jeudi 18 septembre 2008

"Les paroles sont comme des oeufs : à peine écloses, elles ont des ailes.

Salut à tous les paranos du monde. Continuer à prendre l'ascenseur social. Il vous conduira directement là haut.

Aujourd'hui, nous allons faire comme tout le monde, nous allons paranoier. Merde alors, y'a des faillites et ça craint !
Voilà, pour la parano. Ça paraît un peu court, mais, la crise financière des States ne méritent pas plus. Car, nous pouvons faire confiance aux fonds de pensions pour découper les cadavres et se faire des tunes.
Y'a des salauds d'épargnants, spéculateurs par procuration qui vont se retrouver le bec dans l'eau.
Et, alors, allons-nous pleurer sur leur sort alors que leurs structures d'investissement dépeçaient un peu partout dans le monde, les industries nationales pour les revendre par pièces afin de leur payer de confortables dividendes. Ce qui au final signifiait des milliers, sinon des millions de travailleurs au chômage.
Alors, qu'ils crèvent, mais qu'ils crèvent en silence sans nous faire croire que leur malheur est le malheur de tous.
Que la crise financière voit des faillites, c'est normal. C'est ainsi que le système va se réguler. Par contre, que les nationalisations soient la nouvelle doctrine américaine, là, je dois dire, je me marre !
Mais, trop s'en faut, la crise n'est qu'une vague qui n'emportera pas la finance internationale. La preuve, les spéculateurs continuent de spéculer autrement, si c'était grave de grave, ils récupéreraient leurs billes pour les planquer et jouer à la marelle.
Et, d'ailleurs, heureusement que y'a des faillites pour que les spéculateurs aient un os à se mettre sous la dent, vu qu'ils ont arrêté de spéculer pour le moment sur les énergies fossiles et les denrées alimentaires.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, ainsi va la vie.
Gageons que d'ici au mois de mars, toute cette agitation se sera calmée.
Cependant, il y a une chose où il faudra faire attention, c'est les produits alimentaires venus de Chine. Parce que là-bas, on peut pas dire que ça les gène d'empoisonner les populations en vendant de la merde.
En tout cas, cela n'empêche pas la Chine de continuer à se positionner dans tous les pays où ils pensent pouvoir en capter les ressources. Et, en cela, elle contrarie la politique de la banque mondiale et du Fmi qui tentent aujourd'hui de mettre des freins à la corruption galopante des dirigeants locaux. Politique, qui d'ailleurs ne rencontre pas un franc succès.
Demandez au président du Congo brazza, demander au président du Congo à côté, demandez au président du zimbabwe, demandez à, demandez à, demandez à celui du Burkina Faso.
Mais, ne parlons pas des politiques du Fmi et de la banque mondiale parce que y'a vraiment de quoi attraper des boutons. Demandez à Strauss Kahn, l'actuel président du Fmi.
Mais, tout ça, c'est des questions et les questions finissent par vous donner mal à la tête. Alors, je vous laisse là et n'oubliez pas pour le mal de tête, y'a pas mieux que la mort aux rats.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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