mardi 7 juin 2011

Salut aux peuples spoliés par leurs classes dirigeantes et économiques.

(source : L'Observatoire de l'Europe.com)

"Pourquoi la Grèce va faire défaut et pourquoi doit-elle faire défaut ?

La situation de la Grèce est inextricable en raison de l’ampleur de sa dette, qui était de 703 milliards d’Euros (soit 296% du PIB), dont 293 milliards pour la dette publique, 120 milliards de dettes des entreprises financières, 165 milliards des entreprises non financières et 123 milliards pour les ménages au 31 décembre 2009. Depuis elle a atteint les 780 milliards. La dette publique qui se montait à 122% du PIB fin 2009 atteint à la fin du premier trimestre 2011 142,5% du PIB. Le déficit budgétaire est estimé entre 9% et 10%.
(...) La Grèce sera probablement le premier des maillons de la chaîne de l’Euro à sauter. Les taux sur les bonds du Trésor à 10 ans ont atteint 16,81%. De plus, les taux d’intérêt sur les bonds du Trésor à deux ans sont montés à 26,1%, un chiffre astronomique qui ne fait sens que parce que les opérateurs du marché s’attendent à ce que la Grèce fasse défaut dans un délai de moins de deux ans en dépit du plan de privatisation. Ceci entraînera très probablement une nouvelle crise au Portugal et en Irlande."

En attendant, en Côte d'Ivoire, Ouattara, le candidat de sarko, du FMIm et de l'Onuci ne semble pas contrôler ses commandants militaires originaires du nord.
D'ailleurs, contrôle-t-il seulement son premier ministre, Guillaume Soro ?
En tout cas, si, cela continue, la guerre civile va se distiller peu à peu dans le sud du pays.

(source : Afrik.com)

Société - Afrique de l’Ouest - Côte d’Ivoire - Politique - Répression - Crime et banditisme
Exécutions sauvages en Côte d’Ivoire
Selon HRW, les militaires d’Alassane Ouattara tuent des civils non armés
mardi 7 juin 2011 / par René Dassié

Les soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire quadrillent les quartiers réputés favorables au président sortant Laurent Gbagbo et y procèdent à des exécutions sommaires, dénonce une enquête de l’ONG Human Rights Watch . Plusieurs dizaines de personnes ont été exécutées. Des femmes sont violentées et violées. Le nouveau ministre de l’Intérieur a promis une réunion de crise avec le Premier ministre et les différents commandants de zones. La Cour pénale internationale envisage une enquête sur les crimes de la crise postélectorale dans le pays.
« Deux d’entre eux ont attrapé ses jambes, deux autres lui tenaient les bras dans le dos, et un cinquième lui tenait la tête (…) Puis un type a sorti un couteau et a tranché la gorge de mon frère. Il hurlait. J’ai vu ses jambes trembler une fois qu’ils lui ont tranché la gorge, le sang ruisselait. Pendant qu’ils le faisaient, ils ont dit qu’ils devaient éliminer tous les Patriotes qui avaient causé tous les problèmes dans le pays. » Ce témoignage est celui du frère d’une des victimes des exactions contre la population civile, qui se poursuivent en Côte d’Ivoire, en dépit du changement intervenu à la tête du pays."

Mais, ailleurs en Afrique, un autre conflit risque de se réveiller, en République Démocratique du Congo, ex Zaïre. A l'occasion de la deuxième élection présidentielle de l'ère post Mobutu.

République Démocratique du Congo.

(source : Irin News)

Analyse: Avertissements et grabuge à la veille des élections en RDC

L’élection présidentielle est prévue pour le 28 novembreKINSHASA, 6 juin 2011 (IRIN) - Selon les analystes et les observateurs, la deuxième élection présidentielle démocratique de la République démocratique du Congo (RDC), prévue pour le 28 novembre, court le risque de déstabiliser davantage le pays à cause de délais dans l’organisation et de potentielles contradictions constitutionnelles.
(...) Selon M. Luanda, la participation à l’élection risque d’être faible et cela pourrait alimenter les conflits à venir. M. Biyoya estime quant à lui que le fait de contester l’organisation des élections pourrait ramener le pays au bord de la guerre et pousser plusieurs candidats – des anciens chefs de guerre – à se réarmer pour négocier leur retour au pouvoir.
Si les partis d’opposition sont absents des centres d’inscription, M. Maene craint qu’ils occuperont le devant de la scène s’ils échouent aux élections. « Ces mêmes partis politiques ou politiciens seront les premiers à mobiliser leurs partisans pour causer des troubles s’ils n’obtiennent rien des divers scrutins », a-t-il dit. « Je crois que les élections seront catastrophiques »."

Et, sur ce, je vous souhaite, bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Et, je dirais à l'OTAN, le départ de kadhafi, mon cul ! Parce qu'il sont trop nuls. Et, attention danger.
Lequel ?
A, eux, à le deviner.

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