lundi 27 octobre 2008

"Nous devons lutter contre toutes les peurs, et n'avoir peur de rien pour nous-mêmes". Proverbe hollandais.

Salut à tous les hells angels, l'enfer qui commence sur terre va être pire que ce que vous avez pu rêvé.

Bon, sérieux, on va pas commencé par faire croire aux enfants du bon dieu que l'enfer se trouve sur terre. Tout ça, on s'en fout.
A part que les banques deviennent consommatrices d'argent public, je veux bien, mais que les entreprises jouent le jeu du pire pour consommer à leur tour de l'argent public, y'a des limites. Et, tout ça, comme les banques pour que leurs actionnaires ne perdent pas d'argent. A mon avis, ça fait un peu crade en histoire de morale sociale.
Sérieux, on va en direct vers le tonneau des danaïdes. Un trou sans fond.
Alors, intervenir, oui, mais, si les règles ne sont pas drastiques pour éviter que les grosses boîtes plutôt que les petites engrangent les fonds publics, y'a problème.
Le chantage au chômage devrait, si il est avéré, conduire les dirigeants comme le tout venant, devant la justice. Parce que maquiller les comptes, ça, c'est une vieille pratique utilisée pour justifier des appels de fonds ou les indemnités de départ des grands patrons.
C'est bien la raison pour laquelle je pense que l'industrie de l'automobile exagère dans ce que nous ne pouvons que stigmatiser comme un "chantage à l'emploi pour exiger des financements publics".
Donc, je dénonce ! Et, je fais plus, je dénonce !
Parce que, les banques, je veux bien afin d'assurer une obligation de crédit que d'elles mêmes, elles ont réduit. Mais, les grosses entreprises, sinon des multinationales françaises, je me pose sérieusement la question.
Perso, je les soupçonne de faire un hold up sur les aides annoncées.
Et, qui va couler ? Off course, les Pme, et plouf, la tronche par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau.
Sauver la planète, c'est bien, mais permettre à tous ceux qui ont planqué du fric dans les paradis fiscaux, bof, ça ne m'inspire pas vraiment. Et, vous ?
Déjà, qu'on se fait prendre pour des pauvres cons tous les jours que les nouvelles à la téloche annonce un nouveau drame des dégraissés d'actions, il faudrait peut-être qu'on les dégraisse nous mêmes.
Histoire de leur rappeler certaines périodes historiques à remettre au goût du jour. Alors, je rappelle mon slogan insondable :"Replacez les guillotines sur les places de Paris, nom de dieu !"
Mais, sûrement qu'ils le croient pas, tous ces gens qui achètent des tableaux à un ou plusieurs millions d'euros. Et, c'est bien ce qu'on fait leur ancêtre putatif et m'as-tu-vu avant la révolution française ou la russe d'ailleurs. Seulement, la question qui se pose, est "Serons-nous capables de faire la même ?"
Et, sur cette bonne parole qui vous rêve l'avenir, je vous quitte.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS: Une réflexion des Nouvelles Calédoniennes sur les îles du Pacifique, ce paradis sur terre du 27/10/2008.

Ils sont nés sous une mauvaise étoile

La Papouasie-Nouvelle-Guinée présente un des taux de violences contre les femmes et les enfants les plus élevés du monde.Soixante-quinze pour cent des enfants déclarent être victimes de maltraitances physiques et environ 80 %, de violences verbales au sein du foyer, selon une enquête menée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). La majorité des 800 tribus du pays vivent dans des régions reculées et inaccessibles où les proches parents représentent la principale autorité.La violence et les maltraitances domestiques ont été imputées par l’Unicef et d’autres organismes à une culture dominée par l’homme, où les femmes et les filles se voient accorder moins de valeur que les garçons. Les enfants adoptés ou orphelins en souffrent particulièrement. Selon un rapport de Human Rights Watch, environ 75 pour cent des enfants en conflit avec la loi sont victimes de violences policières, sous une forme ou une autre, et notamment de « panel beating » (« réparation de carrosserie » : passage à tabac avec la crosse d’une arme à feu ou à l’aide de barres de fer). Certains parents considèrent cette pratique comme une forme acceptable de discipline sévère, selon l’Unicef. Un grand nombre de femmes, de compagnes et d’enfants violentés finissent par se retrouver dans des centres de soutien familial tels que le CSF de Port Moresby, ou dans des centres de santé plus petits, qui leur offrent un refuge temporaire. Une femme de 38 ans s’est présentée pour la première fois au Centre de soutien familial (CSF) de l’hôpital général de Port Moresby en août 2008. « Cela fait des années que je subis des violences », a-t-elle témoigné. « En juillet, mon mari m’a fait un œil au beurre noir et des bleus. » Le CSF lui a recommandé de s’adresser au Forum de plaidoyer en faveur des droits communautaires individuels (Icraf), une organisation non-gouvernementale locale qui l’aiderait à rédiger une injonction à l’encontre de son époux. Mais cette procédure prend du temps et l’intéressée est finalement retournée chez elle. Au début du mois de septembre, elle était de retour au centre, cette fois, avec un bras cassé.La police n’a souvent pas les véhicules ni même l’essence nécessaires pour assurer sa missionSon mari l’avait traînée jusqu’au distributeur de billets, la forçant à retirer toutes les économies de sa famille, en lui intimant ensuite de « foutre le camp », a-t-elle raconté. « Mon plus gros souci, c’est que mon enfant de cinq ans est encore avec lui. » La PNG compte 103 magistrats à l’échelle nationale, et selon Noreen Kanasa, magistrate principale du tribunal de famille de Port Moresby, une procédure a été engagée pour augmenter la réactivité du système judiciaire aux cas de maltraitances. Port Moresby dispose de l’unique tribunal de famille du pays, de greffiers qualifiés, et des moyens nécessaires pour traiter un nombre important d’affaires. « Nous avons récemment organisé des consultations dans quatre régions du pays », indique Noreen Kanasa. « Nous avons découvert que certains greffiers ne compatissaient pas vraiment à leur sort et que souvent la victime n’avait personne vers qui se tourner pour remettre l’injonction à l’intéressé. »Si cette tâche incombe normalement à la police, celle-ci n’a souvent pas les véhicules ni même l’essence nécessaires pour ce faire, et demande donc à la victime l’argent nécessaire pour faire le plein. Or, « la plupart de ces personnes sont pauvres », poursuit Noreen Kanasa. « Si elles n’ont pas d’argent pour payer la police, elles y vont toutes seules et remettent elles-mêmes l’injonction à leur époux. Malheureusement, cela déclenche généralement une nouvelle série de maltraitances et de violences. »

J. Gavelle (source Unicef)

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