lundi 29 septembre 2008

"Les cornichons ne sont pas tous dans les pots". Proverbe Canadien. A se référer à la crise financière internationale.

Salut à tous les gars du café des aminches de la rue Marx Dormoy, les Routiers.

Alors, Il paraît qu'un vent de panique souffle sur les places banquières européennes. Bof ! Est-ce que c'est grave docteur ?
Grave pour qui ? fut la réponse.
Ben, oui, est-ce grave pour les banques, les clients ou les programmes sociaux, éducatifs, sanitaires qui vont se retrouver à cours de financements.
Bof ! Après tout, les gouvernements protègent les prévaricateurs. Et, personne ne demande son avis au peuple.
Mais, tout ça, fera un bon prétexte pour faire avaler les couleuvres à ceux qui espèrent encore que ça pourrait aller mieux. Notamment, ceux qui ont voté pour Bush ou Sarko.
Évidemment, des voix s'élèvent pour dénoncer la prime à la spéculation. Car, est-il vraiment nécessaire de donner un bonus à ceux qui ont foutu le bordel ?
Perso, je pense qu'il faut laisser se jouer la loi du marché. Surtout que les cadavres sont exquis. Et, qu'il a à foison des membres sanguinolents à se partager qui valent leur pesant d'or. Par exemple, si nous prenons Fortis, la banque belge que la Bnp a proposé d'acheter à 1 euro 58 alors que sa valeur, initiale était à 5 euros et plus, il y avait un bon coup à faire.
Mais, les banques belges, hollandaises, luxembourgeoises se sont créée en holding pour reprendre ses avoirs douteux. Là, les états se sont mobilisés au lieu de laisser jouer la loi du marché.
Et, partout, ils comptent nous la faire la même. Donc, les méchants prévaricateurs ne seront pas punis.
Il est vrai qu'il y a un effet de domino. Mais, seulement sur les organismes financiers qui ont joué sans garanties aucunes. Maintenant, ils ne peuvent faire face à leurs engagements.
Que ces institutions disparaissent, n'est-ce pas normal ?
Que ceux qui à travers elles ont spéculé en subissent les conséquences, n'est-ce pas normal aussi ?
C'est comme si on jetait une bouée à la mer au requin qui se noie. Mais, laissez le se noyer. Au moins, il dégage du paysage.
Récompenser les fraudeurs, n'est pas forcement la bonne solution. Après, on parle de moraliser le système avec les mêmes délinquants en col blanc. A qui veut-on faire croire que ça marchera. A la première occasion, ils recommenceront la même.
Et, ça, ce n'est pas normal !
Nous, simples péquins, on marne de plus en plus et les salopards friqués sont récompensés. Sans compter que les gouvernements nous assomment de messages pour nous faire croire qu'ils font des efforts pour nous !
Ça ne me fait même plus rire !
Ils nous disent qu'il n'y a pas d'autres solutions. Mais, bon dieu, confisquez leur leurs biens ! Et, après, on voudra bien faire semblant de croire que c'était la seule solution.
Sauf que, sauf que, les biens en question appartiennent à ces gens qui leur ont tenu la dragée haute. Alors, ils n'osent même pas y penser. L'exemple de Tapie est symptomatique de la fausseté du discours dans lequel ils cherchent à nous noyer.
Par contre, le système n'hésite pas à envoyer des huissiers aux pauvres gens qui n'ont pas compris qu'ils s'enfoncent en accumulant les crédits à la consommation et les crédits révolving. Là, peut-être qu'il y a urgence à sauver des gens, plutôt qu'aider des gros spéculateurs à conserver leur train de vie.
Mais, il est vrai que des petits, tout le monde s'en fout.
D'ailleus, en parlant du gouvernement, il a désormais du mal à justifier le cadeau fiscal qu'il a fait aux classes opulentes.
C'est pour ça que la question se pose :"Est-ce que l'argent de nos impôts doit servir à renflouer des riches qui, eux, évitent d'en payer grâce aux niches fiscales ?"
Voilà, il y a de quoi dégoutter un inuit de manger de la viande d'ours blanc, nom de dieu !
Et, sur cette réflexion, mes trois chers lecteurs, je vais vous laisser. Parce qu'avant que vous y répondiez de l'eau aura coulé vers les ponts, l'argent de vos impôts par exemple. Mais, ne vous inquiétez pas trop, il ne sera pas perdu pour tout le monde.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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