dimanche 21 juillet 2013

Bon, mes chers lecteurs, on commence par quelques considération quotidienne de comment on nous prend pour des gros nazes.
Prenez un tube de colle Uhu, eh, bien, désormais, vous avez la moitié de la quantité.
Prenez, les tampons pour les femmes, une boîte suffisait pour la période des règles, maintenant, les femmes sont obligés d'en acheter deux boîtes.
Prenez des grosses boîtes d'allumettes chez lidl, en bien, une allumette sur trois marchera.
Prenez mon cas personnel, j'étais parti pour être chauve, plus de cheveux en haut du caillou et sur les côtés, cela commençait à tomber.
J'ai arrêté les shampoing et le gel douche, je suis revenu au savon, mais, avec un PH faible (une acidité faible) et à l'huile d'olive.
Je me frotte le crâne tous les jours avec une brosse et au savon à l'huile d'olive, je les lave et ensuite me masse le cuir chevelu au moins trois minutes pour éliminer le sébum qui tue les racines des cheveux.
Eh, bien, mes chers lecteurs, mes cheveux, non seulement ont arrêtés de tomber, mais, ceux que j'avais perdu dans l'année sont revenus et d'autres en haut de mon crâne altier.
Au point des personnages de mon entourage l'ont remarqué.
Et, je suis sûr mes chers lecteurs que vous êtes en capacité d'allonger cette liste.

Et, une nouvelle de Mosanto par Corinne Lepage, ex-ministre de l'écologie française.

Corinne Lepage

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Monsanto: marché de dupes et comportement sans gêne

Publication: 19/07/2013 06h51
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Monsanto a fait savoir que la décision avait été prise d'abandonner les demandes d'autorisation de culture d'OGM dans l'Union européenne. Le prétexte avancé est l'absence de perspective commerciales. En réalité, Monsanto a beaucoup à perdre en restant sur le marché des semences OGM et cette nouvelle n'est bonne qu'en apparence pour les consommateurs et ceux qui peuvent avoir des doutes sur l'utilité des OGM.
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La multinationale Monsanto est mise gravement en cause avec le Round-up et la pression va évidemment se renforcer. Or, les OGM de Monsanto sont tous tolérants au Round up, ce qui signifie que Monsanto sait pertinemment que des études à long terme sur la toxicité de ses OGM vont être réalisées à la suite de l'étude de Gilles-Eric Séralini. Elles démontreront probablement les mêmes effets et par voie de conséquence, Monsanto souhaite éviter ce type d'analyse sur ses nouvelles semences. On peut d'ailleurs saluer la décision du Commissariat général au Développement durable de lancer une telle étude (reste à voir ce qui sera étudié). Rappelons encore une fois que la responsabilité de ceux qui prennent la décision de mise sur le marché pourra être engagée le cas échéant.
En second lieu, Monsanto sait qu'en prenant cette mesure, il va encore exacerber les antinomies en Europe entre les milieux économiques et la société et augmenter le fantasme lié au principe de précaution, donc le fragiliser encore. Cette technique a déjà bien été étudié, comme par exemple dans le livre La Fabrique du mensonge de Stéphane Foucart.
Mais surtout, Monsanto s'en moque, car il n'a pas besoin de ces autorisations. Tout d'abord, comme la firme l'affirme elle-même sans aucune gêne, "elle va se concentrer sur sa capacité d'importer des OGM dans l'UE". Rappelons que l'Union est le premier importateur mondial de soja OGM et que plus de 40 variétés d'OGM sont autorisées à l'importation en Europe, sans compter les OGM non autorisés qui peuvent se retrouver sur le marché européen, comme ils le sont en Corée du Sud (ou comme l'accident avec le blé en OGM le mois dernier créant un doute sur l'intégralité et l'intégrité du blé consommé)... Mais peut être ce pays contrôle t-il mieux la biovigilance que les pays européens. En second lieu et évidemment, Monsanto compte sur le futur accord de libre échange pour imposer les OGM en Europe en faisant "sauter" le système d'autorisation européen. Compte tenu du poids de cette firme sur la diplomatie américaine, on peut compter sur l'administration américaine pour peser de tout son poids pour "libéraliser" les OGM. La question a déjà été abordée lors du premier round des négociations et le représentant de Biotechnology Industry Organisation (BIO), sans "demander la modification des lois" s'est plaint que sur 74 demandes en attente et 22 validées par l'EFSA, aucune ne soit acceptée encore. De plus, il souhaite obtenir que des OGM non autorisés en Europe soient admis en dessous d'une norme de 0,9%.
Cette mesure, apparemment hautement symbolique, a peut être, en définitive, pour objectif de démobiliser l'opinion publique européenne, violemment opposée aux OGM, de manière très majoritaire, en laissant croire que le terrain européen est abandonné. Mais plus que jamais la vigilance est indispensable, car l'impact sanitaire des OGM est désormais clairement en cause. Or, cette question n'est pas liée à la plantation des OGM, mais à leur consommation. Et c'est précisément celle-ci que Monsanto a décidé de privilégier.
 

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vvv

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