mercredi 1 octobre 2008

"Mieux vaut nager avec une seule baleine qu’avec 87 requins". Proverbe Lapon.

Salut, messieurs de la comédia d'el arte. Le public rie jaune.

Que de plaintes, que de plaintes, tout autour de la planète. Et, toujours sur le même thème, "La tour infernale va nous tomber sur la tronche !"
Point barre.
Un peu court quand même.
Notre gouvernement national joue au pompier. Il balance 1 milliard d'euros pour sauver un organisme financier alors qu'il n'en a pas le premier centime.
En plus, il va gratter les fonds de tiroirs. Et, après, pour sauver les autres qui nous ont caché leurs déboires, que va-t-il faire ?
Emprunter ?
Tirer le déficit public vers le haut ?
Pas bon, pas bon. Pas bon du tout.
Et, que vont devenir ses promesses électorales ?
Comme peau de chagrin, elles se dessinent. Ah, mon dieu, déjà qu'il n'y avait plus d'argent en France, que nous restera-t-il pour pleurer ?
Mais, que dis-je, que dis-je, si je me rappelle bien il n'y a pas longtemps, peut-être au début de l'année dernière, il se disait qu'en France, il n'y avait jamais eu autant d'argent.
Que les millionnaires, maintenant, on les comptait en racine carré et que les de moins en moins aisés en racine carré également.
Mais, alors, où est passé ce pognon ?
Peut-être que notre gouvernement compte emprunter à ceux-là pour compenser les pertes de ceux-ci.
En réalité, la crise financière, c'est une histoire entre gens de mêmes conditions. Un truc entre eux.
Et, après tout, pourquoi ne la réglent-ils pas entre eux plutôt que nous casser les burnes ?
Car déjà, nous, nous allons en subir les conséquences puisque nos industrieux bloqueront nos salaires. Pourquoi ? Cause crise financière et catastrophe pour la croissance, c'est ce qu'ils nous diront. Et, pas de croissance, pas de hausses salariales, pas de hausses salariales, pas de consommation, pas de consommation, pas de croissance.
Merde alors, serions-nous donc coincé entre l'inflation et la stagnation. Il y a un terme qui désigne cet état, mais, chut, il ne faut pas le dire, il paraît que ça porte la poisse.
Cependant, il paraît que certains gagnent plein de fric en profitant de la crise pour dépecer à tout va. Hedge funds, fonds de pension, mais, qui a dit ça, pas moi en tout cas.
Moi, je crois en la morale chrétienne qui dit, "Aide ton prochain comme tu aimerais qu'il t'aida". D'ailleurs, toutes les religions disent la même. A part les scientologues, naturlïch.
Sauf que, sauf que, les états en rachetant à tout va accordent un blanc seing à toutes les structures financières qui se sont mis dans la difficulté.
Sarko, comme les autres, en affirmant que pas un français ne perdra d'argent crée une situation qui permet à ces organismes financiers d'éviter de faire face à leurs obligations.
Ce qui pose la question entre autre, "De quels français parle-t-il ?"
De ceux qui ont des revenus moyens ou bas ou de ceux qui ont spéculé joyeusement ?"
Si, c'est de ces derniers qu'il parle, alors, je dois dire que je pige pas vraiment. Cela voudrait dire qu'il leur garantit leur capital ?
Et, avec quel argent va-t-il leur garantir ?
Avec le nôtre ?
Alors, que la plupart de ces spéculateurs ne payent pas ou prou d'impôts !
Je sais pas moi, je vous pose la question. Perso, je verse un mois de salaire au trésor public sans compter la tva, la redevance télé et etc. Bref, si, je veux aller au cinoche ou au restau, il faut que je prévoie deux mois à l'avance.
Et, l'on vient me dire que je devrais payer pour ces salauds de spéculateurs. Qu'en plus, je n'ai pas voix au chapitre et que je doive fermer ma gueule parce que si on leur file pas de fric, j'aurais plus de salaire !
Mon dieu la France !
Après tout, ce sont les potes à Sarko qui nous ont foutu dans la merde. Et, maintenant, il va leur distribuer notre fric !
Et, Bush aux states fait pas mieux.
Car, son plan met non seulement met le trésor américain à genoux et il n'est pas moral du fait qu'il n'y a pas de sanction à la clé. Parce que moraliser le système, je veux bien, mais, ça ne suffit pas. Il faut des sanctions et la meilleure d'entre elle, c'est la confiscation de tous les biens des responsables, banquiers, traders et compagnie. Surtout, si l'on considère que dans l'histoire tout le monde se planque et ment comme un arracheur de dents.
De toute façon, maintenant que les états payent, ils vont tous sortir les comptes pour se mettre sous l'aile protectrice de leur gouvernement.
Et, moi, en attendant, mon niveau de vie va plonger grave.
Donc, devant cette situation insolite et particulièrement douloureuse pour nos classes les plus aisées, je lance cette proposition à notre gouvernement, "Il faut rétablir les cartes de rationnement".
Nom de dieu !
Au moins, les pauvres fermeront leurs gueules !
C'est vrai, ça, y'en a marre de ces salauds de pauvres ! Parce qu'entre-nous, s'il n'y avait pas de riches, ils n'auraient pas de rêves, ni d'ailleurs d'ambition. Car, faut le dire, c'est le désir d'être un jour comme eux qui leur donne envie de changer leur condition.
Alors, finalement, Sarko, Bush et les autres ont raison, il faut sauver les riches pour que les pauvres continuent à vouloir prendre l'ascenseur social. Tudieu, je n'avais pas compris. Mais, c'est clair comme de l'eau de roche.
Comment ais-je pu ne pas y penser ?
Je vous jure, qu'est-ce qu'on peut être stupide parfois.
Donc, je vous propose pour aujourd'hui de réfléchir à cet axiome, "Sans les riches, nous ne serions que de gros connards sans ambition".
Et, sur ce propos, plein de bon sens, je vous laisse sur votre faim qui sera assouvie bientôt grâce aux tickets de rationnement.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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