vendredi 25 janvier 2008

"Tenez compte du fait que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques". Dalaï Lama.

Salut à ceux qui pensent que certainement, on ne nous prend pas pour des cons, mais, on nous laisse pour. Comme ils disent à Marseille.

C'est justement ce que je me demande lorsque je me pose la question de Dieu. Certains comme les chrétiens lui donnent l'apparence d'un vieillard bienveillant, d'autres comme les hébreux, l'image d'un vieillard courroucé avec deux ou trois éclairs dans les mains et certains comme les musulmans en interdisent toute représentation.
Alors, moi, je me demande si la meilleure représentation ne serait pas l'univers, l'univers qui vit d'une manière différente de nous, mais qui vit. Ne serait-il pas possible de s'imaginer que la création est dieu, tout simplement ? Et, dans ces conditions la question qui se pose est, comment appréhender l'immensité de l'univers ?
En plus, cela signifierait que nous vivons à l'intérieur de lui et qu'il n'est pas ce quelque chose qui nous regarde d'en haut. Donc, impossible d'en cerner le contour même pour un artiste doué pour les abstractions.
Ah, à quel niveau de réflexion, cela nous entraîne ! N'est-il pas vrai ?
Ouais, bon voilà à ce que je pense quand la brume envahit mon cerveau, les jours de grand vent en chantant "Hisse et Ho".
Mise à part ça ? Le monde de la finance se prend les pieds dans ses filets ? Oui, bon, est-ce vraiment intéressant ?
Par exemple de savoir que le président de la Société Générale a un salaire de 100.000 euros et qu'il a touché une prime de 2 millions l'année dernière. Oui, bon.
Que les traders de la Société Générale vont perdre cette année entre 100.000 et un millions d'euros de prime.
Oui, bon.
Et, vous, vous gagnez combien ? Si peu ! Alors, vous vous êtes sûrement trompés de métier.
Peut-être devrions-nous demander aux banques de faire un geste humanitaire, vu qu'elles brassent tout un tas de pognon inconsidérable.
Comment ? Par exemple en utilisant une partie des avoirs de leurs fondations pour soulager les ménages les plus en difficulté.
Imaginez, un staff, dans chaque banque, disposant d'une enveloppe financière dans le seul but d'aider les ménages les plus en difficultés, mais les plus méritants, ceux qui font des efforts pour faire face à leurs obligations et qui interviendrait pour éteindre leurs dettes, au moins une fois.
Ne serait-ce pas un beau geste de la part de ses banques qui se mettent à spéculer autant que les fonds de pensions et qui en conséquence participent à la dérégularisation de nos économies ?
Allez, un petit effort, messieurs les banquiers. Un tout petit effort de solidarité au moment où le corps social bascule dans la précarité.
Parce que tout ce fric que vous brassez à quoi vous sert-il, à part vous projeter dans un univers plus ou moins fantasmagorique qui vous place au dessus du commun des mortels. Mais, cela change-t-il le mortel ennui qui peut parfois vous saisir et que l'argent seul ne peut soigner. Ce mortel ennui qui me fait dire, "Est-ce simplement ça la vie ?", "Mais, alors, à quoi cela m'aura-t-il servi de vivre ?"
Enfin, bref, vous voyez le genre.
Il est vrai que le bonheur est égoïste et que seuls les fous sont prêts à le partager.
Et,.........Ouh là, qu'est-ce que je raconte ?
Ça y est, je me perd dans un délire. Pardonnez-moi, y'a des jours où je n'arrive pas à me contrôler. Ça doit être à force de boire du Coca Cola, ça doit me monter à la tête ce truc américain fait pour coloniser les esprits et détruire les corps. Un verre de coca égale six sucres ne l'oubllions pas !
Et, je suis sûr que même les FARC en Colombie en boivent.
Bon, pour me faire pardonner, je vous soumets un vieux poème que j'ai écris et qui sonne aujourd'hui, d'une actualité redoutable.

LE VOLEUR DE RÊVES

Voleur de rêves, voleur de rêves,
toi, qui marches dans les pas du vent
et redessines les contours des nuages fluctuants,
dis-moi, où as-tu mis le songe de l’âme
de celle qui loin de moi attends.

Voleur de vie,
lorsque tu dérobes le rêve et détruis l’illusion, l’amour s’en va aussi au fil de l’eau.
Derrière toi, l’oubli recouvre le crime et fait refleurir l’envie.
Tu ne nous laisses que le bruit de la fureur des armes,
chevaliers combattants sans veuves et sans orphelins
pour justifier notre drame.

Sabreur d’illusion, escamoteur de vision
lorsque ton ombre s’envole et parcourt l’espace infini,
il ne reste que des fenêtres aveugles et sans souvenirs.

Voleur de rêves, voleur de rêves,
Tu as détourné l’âme de l’image qu’elle se fait de moi.
Son attente est rendue stérile et sa fidélité inutile.
Toi, qui marches dans les pas du vent
et redessines les contours des nuages fluctuants,
en abolisant le rêve, tu as simplement effacé la vie.

Voleur de rêves, voleur de rêves, pourquoi, tu ne nous oublies ?

Paris le 05/03/98

Et, sur ces paroles de fiel, je vous salue bien bas, mes chers trois lecteurs et je vous dis, à tantôt, comme on disait dans le temps d'avant.
René.

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