vendredi 31 octobre 2008

« Il n'y a de circonstances difficiles que pour ceux qui reculent devant le tombeau » Saint Just

Salut aux planteurs de pavots d'Afganistan, c'est grâce aux soldats de la coalition que vous prospérez.

Et, d'ailleurs qui me dit que, comme au Vietnam, les bagages des soldats de retour au pays ne servent pas de moyen de transport à l'héroïne.
Et, oui, pourquoi pas ?
Un petit contrôle pourrait s'avérer nécessaire, ne pensez-vous pas ?
A part ça, certaines entreprises profitent de la crise économique pour licencier à tout va. On dit que la banque n'accorde pas de crédit, et pof, on ferme la boutique pour la rapatrier ailleurs.
Ah, la déontologie de nos entrepreneurs et de nos actionnaires n'est grande que lorsqu'elle peut se dissimuler derrière le bien public.
En ce qui concerne ces entreprises qui délocalisent, la gauche ou l'extrême ont raison, ils faudraient leur réclamer le remboursement des aides publics qui ont pu se traduire en contrats aidés ou en réductions fiscales ou en.....etc.
Peut-être, qu'elles retarderaient le moment de partir ailleurs. Le temps de provisionner leur bilan pour faire face à ses remboursements. Même, si c'est pas extraordinaire, cela permettrait aux salariés de gagner un an en salaire.

Bon, à part ça, que se passe-t-il dans le monde ?
Voici donc un article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

Les premiers réfugiés climatiques de la planète (Nouvelle Guinée)
Quarante familles de l’île Carteret vont s’installer sur l’île de Bougainville, d’ici mars 2009. Mais un tiers des 1 500 habitants de l’atoll déclarent préférer sombrer sur la terre de leurs ancêtres. Les négociations avec les propriétaires coutumiers de la plantation Baniu, sur l’île de Bougainville, sont presque finalisées. Une quarantaine de familles de l’île Carteret doit venir s’installer sur cette île haute, avant mars 2009. Ce sont les premiers des 1 500 habitants de l’atoll à devoir abandonner leur terre natale en raison du réchauffement climatique. Autour de l’atoll, le niveau de la mer a augmenté de dix centimètres ces vingt dernières années, inondant les plantations. Et la situation devient de plus en plus grave, selon les habitants de l’île, qui ont besoin d’aide d’urgence pour pouvoir s’installer plus en altitude. « Les potagers et les plantations de cocotiers ont été détruits et les enfants vont à l’école le ventre vide », a indiqué Ursula Rakova, directrice de Tulele Peisa, une organisation non gouvernementale locale de défense du droit des insulaires. « Aujourd’hui, il est extrêmement difficile de cultiver des fruits et légumes dans les atolls. L’eau salée s’infiltre dans la terre, et les vivres ne peuvent plus pousser », a ajouté Ursula Rakova.« Le fruit à pain est saisonnier, et ne pousse plus en abondance comme il y a trente ans. En outre, les fruits deviennent de plus en plus petits, quant aux bananes, elles luttent pour pousser sur des terres inondées de sel.» Malgré ces conditions de vie très difficiles, un tiers des habitants de l’atoll ont déclaré ne pas vouloir quitter leur île natale, et préférer disparaître avec la terre de leurs ancêtres, où ils ont toujours vécu. Ce sont les premiers habitants à devoir abandonner leur terre natale en raison du réchauffement climatique. Si le gouvernement autonome de Bougainville (GAB) prend au sérieux le sort des habitants de Carteret, peu de choix s’offrent à lui. « Nous faisons ce que nous pouvons, mais nos ressources sont limitées », a déclaré Taehu Pais, le représentant des atolls au GAB. Pour faire face au problème de Carteret, le gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a alloué deux millions de kinas (700 000 dollars) au financement d’un programme de réinstallation, en 2007. Mais le GAB a ensuite décidé que ces fonds devaient être consacrés non pas uniquement à Carteret, mais aussi à quatre autres atolls. Selon Ursula Rakova, les habitants de Carteret n’avaient jamais craint la mer auparavant, mais aujourd’hui, ils s’inquiètent à l’idée qu’une énorme vague puisse s’abattre sur eux, et les emporter. « Les habitants voient à l’œil nu l’impact de la hausse du niveau de l’eau », a-t-elle expliqué. « Les pays industrialisés doivent soutenir mon peuple pendant leur passage des atolls à la région continentale de Bougainville. » L’île de Bougainville se remet d’une guerre civile qui a coûté la vie à plus de 20 000 personnes. Le gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a accordé l’autonomie à Bougainville, en juin 2005.Avec un minimum de fonds alloués par le gouvernement de la PNG, le GAB s’efforce de porter assistance à ses plus de 200 000 administrés.
Jérôme Gavelle. (Source : Irin/Post courier)

Le monde change, mes braves, le monde change et tout ça va nous revenir grave dans la tronche. Et, les riches vont plonger la tête dans le même bouillon que nous.
Alors, pensez-y, lorsque vous rêvez dans votre bulle.
Et, bien le bonjour chez vous.
René.

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