il s'agit de préserver la république de toutes tentations absolutistes.
En tout cas, c'est mon opinion. Il y a dérive et dérive qui restreindra ou finira par annihiler jusqu'à notre libre arbitre.
Alors, je dis, "Attention, Danger !"
Car, notre président n'a de démocrate que l'apparence !
Quant-à l'avenir de la gauche, je vous livre mon avis pour les élections régionales.
Je verrais bien, une liste NPA-PC-Parti de gauche d'un côté, de l'autre le PS et les verts.
Je suis d'accord avec Mélenchon, il ne doit pas y avoir d'accord avec le PS au premier tour, ni d'ailleurs avec les verts.
Dans ce genre de configuration, je donnerais cette fois-ci mon vote à une union NPA,PC, Parti de gauche.
Par contre, si le PC s'allie avec le PS pour s'assurer les postes, il ne fera qu'accentuer la perte de confiance des électeurs et militants sincères.
En ce qui concerne le Modem, il ferait bien mieux de chasser sur les terres de l'UMP plutôt que sur celle du PS. Car, si Sarko continue, les vrais gaullistes finiront par prendre la tangente avant de perdre leurs âmes.

Bon,passons à autre chose. Il est vrai que crier au loup ne sert à rien quand le loup est déjà dans la bergerie. Aussi, quelques nouvelles du Pacifique nous fera un peu de bien.
(source:Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

Des réfugiés climatiques dès 2020
Des îles du Pacifique pourraient être englouties sous les eaux plus rapidement que prévu et leurs dirigeants doivent anticiper l’évacuation des populations menacées, a averti un scientifique.

« D’ici 2100, je ne sais pas combien d’îles seront encore habitables », a déclaré le professeur Patrick Nunn, chercheur à l’université du Pacifique Sud de Fidji. M. Nunn préside la table ronde sur le changement climatique dans le Pacifique qui s’est ouverte lundi à Majuro, capitale des îles Marshall.
Quatorze pays et territoires participent à la réunion dans la perspective du sommet de l’ONU sur le climat en décembre à Copenhague.
L’expert a recommandé aux pays insulaires de la région de solliciter l’aide internationale.
De nouvelles projections scientifiques montrent que le rythme de l’augmentation du niveau de la mer est plus rapide que les prévisions faites en 2007 par le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), a affirmé le scientifique.
« On s’attend maintenant à une élévation de plus d’un mètre d’ici la fin du siècle », a-t-il déclaré.

Inéluctable évacuation à Tuvalu et aux Marshall

Les atolls coralliens à basse altitude, comme les îles Marshall, Tuvalu ou Kiribati, sont directement menacés.
« Le déplacement de populations est l’une des choses les plus difficiles, car il faut convaincre les gens que l’endroit où ils vivent depuis des siècles n’est plus viable », a déclaré Patrick Nunn, qui travaille sur cette question depuis vingt-quatre ans.
Des projets d’adaptation ont été proposés pour les zones de faible altitude afin qu’elles puissent résister à la montée du niveau marin mais, selon M. Nunn, dans certains territoires comme Tuvalu ou Marshall, il n’y a pas d’autre solution que d’évacuer la population.
Le scientifique a exhorté les dirigeants de ces pays à anticiper ces déplacements de populations qui pourraient intervenir d’ici 2050, voire dès 2020.

Ensuite, cette confirmation de l'Australie comme nouveau Qatar de Pacifique :

"Un gisement de gaz en Australie
Le groupe énergétique américain Chevron a annoncé la découverte d’un nouveau gisement de gaz naturel au large de l’Australie-Occidentale, qui servira à alimenter le gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) Gorgon. Chevron a indiqué que du gaz avait été découvert à 160 kilomètres au large des côtes. Chevron, Shell et ExxonMobil se sont mis d’accord le mois dernier sur le développement du projet « Gorgon », investissant 43 milliards de dollars australiens, dans sa phase initiale de construction.
Il s’agit du plus vaste projet d’exploitation de ressources naturelles jamais lancé en Australie. La production deGorgon, qui entrera en phase de production en 2014, est destinée au marché asiatique. La Chine, le Japon, l’Inde et la Corée du Sud ont déjà signé des contrats d’approvisionnement d’une valeur totale de 145 milliards de dollars australiens".

A bientôt.
René.

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