mardi 3 avril 2007

Quand on est deux sur un bateau, il faut se débrouiller pour qu'il y en ait qu'un seul qui rame

Salut à tous les fous qui courent après les étoiles qui se dessinent dans le ciel. Je suis avec vous.

Alors, maintenant, c'est sûr, il n'y aura pas de projets, mais seulement des programmes. Juste de quoi faire croire à tous les électeurs qu'on améliorera, un peu, juste un peu et un tout petit peu pour certains, leur quotidien.
Sur ces programmes se greffent les grandes manoeuvres, la réduction de la dette, les mesures contre les délocalisations, l'amélioration des salaires, le contrôle des prix, notamment pour les prix locatifs. Bref, le monde est merveilleux.
Ah, oui, il y a aussi le contrôle de l'immigration parce qu'on se demande ce que ces salauds de pauvres des pays émergents viennent gratter chez nous, à part la sécu et le RMI. Euh, me direz-vous, un espoir de vivre mieux que chez eux. Alors, là, je vous répond direct, c'est de la poésie et la poésie n'a pas sa place en politique. Et, puis quoi encore, il faudrait se mettre à rêver. Mais, où va-t-on ? Est-ce que les candidats nous font rêver ? Non !
Il manquerait plus que ça. Ah, elle serait belle la France !
Peut-être qu'avant d'être candidat, on devrait les obliger à faire une analyse psychanalitique ? Parce que, quand même, vouloir être président, ce n'est pas innocent. Il faut croire à la démesure de son ego.
Ben, vous voyez, moi, par exemple, je me suis pas présenté. Je laisse la place aux autres. Je sais, je sais, chers lecteurs, quelques uns parmi vous le désiraient. Malheureusement, mon découvert bancaire ne m'en a pas laissé l'opportunité. Et, surtout, je ne veux pas profiter du découvert des autres, même si personne ne me l'a proposé.
Comme ça, je suis clean.
Pourtant tout ça se fait et se réalise (je parle des élections) alors que le monde va de plus en plus mal. Chez nous, entre candidats, on se bagarre avec des mots. Dans d'autres pays, c'est à coup de lances roquettes. Pas la même culture, me direz-vous. Sans doute avez-vous raison. Sauf, que leurs lances roquettes, c'est nous qui les fournissons. Par nous, je veux dire les pays occidentaux ou si vous préférez, les pays puissamment armés.
Par contre, moi, je suis armé que de bonnes intentions. Cela doit être pour ça que mon salaire ne dépasse pas de beaucoup le SMIG.
Donc, le monde va mal. Alors, la question qui se pose est "pourquoi sont-ils si pauvres ?" Nous, on commence à peine à devenir pauvre, eux, ça fait des siècles que ça dure. Ils n'en ont pas encore pris l'habitude. Ils n'ont pas intégrés les "habitus" de l'hominien pauvrétus. Nouvelle race entre nous que je viens juste de faire naître.
Si, eux n'y sont pas arrivés. Alors, comment nous on va faire pour nous habituer à la pauvreté. On va carrément mettre trois millions d'années ! Mon dieu, la France !
Mais, au cas où vous ne sauriez pas comment changer vos "habitus", je me propose comme votre maître à penser. Je vous pique les trois quart de vos revenus et une fois que vous rentrez dans la mendicité, je demande au maire de voter une loi pour l'interdire dans notre belle ville. En parlant de ça, j'aimerais que les journaux demandent aux maires qui ont voté des lois contre la mendicité comment ils se positionnent maintenant que leurs candidats expriment le désir de lutter contre la précarité ?
Eh, oui, le monde est merveilleux et sur ces bonnes paroles, je vais voir ailleurs si j'y suis.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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