jeudi 11 juillet 2013

(blog à finir et à corriger)

Bon, mes chers cinq lecteurs, hier, ma petite historiette sur les extraterrestres m'a valu un commentaire du genre, "Putain, t'as pété une durite, j'ai des craintes sur ta santé mental".
Eh, bien, je rassure ce lecteur, je vais bien. Les aliments industriels n'ont pas encore atteint mon cerveau.
Donc, tant que je pense, JE SUIS !
Mis à part cela, mon problème avec google est parti d'une réclamation type DMCA qui protège les droits d'auteur sur le net aux USA.
La lettre concernée concernait pratiquement que Mosanto, les dégâts générés sur le moyen terme sur la destruction des sols et son rachat de Black Water, la société de mercenaires ou de sécurité au choix.
L'un des articles était concerné.
Je veux bien, mes chers lecteurs, mais, si, les donneurs d'alerte se mettent à refuser la diffusion de leur article, là, il y quelque chose que je ne pige pas.
De toute façon, pour publier la lettre qui date, il aurait fallu que je conteste la réclamation. Un truc de plusieurs mois, alors que d'autres révélations sur Mosanto de toute façon vont bientôt débouler sur le net.
Alors, j'ai tout effacé et Basta !
Voilà,  pour cette histoire.
Commençons donc la mode Bio qui attise les appétits de l'agro-alimentaire qui modifient les lois et les réglementations pour pouvoir vendre leurs produits comme bio avec seulement un pourcentage de réellement bio.

(source : Natura Sciences.com)

Un bio de plus en plus industriel à éviter
Paru le 18.02.12 - Dernière modification le 10.07.13 - 3 commentaires
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bio industriel
Plusieurs labels garantissent un bio solidaire, à l’opposé du bio industriel. Saurez-vous les reconnaître ? © Natura Sciences
Près de la moitié des produits bio sont à présent vendus en grandes surfaces. L’entrée de la grande distribution dans le marché du bio a entraîné une course à la baisse des prix. Tous les géants, y compris les hard discounters ont créé leurs propres gammes. Pour obtenir des prix cassés, les supermarchés ont souvent recours à des importations massives provenant d’exploitations industrielles. Alors que le bio cherchait à assurer un bon équilibre entre environnement, économie et social, ces exploitations sacrifient l’aspect social. Il n’y a pas de place pour les productions saisonnières. Les entreprises commercialisent des tomates, poivrons et concombres bio toute l’année. L’hiver arrivé, ces produits sont en concurrence directe avec les produits des serres bio d’Italie, des Pays-Bas, du Maroc et d’Israël… Nous importons plus de la moitié des fruits et légumes bio consommés en France, car la production nationale est encore insuffisante.

 Des exploitations qui grandissent

En France, les exploitations dépassant10 hectaresde serres ou100 hectaresde cultures en plein champ sont rares. Dans le reste de l’Europe, notamment en Espagne, en Allemagne ou dans les pays de l’Est, ces exploitations sont beaucoup plus développées. Ces tailles permettent de faire des économies d’échelle.
Même issus de l’agriculture biologique, les fruits et légumes provenant d’Italie, Allemagne, Argentine ou bien encore d’Israël  sont à l’origine de rejets de CO2 dans l’atmosphère lors de leur transport, car les produits ont besoin d’être réfrigérés. Hors de l’Union Européenne, les produits ne sont pas soumis à la même réglementation pour l’obtention du label. Les cahiers des charges nationaux étant différents, les contrôles sont souvent plus flexibles.
Selon l’ADEME, un fruit hors-saison bio importé par avion entraînerait la consommation de 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en pleine saison. La solution pour réduire notre impact carbone serait donc de consommer des produits de saison provenant d’agricultures locales, bio lorsqu’ils sont disponibles, issus d’exploitations certifiées « haute valeur environnementale » dans le cas contraire, en incitant les agriculteurs à se convertir au bio.

Des produits plus chers ?

Les produits bio sont plus chers à l’achat pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la production bio est moins intensive. Elle demande donc plus de main-d’œuvre, notamment pour désherber, soigner les cultures et les troupeaux. Or, en France, les salaires sont plus élevés que dans beaucoup d’autres pays. Les rendements des cultures sont également plus modestes. Les agriculteurs reçoivent donc moins de subventions européennes, car ces dernières sont indexées sur les rendements.  Les petits volumes de vente ne permettent pas non plus de faire des économies d’échelle. Enfin, la certification augmente le prix, les animaux vivent plus longtemps, ce qui coûte plus cher à l’éleveur.
Ces énoncés sont particulièrement vrais pour les produits de petits producteurs vendus en magasins spécialisés, qui de surcroît privilégient les matières premières plus chères : huile de tournesol privilégiée à l’huile  de palme, sucre de canne roux préféré au sucre blanc conventionnel, etc.  Grâce à la grande distribution, les produits deviennent plus accessibles au grand public, mais lorsque l’on s’intéresse à leur composition, on remarque que celle-ci ressemble de plus en plus aux produits conventionnels avec des matières premières moins chères et un profil nutritionnel amoindri. Un point positif est tout de même à noter : le bio  industriel permet de fournir à une grande majorité de personnes des produits de meilleure qualité, avec tout de même moins d’additifs et moins de résidus de pesticides que les produits conventionnels.

 Peut-on contrer les dérives du bio industriel ?

Il existe des produits répondant à des critères plus stricts que ceux fixés par la réglementation européenne. Il s’agit, par exemple, des cetifications Nature & Progrès, Demeter, Biosuisse, et Naturland. Ils interdisent notamment la culture hors-sol, la possibilité sur une même exploitation de produire simultanément des produits bio et non bio et interdisent un temps de transport des animaux supérieur à quatre heures. Ces cahiers des charges stricts limitent considérablement l’adjonction d’arômes et d’enzymes, quand ils ne l’interdisent pas purement et simplement. Selon les fédérations, les produits contiennent entre 50 et 75 % d’additifs en moins par rapport à ceux qui répondent simplement aux exigences européennes. Vous trouverez ces produits dans les magasins bio spécialisés. La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique  (FNAB) et ses partenaires ont créé la certification privée Bio Cohérence, dont les premiers produits sont commercialisés depuis l’automne 2011. Avec une absence total d’OGM, une nourriture 100 % bio des animaux d’élevage, et la non-mixité des fermes… le respect du cahier des charges permet d’afficher ce nouveau logo au côté du label AB classique.
Face à ces dérives du bio industriel, des initiatives locales se développent également un peu partout. De plus en plus de producteurs défendent une agriculture paysanne, des modes de cultures minimisant leur impact environnemental et le développement de liens avec les consommateurs. Certains refusent de payer les certifications et préfèrent les systèmes participatifs de contrôles fondés sur la confiance mutuelle entre producteurs et consommateurs. C’est le cas, par exemple, des Associations pour le Maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) ou les paniers bio. Ces initiatives permettent de ne pas engraisser les intermédiaires, privilégier les circuits courts afin de rémunérer directement de façon équitable les producteurs.
Auteur : Matthieu Combe

Ah, là, là, l'industrialisation de la santé, de l'alimentation font tout ce qu'ils peuvent pour nous empoisonner à petits feux. Comme celle de l'énergie fossille.
Et, la déontologie dans tout ça, c'est.......le fric ?

(source : les Moutons Enragés)

Le gaz de schiste à l’origine d’un nouveau scandale en Pologne

Польша протест Польша
Photo : EPA
En Pologne, la confrontation entre la population et la société américaine d’extraction de gaz de schiste gagne en vigueur. Depuis quelques jours des tracteurs bloquent les abords du territoire où sont menés les travaux de forage. Selon les paysans polonais « les murs de leurs maisons se sont lézardés et l’eau de puits est devenue trouble ».
Au début les habitants de Zurawlow, une localité dans le sud-ouest de la Pologne, étaient en liesse à l’idée que le gaz apporterait un mieux-être. La société américaine Chevron a promis d’extraire des mille milliards de mètres cubes de gaz de schiste. De telles quantités étaient en mesure d’assurer les besoins de l’économie polonaise pour 200, voire 300 prochaines années. L’extraction devait être menée sur les champs et les prés entourant Zurawlow. Cependant, les espoirs de prospérité prochaine et les rêves de l’indépendance énergétique du gaz russe ne se sont pas réalisés. D’après les estimations de l’Institut géologique de Varsovie, les réserves du gaz de schiste sont beaucoup moins grandes qu’annoncé. Elles ne suffiront que pour 70 ans, peut-être même pour 26 seulement. Leur opinion est partagée par Andreï Frolov, expert russe et coprésident de l’Union des organisations écologiques sociales :
« Toute intervention dans la nature est déjà dangereuse. L’extraction du gaz de schiste conduit à la formation des vides sous la terre ce qui peut entraîner l’affaissement du terrain. L’extraction à ciel ouvert détruit la surface. Dans les deux cas, cela cause un préjudice à la nature ».
La confrontation entre les habitants de Zurawlow et Chevron a commencé mercredi dernier. Lorsque des ouvriers ont voulu clôturer un champ pris à bail par Chevron avec une grille, les villageois ont remis tous les matériaux apportés dans le même camion et ont bloqué l’entrée du champ avec des tracteurs. Les tensions montent également suite aux informations provenant d’un village voisin où la prospection du gaz a déjà commencé. Les paysans polonais racontent que la vaisselle est tombée dans les placards et que les murs se sont lézardés. Mais le fait le plus menaçant pour les habitants de la voïvodie de Lublin, célèbre pour ses réserves d’eau pure, est l’eau trouble dans leurs puits.
La première tentative de Chevron d’entamer la prospection du gaz de schiste en Pologne, entreprise au printemps, a échoué, notamment grâce à la loi sur la protection des oiseaux pendant la nidification du 1er mars au 1er juillet. La société américaine s’est vue obligée de reculer. Selon les Américains, cette fois rien ne les empêchera : ils possèdent tous les documents autorisant les travaux de prospection et de forage. Les opposants se sont déjà adressés aux juristes qui cherchent les raisons de retarder le forage. Des écologistes de la République tchèque et de Lituanie sont venus soutenir les paysans polonais. Les fermiers des Etats-Unis, d’Irlande, de Roumanie, ainsi que la veuve de John Lennon, Yoko Ono, ont exprimé leur soutien.
En Equateur, Chevron a été condamné à une amende de 19 millions de dollars pour la pollution de l’environnement. Le plus grand préjudice à la nature a été causé par la nouvelle méthode d’extraction du gaz de schiste utilisée par les Américains : la fracturation hydraulique ou le fracking. Elle consiste dans l’injection sous très haute pression d’un fluide en vue de fissurer la roche. La France et la Bulgarie ont déjà renoncé à cette technique. Selon le professeur de l’Institut du pétrole et du gaz Goubkine, Alexandre Loboussev, le fracking est très dangereux pour l’écologie de Pologne :
« L’utilisation de cette méthode peut pratiquement assécher toutes les sources d’eau, même les sources de surface. L’extraction aura des conséquences catastrophiques pour l’environnement polonais. Des réserves de gaz similaires existent en Allemagne. Les Allemands ont commencé de s’en occuper mais en sont venus à la conclusion que ce n’était pas écologique ».
Selon les écologistes britanniques, une telle méthode d’extraction du gaz de schiste renferme des menaces sismiques. En 2011, une société britannique a commencé le forage dans l’ouest de l’Angleterre pour arrêter les travaux au bout d’un an, suite à deux légers séismes enregistrés à proximité de la région où les travaux étaient menés.
Source: La voix de la Russie

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