jeudi 4 août 2011

Salut à tous ceux qui veulent résister et n'acceptent plus "leur" société. Pour vous, pour vos enfants, pour vos petits enfants, RESISTEZ !

Ainsi, donc, la planète finance perd la boule. Pourtant, c'est bien elle, à travers les agences de notation qui ont fait plonger les états européens en leur imposant des taux insupportables.
Maintenant la règle d'or du profit est mise à mal et chacun, de peur de perdre trop, se retirent des bourses.
Mais, où vont-ils mettre leur argent tous ces gens-là.
Et, combien parmi eux vont faire le plongeon ?
Vont-ils se précipiter à Shanghai ?
Par contre, est-que les gouvernements vont enfin comprendre qu'il faut museler tous ces gens-là, qu'il faille vraiment agir pour que les paradis fiscaux disparaissent et faire rentrer de l'argent dans la caisse du fisc en rattrapant les fraudeurs.
Est-ce que les états se décideront enfin à faire payer les riches ?
Est-ce que l'Europe se décidera à faire sortir la Grèce et peut-être l'Irlande, l'Espagne, le Portugal de la zone euro ?
Voilà, les questions que je me pose de bon matin avant de reprendre ma bêche et aller retourner la terre avant de semer les graines qui me permettront de me nourrir sainement.
Retour.
Je reviens de mon potager, la pluie a commencé à tomber et j'ai nettement l'impression que les gouttes de pluie me piquent la peau.
Peut-être, suis-je sensible, sauf que, c'est la première fois que je ressens cela.
Bon, mis à part, ma peau délicate, ce qui entre-nous me questionne quand même, nous avons une directrice française du Fmi soupçonnée d'indélicatesse et qui va être l'objet d'une enquête.
Après, le directeur français, "sérial lover", nous, nous retrouvons avec une française soupçonnée d'être une délinquante en col blanc.
Après, ça, bonjour la crédibilité du Fmi.
En tout cas, tout cela n'est qu'un grand cirque qui ne profite qu'aux riches. A moins que le peuple américain ne se réveille.

(source : le Quotidien du Peuple)

"L´accord sur le relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis provoque des manifestations

L'accord récent sur le relèvement du plafond de la dette a provoqué des énormes manifestations parmi des étudiants et des activistes du syndicat à Wall Street mardi. Des manifestants accusent les grandes banques et institutions de contribuer au déficit de la nation.
L'incertitude économique et politique continue au sein du pays à amener un déclin à Wall Street. Des New-Yorkais qui dépendent des programmes du gouvernement craignent que la mesure n'ait une incidence sur leur bien-être.

Larry Hales

Manifestant
"Le sentiment général ici est que nous pensons qu'un mouvement public est nécessaire pour se défendre, donc nous pouvons contrôler les choses qui touchent nos vies. Je pense que beaucoup de gens sont d'accord avec moi. C'est le mouvement dont nous avons besoin dans le pays. Evidemment, ils n'écoutent pas. Ils écoutent plus Wall Street que le public. Ils savent que le public souffre. Ils savent qu'il y a un chômage énorme, mais ils s'en moquent."

Heather Cottin

Manifestante
"Bon, d'abord, parce que je compte sur l'aide sociale. Je compte sur un revenu limité. J'ai vraiment peur qu'ils vont rogner sur l'aide sociale pour les personnes âgées. Les banques sont derrières eux. De plus, ma fille donne des soins à Long Island à des enfants souffrant de paralysie motrice. Ils ont enlevé les programmes pour ces enfants. Donc le fait est que, vous savez, cela vraiment fait mal aux gens âgés, aux malades, aux enfants, aux gens qui ont besoin d'aide. Les seules personnes dont les besoins ont été assouvis sont les banquiers."

Car, de fait, mes trois chers lecteurs, le peuple américain a du mouron à se faire. Parce que c'est lui qui va payer la note.
Par contre, les riches ont prouvé qu'ils n'en avaient rien "à foutre" du peuple américain.

(source : le Monde en ligne)

"Henri Sterdyniak est directeur du département "Economie de la mondialisation" à l'OFCE et professeur à l’université Paris-IX Dauphine. Il dénonce un texte qui "fait supporter l'ajustement aux plus pauvres".

Sur le fond, l'accord vous paraît-il bon ?

Non, car il enferme la politique budgétaire américaine dans un carcan. Le texte ne prévoit pas de hausse d'impôt, ce qui enlève toute marge de manœuvre aux gouvernants pour soutenir l'économie, développer l'assurance maladie, lutter contre le chômage. Au final, ce sont les plus pauvres qui vont supporter l'ajustement, alors même que l'une des causes de la crise aux Etats-Unis, c'est la trop faible consommation, ou plutôt la trop forte consommation à crédit.
La tendance est même plus à la baisse de la protection sociale qu'à l'augmentation des impôts visant les plus riches. A court terme, il n'y a aucune chance pour que les impôts augmentent. C'est le point sur lequel la majorité des républicains ne céderont pas."

Sauf, qu'Obama, lui, a cédé. Et, il est d'ailleurs drôle qu'il ait cédé sur beaucoup de choses ou de ses promesses depuis qu'il est président, sans d'ailleurs que la situation s'améliore. Et, cela, de l'Afganistan au aides sociales.
Le président de tous les américains commence à ressembler à notre président national, sarko, le président des riches. Il est temps que le peuple américain se réveille.
Et, nous aussi, en Europe, nous devrions nous réveiller et exiger que l'Europe arrête de soutenir avec notre argent des banques pourries qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches en spéculant contre les états ou mettant en coupe réglée les comptes de leurs clients.
Oui, que l'on m'explique pourquoi, ces milliards pour les banques et de moins en moins d'argent pour les pauvres !

"Crise de la dette: la BCE tente de faire rempart à la contagion
AF>7P04/08/2011 à 17:49

La BCE va aussi venir en aide aux banques, en mettant à leur disposition des liquidités supplémentaires.
Une opération exceptionnelle de prêt sur six mois sera lancée le 9 août avec une maturité au 11 mars 2012, en réaction aux "tensions renouvelées sur certains marchés de la zone euro", a précisé M. Trichet.
La BCE avait déjà procédé à ce type d'opérations pour faire face à la crise mondiale, mais elles avaient cessé fin 2009.
L'allocation illimitée de crédits aux banques, à taux fixe et sur des périodes allant jusqu'à trois mois, est quant à elle prolongée d'un trimestre, jusqu'à janvier 2012."

Et, pour aujourd'hui, cela sera tout.
Bien le bonjour chez vous, René.

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