lundi 23 avril 2007

Convaincre est une tâche délicate, mais convaincre n'est pas se faire aimé

Bonjour à tous ceux qui ont accomplis leur devoir électoral.

Bon, Ségolène est montée sur une partie du cocotiers. Reste à franchir le reste, c'est pas gagné ! Perso, comme je l'ai dit précédemment, ça ne le fera pas et je n'ai changé d'avis. On s'en prend pour cinq ans avec Sarkho. De toute façon, elle a fait son plein de voix chez les socialo, plus les voix de la gauche dite altermondialiste (coco, lcr et lutte ouvrière), ça ne le fait pas non plus. Je pense qu'il y a eu une dérive des sondages pour appuyer la candidature Ségolène, grand bien lui fasse. Sauf, que si cette fois-ci Sarkho passe, il aura de grande chance d'être réélu par la suite. Donc, ce n'est pas cinq ans que l'on va se le taper, c'est dix ans.
Le choix Bayrou pour moi était le plus réaliste. Amen !
On va donc se retaper deux semaines de propagande alors que le résultat ne fait pas de doute. Mais, cette fois-ci, les coups bas et les chantages vont pleuvoir, notamment en direction des élus UDF.
A moins que désormais, ils s'organisent pour les législatives en cherchant à surfer sur leur succès et en cherchant à se passer de l'UMP. Là, je pense, que sera le pari le plus difficile à tenir. Après, ils auront gagné leur indépendance et pourront travailler à développer leur mouvement.
La prochaine fois, les électeurs auront compris que Ségolène ne passera pas. Alors, cette fois-ci, ils voteront utile. De toute façon, d'ici là, si l'UDF tient le choc, le paysage politique se sera peut-être recomposé.
Alors, en avant toute pour les législatives et laissez les loups se battre entre-eux. On verra ça le 6 mai pour le débat entre les deux candidats. Je conseille à Ségo de s'aligner des lignes de coke, il paraît que ça booste.
Personnellement, je n'ai pas l'intention de voter. Je n'apprécie pas l'un et l'autre ne m'a surtout pas convaincu. Remarquez, si elle m'avait convaincu, j'aurais voté pour elle au premier tour, ce qui n'est pas le cas.
Bon, à part ça, on va pas se prendre la tête, le printemps démarre bien et les oiseaux chantent le matin.
Je me réveille et je me sens en forme, nulle ombre ne plane sur mes pensées et je me sens libre. Un peu moins lorsque je dois m'habiller pour aller au taf et encore moins lorsque je m'y suis rendu.
J'aimerais que l'on soit plusieurs à rêver et à plusieurs que l'on se trouve un lieu et des occupations qui valorisent en nous ce qu'il y a de meilleur. Pour qu'enfin, cesse ce jeu incessant et monotone du métro, boulot, dodo.
C'est de l'utopie, me direz-vous, mais peut-être pour que l'utopie puisse exister, il ne faut pas qu'elle se généralise. Autrement, ça ne serait plus que de nouvelles règles sociales mises en place en remplacement d'autres.
Soyons fous, soyons libertaires et surtout soyons conscients de l'espace réduit où nous confine la mondialisation. Cette mondialisation qui nous ouvre tous les espaces et qui localement nous enferme dans un espace ou d'acteur de notre vie, nous passons à sujet de la vie.
Eh, oui, pas trop le moral aujourd'hui. Aussi, je préfère vous quitter en vous souhaitant d'être mieux demain qu'hier.
René.

Aucun commentaire: