mardi 16 septembre 2008

"Il n'y a pas de meilleur gendarme que celui qui a été bandit". Proverbe Catalan. Messieurs les français, pensez à Vidocq.

Salut aux américains qui ne savent pas où les vents les amènent. Ils ont de quoi se faire du mouron.

Que dire, que dire ? Croyez-vous sérieusement qu'ils aillent vers un crak boursier ? Tout ça parce que la Fed n'a pas voulu renflouer les comptes de la cinquième banques d'investissement américaine. Allez, allez, arrêtons de nous faire peur. La Fed n'est pas là pour renflouer toutes les banques qui ont joué aux apprentis sorciers.
Après tout, c'est bien fait pour leur tronche. Et, lorsque que l'on constate que les dirigeants qui ont coulé leur banquesse sont fait remercier avec des émoluments de plusieurs dizaines de millions de dollars, on peut se poser des questions. La crise n'est pas réalité pour tout le monde. En tout cas, elle l'est pour tous ceux qui ont acheté des maisons à des taux variables et qui se font jeter dehors. Mais, un dirigeant qui a fait perdre des milliards de dollars à sa banque, lui on le remercie en lui accordant des millions de dollars de prime de départ.
Allez comprendre, la règle du jeu après ça !
En fait, il n'y a qu'une règle, le pauvre perd, le riche ne perd jamais.
Et aux States, combien reste-t-il de propriétaires à expulser, un, deux millions ?
La garantie offerte par l'état américain aux propriétaires à la limite de la solvabilité, en fait, ne concerne qu'une minorité de ceux qui sont expulsables. On se croirait revenu dans les années 20 où la crise de l'agriculture avait jeté des millions d'exploitants sur les routes et avait vu fleurir des camps de tente dans tout le sud ouest américain.
Alors, que des banques fassent faillite et que les survivantes se partagent les restes confortables des perdantes, c'est tout simplement la règle du capitalisme glorifié.
Pourquoi donc s'en faire ?
Tout finira par se régulariser.
Et, qu'en France, le marché de l'immobilier subisse le contre coup, qu'est-ce qu'on a à en faire sérieusement ? Ils se sont largement fait assez de fric sur notre dos, ces messieurs les propriétaires. Maintenant, ils veulent nous faire croire que la crise s'installe, parce qu'ils n'arrivent plus à vendre leurs biens à des prix prohibitifs.
En attendant, les loyers ne baissent pas, comme d'ailleurs le prix de l'essence à la pompe.
Alors, la crise qui les fait pleurer pour nous faire croire que nous tous, nous devons nous serrer la ceinture pour leur permettre de continuer à nous prendre pour des cons, c'est carrément une galéjade marseillaise.
Bientôt, ils vont nous faire pleurer sur leur sort. Est-ce que eux, ils pleurent sur le sort des mères de famille qui n'ont plus que des pâtes à donner à leurs enfants à partir du 15 du mois ?
Non ! Donc qu'ils crèvent la bouche ouverte en avalant des mouches. Et, que l'on arrête de nous faire croire que la crise qui les concerne va toucher tout le monde. Si, ils nous font croire cela, c'est qu'ils veulent que le gouvernement continue à taxer ceux qui en ont moins pour financer leur crise à euxs sans leur redistribuer les dividendes de leur échec.
Alors, la question que l'on peut se poser est "Maintenant que la spéculation a arrêté d'investir dans les denrées alimentaires et dans les énergies fossiles, est-ce que nous allons constater une baisse sur les prix.
Parce qu'il faudrait démentir l'adage, "Consommateurs = pigeon".
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse à votre vie morose. Encore que, elle n'est pas morose pour tout le monde.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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