lundi 13 octobre 2008

"En période de prospérité : prudence ; dans l'adversité : patience". Proverbe américain.

Salut à tous les politiques, vous continuez à prendre les enfants du bon dieu pour des grenouilles de bénitiers.

Eh, oui, il faut le dire, les spéculateurs s'en sortent blancs comme neige. Y'a qu'à voir pour les parachutes dorés, le Medef veut les supprimer seulement pour ceux qui mettent leurs entreprises en péril.
Par contre, les supprimer tout court, ça leur ferait mal au cul !
Et, notre gouvernement va avaliser cette proposition. Moraliser, c'est bien, mais trop s'en faut.
Après, notre ministre du travail veut mettre le dimanche travaillé. Ça, c'est sûr, ça va arranger la crise. Bientôt, il va nous faire travailler sept jours sur sept et ça va arranger la crise.
Sauf que même en travaillant sept jours sur sept, ça ne risque pas d'augmenter la consommation au point de relancer la croissance. Le gouvernement nous bouffe en utilisant une partie des salariés contre les autres. Sauf que si, cette catégorie ne gagne pas assez, c'est que leurs horaires sont précaires. A mon avis, il faudrait obliger le secteur industriel et commercial à accorder des horaires et des salaires qui puissent permettre à ces salariés de vivre mieux sans être obligés de travailler plus.
Et, pendant ce temps, la crise financière s'accentue du fait de ceux même qui l'ont déclenché et tout ce à quoi pense le gouvernement, c'est s'en prendre aux salariés.
Bon, le gouvernement pense petit, cela doit être une culture d'entreprise.
A part ça ?
Que se passe-t-il dans le monde ?
Je vais vous le dire, l'immoralité est faite loi !
Pourquoi ?
Simple, on fait payer aux contribuables les extravagances des spéculateurs institutionnels et privés. Cela n'est pas moral et en plus cela est injuste.
Mais, où est la justice, nom de dieu !
Dans la culotte de ma voisine, sûremment pas !
En plus, au vu de toutes les garanties que s'apprêtent à accorder les gouvernements des pays les plus riches, les banques ont la vie belle. Il leur suffit d'accentuer les vicissitudes du mécanisme du crédit pour bloquer le système et obliger les gouvernements à l'intervention. Ce qui entre nous évite que l'on mette en exergue leur responsabilité et que l'on blablate sur des sanctions méritées.
Sauf que tous ces gens là, pendant que le petit va pleurer misère garderont leurs yachts, leurs multiples villas et appartements sans compter leur niveau de vie.
Donc, de fait, aucune responsabilité leur incombera.
Que des traders se soient fait licenciés ne va pas me faire pleurer sur leur sort, surtout qu'ils se sont ou vont se repositionnés ailleurs. Et, qu'une fois que la tempête médiatico-financière se sera calmée, recommenceront la même. Car, mes chers trois seuls lecteurs, vous pouvez constater que la finance en rachetant les médias se sont protéger. Tout le monde parle de sauver le système et personne ne parle des responsables.
Et, surtout, personne ne parle, à part de cadrer, de changer fondamentalement ce système qui a montré qu'il se bâtissait en nous tondant la laine sur le dos.
Donc, les politiques vont sauver les financiers par des nationalisations de fait, et une injection d'argent pour, en plus, leur permettre d'assurer les emprunts. Et, leurs liquidités, elles sont où ?
Parce que les banques ne prêtent plus, mais, leurs liquidités vont-elles seulement servir à renouveler leurs fonds propres ?
Alors, à quoi, va servir les garanties que leur font les états pour couvrir la demande en emprunts ?
Et, l'on peut se demander d'ailleurs, si toutes ces garanties vont décider les banques budgétivores des fonds d'état à jouer le jeu à nouveau. Ne vont-elles pas, au contraire, jouer le jeu du pire pour plus exiger des états ?
Par exemple pour leur faire payer la totalité de leurs pertes sans contrepartie ?
La conjoncture actuelle leur est-elle vraiment défavorable ?
Qu'est-ce qui peut les empêcher de jouer la politique du pire ?
Il y a une fable de Jean de Lafontaine qui conte l'histoire d'une grenouille qui se voulait plus grosse qu'un boeuf et de trop manger finit par exploser. Les bourses ont joué à la grenouille, elles tanguent, mais n'implosent pas. C'est à qui a peur de Virginia Woolf. Mais, Virginia Woolf n'est pas l'antéchrist et ils survivront en faisant payer à tous les petits porteurs les dégâts qu'ils auront commis. Puisque les gros, les banques, se font payer par l'état.
C'est pas que je suis en peine pour les boursicoteurs de la bourse ou des hedge funds, mais, là aussi, il y a une injustice flagrante.
Bien que je dise que pour ces gens là qui ont mis en faillite de multiples industries dans le monde au nom de retraites confortables, c'est bien fait pour eux.
Et, pan, dans leurs dents !
Mais, tout cela, même si je pense qu'au mois de mars, la tempête sera devenue plus que onde agitée, ne nous dit pas comment nous les petits revenus, nous allons pleurer notre mère.
Parce que nous, les médias n'en causent pas.
C'est bien la raison pour laquelle de nouveaux médias populaires devraient voir le jour. Pour nous donner une autre version des évènements. Et, non pas une version qui nous fasse pleurer sur les prévaricateurs.
Alors, pensez-y, on nous baise et c'est pas terminé.
Par contre, s'ils nous mettaient quelques spéculateurs à la guillotine, on pourrait penser que finalement nos gouvernants ne sont pas si pourris.
Pensez-y mes chers lecteurs parce que peut-être une crise peut en cacher une autre. Et, que cette fois-ci, il ne faudrait pas que l'on se fasse encore avoir.
René.

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