vendredi 12 septembre 2008

"Ne suivez jamais les traces du malheur, il pourrait bien se retourner et faire volte-face". Proverbe japonais.

Salut aux innocents, croyez et vos mains se rempliront de poissons.

Hier, je vous ai parlé du Vanuatu, ce petit archipel qui connaît la moitié des maux du monde. Peut-être ne m'avez-vous pas cru. Alors, je vous propose ce papier des Nouvelles Calédoniennes du 11/09/2008, sans compter tous les autres articles de même source.
"Puissant séisme au nord de l'archipel.
Un nouveau et puissant séisme a été enregistré mardi matin au nord de l'archipel du Vanuatu. Geoscience Australis précise que la secousse de magnitude 6,9 sur l'échelle de richter a été localisée à environ 230 kilomètres au nord de l'île de Santo, à une profondeur de 115 kilomètres au dessous du niveau de la mer. Ce séisme fait suite à une secousse de 6,6 enregistrée lundi entre le Vanuatu et les îles Loyautés (Nouvelle Calédonie). Une fois de plus, aucun dégâts ni blessé n'a été signalé et aucune alerte au tsunami n'a été émise".
Et, voilà, je vous l'avais dit, c'est un pays de cocagne.
Par contre, la signification réelle est que les plaques bougent de plus en plus fréquemment et qu'il n'est pas anodin que la plaque tibétaine bouge et celle du Pacifique également dans un laps de temps très court.
Est-ce que cela ne signifierait pas de futures secousses très fortes dans la région Japon-Taiwan. Ce n'est évidemment pas souhaitable. Sauf, qu'à mon avis, ça bouge trop et sur une durée trop courte.
A voir.
Par contre la Chine accentue sa présence dans les îles du Pacifique. Veut-elle damer le pion au Japon sur les ressources pélagiques du Pacifique ?
En tout cas, elle agit.
Un papier des Nouvelles Calédoniennes, encore, de la même date :
"Les ïles Fidji - Construction d'une usine hydroélectrique avec la Chine.
Les services d'approvisionnement en électricité des îles Fidji ont signé un accord de 170 millions de dollars (près de 12 millions de francs) avec une société chinoise, Sinohydro Corporation of China, pour la construction d'un barrage de centrale hydroélectrique. Selon le programme de faisabilité, ce barrage hydroélectrique devrait permettre à l'archipel de réduire tous les ans sa facture de carburant de plus de 30 millions de dollars (plus de deux milliards de francs). Ce barrage sera construit dans la localité de Nadarivatu et devrait être terminé en 2011".
Y'a pas à dire, ils ont du fric ces chinois. Mais, la question qui peut se poser est, "Pourquoi, personne n'y a pensé avant ?"
Sans doute parce que le gouvernement fidjien n'est pas réellement solvable.
Alors, que vont y gagner les chinois ?
Par contre, les australiens lorsqu'ils sont intervenus au Timor Oriental ont introduit une nouvelle espèce qui fait du dégât.
Nouvelles Calédoniennes du 12/09/2008.
"L'Australie soupçonnée d'avoir introduit des crapauds venimeux.
L'armée australienne, intervenue, il y une dizaine d'années au Timor-Oriental avec des forces de maintien de la paix, y a probablement introduit accidentellement un crapaud venimeux qui décime notamment la volaille.
Sans doute dissimulés dans des véhicules militaires, les crapauds seraient entrés au Timor-Oriental avec l'armée australienne en 1999, a expliqué Simplicio Barbosa, membre de l'organisation non gouvernementale Care International, basée à Dili, capitale du Timor. "Nous ne savons pas comment les chasser, ni comment les détruire", a-t-il expliqué alors que les amphbiens tuent nombre de poulets timorais. Le ministre australiens de la défense, Joel Fitzibbon, a ordonné une enquête pour savoir si les crapauds ont pu passer à travers les contrôles de quarantaine.
Les crapauds buffles ou de canne à sucre (bufo mannus) prospèrent dans le sud de l'Australie. Ils disposent derrière leur tête de petits réservoirs contenant un venin si puissant qu'il peut provoquer, en l'espace de quelques minutes, le mort de crocodiles, de serpents, et d'autres prédateurs.
Ils avaient été introduit dans l'état du Queensland dans les années 1930 pour combattre les coccinelles et les insectes qui dévastaient les champs de canne à sucre des côtes de cette région tropicale. Mais, ils se sont rapidement multipliés et ont envahi le nord de l'Etat de Nouvelle Galles du Sud et les Territoires du Nord. 70 ans plus tard, les crapauds ont donc, non seulement échoué dans leur mission, mais, ils sont aux portes de Darwin, et menacent d'étendre leur territoire aux autres états du pays. Ils étaient 102 lors de leur introduction, ils sont sans doute plus de 100 millions aujourd'hui !
L'ouest du pays est particulièrement menacé. Car les crapauds buffles ont deux atouts majeurs. Au fil des années leurs pattes s'allongent et ils se déplacent plus rapidement. Mais, surtout, les crapauds buffles ont une libido débridée. Une seule femelle peut pondre la bagatelle de 35.000 oeufs !
Ils sont maintenant à moins de 50 kilomètres de la frontière de l'état de l'Australie Occidentale. Ils ont littéralement ravagé la faune du parc national de Kakadu,inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité. Car, ils tuent tous les animaux qui tentent de les manger.
Face à ce fléau, les australiens se mobilisent et des volontaires organisent des battues pour éliminer ces grenouilles envahissantes. Plusieurs bars ou pubs du Queensland promettent même une tournée gratuite contre un sac de crapauds. Morts ou vifs !
Jérôme Gavelle".
Par contre trouver sur le net, "Si la population des crapauds buffles continuaient de croître en France, il pourrait y avoir des conséquences graves sur l'éco-système".
Nous voilà donc prévenus !
Et, sur ces bonnes paroles sur le danger de l'introduction d'espèces étrangères sur l'éco-système, je vous laisse réfléchir.
Et, bien le bonjour chez vous.
René.

PS : je viens de lire sur un papier des Nouvelles Calédoniennes du 12/09/2008 :
"Séisme d'une magnitude de 6,1 au large d'Honiara.
Après deux secousses au large du Vanuatu et de Nouvelle Calédonie en tout début de semaine, un troisième et puissant séisme a été enregistré mardi aux îles Salomon. La dernière secousse de 6,1 sur l'échelle de richter a été enregistrée à 187 kilomètres à l'ouest de la capitale Honiara et à dix kilomètres de profondeur.
Aucun dégâts, ni blessés n'a été signalé et aucune alerte au tsunami n' été lancée par le centre".
Ouh, là, là, ça se rapproche du Japon !

Aucun commentaire: