mercredi 3 août 2011

Salut, aux américains qui continuent, suite aux magouilles des banques, de se faire expulser illégalement. Il paraît que cela fait partie aussi du rêve américain.

Bon, mes trois chers lecteurs, hier aussi, je n'ai pas écrit, mais, je vous avoue que je suis en vacances et que je travaille dur dans le potager avec mon fils coutumier de la tribu de Baco. J'avoue, nous faisons un boulot d'enfer et c'est....beau.
J'avoue également que c'est mon premier potager, aussi, j'ai raté quelques légumes. L'année prochaine, c'est promis, je ferais mieux.
Evidemment, j'achète mes graines dans un circuit de graines traditionnelles que l'industrie agro-alimentaire cherche à nous interdire pour que nous ne passions que par les leurs.
Sauf que, je suis prêt et nous sommes prêts à entrer en résistance.
Faut dire que la campagne où j'habite, les eaux de source des villages environnants sont pollués. Partout, au dessus, des fontaines publiques, une seule affiche s'impose, "Eau non Potable".
Et, tout cela à cause des intrants chimiques dont les agriculteurs inondent leurs champs.
Encore que par rapport aux américains qui ont en face des puits d'exploitation de gaz de schiste, nous pouvons nous estimer heureux.
Sauf que, c'est comme dire, j'ai un petit salaire en France qui me permet juste de survivre, mais, par rapport aux habitants des pays émergents, je peux m'estimer heureux.
Un genre de réflexion qui ne mène à rien et surtout qui ne permet pas de faire évoluer les "choses" du fait qu'au lieu de devenir un consommateur acteur de ses choix, je ne suis plus qu'un consommateur influençable.
Car, si, tout est communication dans le but de me faire faire ce qu'ils décident à tous les niveaux, consommation, politique, environnementale, etc, à, moi, de ne pas laisser polluer mon libre arbitre.
Le plus bel exemple actuel étant l'histoire du déficit public américain. Les républicains veulent nous faire croire que le peuple américain est d'accord avec eux pour que, surtout, les riches et les très riches ne participent pas à l'effort de redressement national.
Donc, ce sont les classe moyennes qui vont payer.
Et, une autre partie d'entre-elles, vont passer de la classe moyenne à la classe des travailleurs avec des lendemains incertains.
Parce qu'il faudra bien que quelqu'un paye pour l'effort fiscal qui s'annonce inéluctablement.
A mon avis, il faudrait peut-être faire cracher au bassinet les multinationales américaines qui, sans doute, comme en France, doivent s'arranger pour ne pas payer ou payer peu l'impôt.
Encore, faudrait-il, que les républicains ne poussent pas des cris d'orfraie en argumentant que cela serait une menace pour la dynamique économique et l'emploi.
Ah, là, là, ces républicains, depuis Reagan, ils ont sapé la démocratie américaine sans nous avouer quel système, ils avaient mis en place pour la remplacer.
Sans compter que plus, les States font la guerre ailleurs, plus, le peuple s'appauvrit.
Il serait tant que le président Obama arrête les frais, surtout, si, c'est pour mettre à la tête des états qu'il défend, des maffieux.
De toute façon, en Afganistant, Karzaï a perdu la partie.
A quoi, sert-il de soutenir un régime qui ne tient que par la présence de la soldatesque étrangère.
Pour renforcer l'industrie militaro-industrielle américaine ?
Serait-ce, seulement, pour cela au final, tout ça édulcoré de discours contre l'islamisme djihadiste et la protection de nos démocraties ?
Quand même pas, dites-le moi !
Autrement, cela serait trop affreux, ne pensez-vous pas, mes trois chers lecteurs ?
Et, finissons par une question bête, "Combien le budget de l'armée des Etats-Unis ?"

"En 2011, les États-Unis dépenseront plus de 800 milliards de dollars pour leurs armées
Lepoint.fr - Publié le 01/02/2010

Le budget militaire américain est toujours assez ébouriffant quand on le compare au budget français. Celui que Barack Obama a présenté pour l'année fiscale 2011 s'élève à 768 milliards de dollars (552,11 milliards d'euros), soit 17 fois le budget français de 2010, qui s'élève à 45,2 milliards de dollars (32,5 milliards d'euros). Si on utilise le critère de la dépense militaire par habitant, on obtient 514 euros en France (nourrissons et centenaires compris), et 1.862 euros aux États-Unis.
On remarque également que le Pentagone dépensera l'an prochain plus d'un milliard et demi d'euros par jour. On observe, en outre, que sur les 768 milliards de dollars réclamés par le président Obama, 159 milliards concernent les opérations extérieures. Les 30.000 soldats, dont le renfort pour l'Afghanistan a été décidé en décembre dernier, nécessiteront un effort budgétaire de 33 milliards de dollars supplémentaires entre septembre 2010 et septembre 2011, en sus des 768 milliards, ce qui portera le budget à 801 milliards. Certes, il ne s'agit pas des dépenses directes nécessaires pour ces soldats, puisque la somme inclut également les dépenses opérationnelles complémentaires que leur présence nécessitera. On ne peut toutefois pas s'empêcher de rapprocher les chiffres : 33 milliards de dollars pour 30.000 soldats représentent un ratio de 1,1 million de dollars par homme envoyé sur le terrain."

Nom d'un petit bonhomme, on peut pas dire, il y a matière.
Et, selon moi, il y a matière à faire des coupe drastique pour reverser en aides diverses aux citoyens américains.
L'Amérique n'a plus la puissance financière pour être le seul gendarme du monde, surtout, au nom de libertés qu'elle ne pratique plus chez elle.
A côté, il y a la Russie et surtout, il y a la Chine, confrontés eux aussi à la menace islamiste djihadiste.
L'Amérique n'a pas besoin de la petite Europe qui n'a pas les moyens financiers d'une intervention militaire. Autant qu'elle s'adresse aux seuls deux nations qui comptent vraiment.
L'Otan, c'est du passé, à partir du moment où la Russie n'y est pas impliqué.
Cette organisation n'est plus qu'un instrument de propagande, sans moyens et sans objectifs réels pour nous faire croire que le monde approuve les implications militaires américaines.
Parfois, il faut savoir tirer un trait et prendre d'autres directions et aussi privilégier d'autres alliés. Il faut savoir commettre un renversement d'alliance, net et clair.
Bon, sans doute, ce que je dis, ne va pas faire plaisir à certains, mais, le monde va ainsi, "Tu me sers plus, tu dégages !"
Et, sur ce, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Le cannabis pourrait-il sauver le budget ou en tout l'aider, de la Californie et donner un coup de pouce en France pour faire des cadeaux aux riches ?
(source : 20minutes.fr)
La légalisation du cannabis rapporterait 1 milliard d'euros à l'Etat.
Mis à jour le 02/08/2011
"BUDGET - Le montant est identique à celui du tabac...
Une légalisation du cannabis, qui serait vendu avec une taxe fixée par l’Etat comme pour le tabac, rapporterait 1 milliard d’euros, estime l’économiste Pierre Kopp, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris-I)."

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