vendredi 12 août 2011

Salut, Caesar, ceux que tu ne fais pas mourir de rire, te saluent !

Bon, trêve de plaisanterie, hier, je me suis un peu lâché en me moquant de la situation de la banque, la Société Général en me servant du Crédit Lyonnais pour ce faire.
Mais, il faut un temps pour tout, la satire et le sérieux.
Et, le sérieux, aujourd'hui, c'est que notre président national nous pompe l'air avec sa nouvelle marotte, "la règle d'or".
C'est-à-dire, inscrire dans la constitution un article sur la nécessité du retour à l'équilibre des déficits publics.

"tous les Gouvernements seront désormais obligés de s'engager sur une date de retour à l'équilibre et de soumettre au Parlement des lois-cadres d'équilibre des finances publiques, qui définiront, pour au moins trois années, les plafonds de dépense et un effort minimal de recettes supplémentaires nécessaires pour atteindre cet objectif." (source : Portail du gouvernement)

Bon, bien, et alors ?
A mon avis, ce n'est pas cela qui va relancer la croissance, et, s'il n'y a pas de croissance, ni, de politique fiscale appropriée, qui nous permettrait de réduire la dette, ce sont les services publics, une nouvelle fois qui vont être visés.
Et, comme le pouvoir d'achat des occidentaux continuent à baisser, dont celui des français, je ne vois pas la fin du tunnel.
Par contre, ce que je vois, c'est une simple opération politique pour dissimuler le fait que notre président national pédale dans la choucroute au sujet du redressement économique.
Pour moi, cette règle d'or n'est qu'un pare-feux politique, pas plus, pas moins.
Et, un moyen de réduire les propositions sociales des socialistes pris dans un carcan qui les obligeraient à ne pas faire très différents que notre président national.
En attendant, dans la réalité, les prévisions gouvernementales sur la croissance à 2% reste du une notion, c'est le moins que l'on puisse dire, vague.
Mais, comme sarko consomme du discours au kilomètre, on est mal barré !
Par contre, si, les socialistes de droite veulent le conforter dans sa nouvelle lubie, grand bien leur fasse. J'attends avec impatience le moment où ils se représenteront devant les électeurs. Avec l'espoir que ceux-ci, sauront choisir entre Charybde et Scylla, c'est-à-dire, ni, l'un, ni l'autre.
Parce qu'entre-nous, si, c'est pour faire comme les States convoquer le Congrès pour demander une autorisation d'augmentation de plafond de la dette avec la droite en embuscade, c'est pas très malin, mais, essentiellement politicard.
Et, il faudra bien qu'un jour, notre président national arrête de vouloir faire comme les States. A mon avis, à l'école, il a dû zapper les cours de culture française.
Mais, passons, parce que la contagion grecque n'est au final pas celle que l'on croit. Et, la pression des marchés qui manipulent les cours comme levier de persuasion pour faire sauter toutes les politiques sociales européennes avance, et, nous, nous reculons.

"En Italie, le ministre de l'Economie, Giulio Tremonti, a promis des mesures d'austérité "très fortes", notamment des coupes dans les aides sociales et les retraites ou encore des taxes sur les gains financiers de 12,5% à 20%." (AFP, 12/08/2011 à 12:04)

Et, devenez ce que le gouvernement italien va choisir, je vous le donne en mille.
Mais, je m'arrête là, mes chers trois lecteurs, car, cela serait vous faire offense. Cependant, je me demande quand même, quelles retraites vont être concernées, les petites, les moyennes ou les grosses.
Ah, là, là, quel dilemne !
Moi, à la place du gouvernement italien, je choisirai les petites et les moyennes. Les petites, parce que de toute façon, un retraité ne peut pas vivre décemment avec, donc, un peu moins, il ne s'en rendra même pas compte. Les moyennes, du fait que les plus bases les jalousent et les plus hautes, les méprisent. Donc, avoir le cul pris entre deux chaises, c'est une position inconfortable, autant qu'ils remplacent les plus basses.
Et, voilà, mes trois chers lecteurs, en deux temps, trois mouvements, j'ai réglé le problème de l'endettement italien. Youppii !!
Je suis trop, trop fort !
Par, contre, notre président national a intérêt à moins critiquer ses adversaires politiques et à plus agir, parce que, comme le dit le Quotidien du Peuple d'aujourd'hui, "Attention, Pan, Pan, cul cul !"

"Or, avec cette crise qui ne cesse de s'aggraver, les risques auxquels la France est confrontée ne sont pas négligeables. Selon les chiffres publiés en juin dernier par le gouvernement français, le taux de la dette publique de la France est passé à 85,4 % du PIB. Ce niveau est certes inférieur à celui de la Grèce, complètement submergée par sa dette, mais dépasse de loin les 60 % fixés par la Convention sur la stabilité et la croissance de l'Union européenne. Avec la progression continue de la crise européenne, la confiance des marchés s'est fragilisée, et il n'est pas exclu que la dette française en fasse prochainement les frais."

A bientôt, et surtout, si, vous êtes banquiers français, attendez un peu, avant de vous jeter du haut de la Tour Montparnasse.
Mais, non, je plaisante, surtout, que ce n'est pas le genre de nos banquiers. Eux, au moins, ils sont prudents, ils ont mis de la monnaie de côté.
René.


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