lundi 7 janvier 2008

Dieu a dit, "Ne fais pas à ton voisin ce que tu ne voudrais pas qu'il te fit !" Alors Fillon, ne me balance pas à la rue.

Salut à tous ceux qui ont le vertige. Il n'y a nul besoin d'aller à la montagne pour l'avoir, il suffit de mesurer votre pouvoir d'achat et c'est bon.

Parfois, il me vient à l'idée que le monde est mal fait. Que les intellos et tous les marginaux de l'intellect n'ont pas été au bout de leurs pensées. Ils nous ont rêvé des mondes meilleurs et au final, ce sont seulement les gros poissons qui ont changé d'écailles.
Tout ce qui nous arrive, c'est que nous avons changé de maîtres.
Ah, oui, cela me fait penser à ce temps béni où il se disait, "Ni dieu, ni maître".
Baliverne !
Aujourd'hui, nous comprenons bien que même la démocratie dont on nous fait tant de louanges n'est qu'un cadre où la justice sociale n'est qu'une projection télécommandée par ceux-là même qui forgent notre oppression.
En résumé, la démocratie tant vantée n'est plus que le lieu où la pauvreté se pose en principe de liberté. Liberté de pouvoir t'en sortir, liberté de pouvoir accéder à la classe des oppresseurs.
Mais, démocratie ne signifie-t-il pas aussi solidarité ? Solidarité et inscription dans un processus d'égalité des chances de manière que l'origine sociale ne soit pas un handicap ? Solidarité de l'état de manière à permettre à chacun d'accéder à un mieux être ?
Que nenni, citoyen ! Nous en revenons à l'époque de Louis XIV et de Fillon/Colbert. A quand les famines pour le bas-peuple ?
Les caisses de l'état sont vides ! Est-ce de notre faute ? Nous, à qui l'état demande le maximum d'effort ?
Nous, qui sommes obligés de faire des crédits à la consommation ou pire des crédits revolving qui un jour nous jetterons dans les bras des huissiers. Parce que les huissier, messieurs, mesdames ont le plus beau métier du monde, ils jettent les gens à la rue.
On se gausse des américains et des malheureux qui ont pratiqués les taux variables. Bien ! Mais, pense-t-on à ces milliers de français dont le revenu baisse tellement qu'ils se jettent dans les crédits à la consommation et dans les crédits révolving. Tous ces honnêtes citoyens qui bientôt ne pourront plus faire face, non parce qu'ils sont inconscients, mais plutôt parce que la baisse de leurs revenus ne leur laisse aucun choix pour nourrir leurs gamins.
Pendant ce temps, notre président se baguenaude dans des visites privées à l'étranger et s'amuse à nous la jouer au feuilleton populaire.
Des fois, je me demande si il nous fait pas vivre un conte de fée. Sauf, que ce conte de fée là risque de mal se terminer pour nous.
Et, pendant ce temps, il se sert de nous comme paillasson. Comme paillasson pour essuyer son histoire de divorce, de paillasson pour essuyer son histoire d'amour, de paillasson pour essuyer son narcissisme et bientôt de paillasson pour son mariage.
Dommage pour lui, il ne pourra pas le célébrer à Notre Dame.
Mais, basta de tout ça, ça finit par fatiguer les neurones.
Toi, tu te prends la tête pour savoir ce que tu peux encore acheter pour nourrir tes enfants et l'autre, il la fait à, "J'irais chercher la croissance par la peau du cul".
Par contre, tout ce que je me souviens du voyage de Khadafi dans notre beau pays, c'est son discours devant les immigrés, "Ils nous ont mis dans des bateaux pour nous asservir".
A ce qu'il me semble, ce sont les arabes qui les premiers faisaient des razzias pour aller chercher des esclaves noirs. Et, d'après ce que je sais, ils n'étaient pas plus sympas que les européens. Même si ce n'étaient pas les tribus bédouines de Lybie qui allaient les chercher, ils les réceptionnaient des tribus Touaregs pour les répartir dans le monde musulman. Et, que l'esclavage en Mauritanie n'a été aboli que dans les années 60.
Bref, ça a été l'hôpital qui se fout de la charité !
Mais, les noirs présents à cette conférence khadafienne ont applaudis des deux mains. Ce qui me rappelle Johnny Hallidays chantant à Dakar, "Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir" et ces milliers de Sénégalais se levant pour applaudir.
C'est à peu près la même.
Pourtant, tout ça ne me dit pas pourquoi les banques américaines sont si frileuses à transformer les emprunts à taux variables en emprunts à taux fixes pour ce million d'américains qui se retrouvent dans la galère avec leurs maisons achetées à crédit.
Ne serait-ce pas une question à poser aux candidats à la présidentielle. Parce que pour le moment, aucun d'eux ne s'est positionné sur la question.
Courage, fuyons est peut-être leur devise ?
Bon, rompons là. Et, pour ce faire, je vous propose un texte sur l'ambition.
Lecteur, à vos neurones !

Destinées controversées

Il y eut un jour une course tout autour de la terre,
le premier arrivé gagna comme prix un beau perroquet vert.
le deuxième eut un immense éléphant bleu et
le troisième hérita d'un beau sous-marin jaune.

Le perroquet vert parla des jours sans arrêt au premier
qui le fit écouter par un de ses amis, puis par tous réunis.
Bientôt des foules entières vinrent l'entendre béates
pour finalement élire, le premier, président.

Le deuxième monta sur son immense éléphant bleu.
et partit au loin visiter des pays.
Il trouva une belle aux yeux couleur noisette,
construisit une maison et cultiva un champ.

Dans son sous-marin jaune, le troisième s'en alla.
Au fond des océans, il chercha la fortune.
Un jour, il trouva une mine d'or et de diamants aussi.
Il en mit tant et tant qu'il fut bloqué au fond.

Le premier devint muet quand son perroquet vert mourut.
Le deuxième vécut longtemps entouré d'un tas d'enfants.
Le troisième ne remonta jamais à cause des trésors entassés.

Forcalquier 22/07/97

Et, sur cette réflexion complètement existentielle, je vous tire ma révérence.
Demain sera un autre jour.
René.

Aucun commentaire: