mardi 31 mai 2011

"Les rires éclatent mieux lorsque la nourriture est bonne". Proverbe Irlandais. En Grèce, ça fait quelques temps, qu'ils ne rigolent plus. En France, on continue à rire, mais, jaune.

Salut aux mères célibataires. Vous avez vu, sarko continue à faire des cadeaux aux riches en vous faisant plus pauvres !

Aujourd'hui, mes trois chers lecteurs nous parlerons de l'Ardèche, cette belle région française en nous posant cette question, "Les ardéchois vont-ils devenir nos indiens d'Amérique en France ?"
Pourquoi, cette question ?
Simplement, parce ce sont des indigènes, même, si, ils vivent dans une région en France, ils n'en restent pas moins indigène. Ce qui aura pour effet de les dévaluer nettement dans l'ordre des priorités de notre gouvernement.
Avec pour signification qu'il ne les protégera pas !
Ils vont donc subir le sort de toutes les minorités ethniques du monde, empoisonnement de leur terre, de leur environnement et harcèlement judiciaire et policiers. Peut-être même intervention de l'armée !
Ouh, là, là, il va loin le camarade, pensez-vous, mes trois chers lecteurs.
Eh, bien, non, mon capitaine.
Je parle vrai, c'est tout.
Et, ce qui me fait dire cela, c'est parce que l'histoire de l'exploitation du gaz, huile, pétrole schisteux n'est pas finie.
Elle sourde comme une eau sale à travers les réglementations et les lois qui se concoctent en douce chez nos élus politiques.
Et, comme les indiens d'Amérique, la fracturation hydraulique va détruire leur vie et celle de leur famille.
La terre de leurs ancêtres ne sera bientôt plus qu'un no man's land d'où jailliront les effluves empoisonnées produits par les puits.
L'eau sera morte ou hautement toxique, la nature produira des formes abherrantes ou ne sera plus. Et, eux, les ardéchois seront tellement intoxiqués que leur "race" dépérira pour finir par s'éteindre.
Naturellement, mes trois chers lecteurs, vous pouvez ne pas me croire.
Alors, lisez cette article de Survival International concernant les indiens Guarani au Brésil et vous comprendrez ce qui va arriver aux ardéchois.

" Un fournisseur de Shell profère des menaces de mort en territoire indien au Brésil 31 Mai
Cosan, partenaire du géant énergétique Shell, achète la canne à sucre produite sur la terre des Guarani.

Un fermier brésilien fournissant de la canne à sucre à une compagnie partenaire du géant énergétique Shell aurait proféré des menaces de mort contre un opposant politique.
José Teixeira, également député d’Etat, aurait récemment menacé un rival politique en l’avertissant que s’il n’en tenait qu’à lui, il serait déjà sous terre.
Teixeira donne en location une partie de son ranch pour la production de canne à sucre en dépit du fait que cette terre appartient officiellement aux Indiens guarani.
Shell et la compagnie brésilienne de production d’éthanol Cosan se sont unies dans une joint venture de 12 milliards de dollars du nom de Raizen pour produire des agrocarburants à partir de la canne à sucre. Cosan achète la canne à sucre produite sur le territoire des Guarani occupé par Teixeira. Survival a vivement recommandé à Shell et Cosan de ne plus se fournir en canne à sucre produite en territoire guarani, mais les compagnies ne lui ont prêté aucune attention.
Les Guarani de la communauté de Guyraroká ont été expulsés de leur terre il y a plusieurs décennies par les fermiers. Ils ont vécu pendant des années dans le plus grand dénuement au bord des routes. Bien qu’ils occupent maintenant une petite partie de leur terre, leur survie et leurs moyens de subsistance sont menacés en raison de leur manque d’espace pour cultiver ou chasser.
Ils ont dénoncé les dangers des produits chimiques utilisés dans les plantations de canne à sucre qui polluent l’eau des rivières qu’ils boivent, provoquant des diarrhées aiguës, et dans lesquelles ils se lavent ou pêchent. Ils disent que le vinhoto – produit dérivé de l’éthanol – est à l’origine de violents maux de tête aussi bien chez les adultes que chez les enfants.
Senilda Esnade, un agent de santé guarani, a confié à un représentant de Survival : "Dans le passé, les enfants étaient heureux. Ils avaient de l’eau pure, leur nourriture traditionnelle était beaucoup plus saine. Ce n’est pas le cas aujourd’hui; les enfants grandissent en mangeant la plupart du temps de la nourriture contaminée. Si nous étions sur notre propre terre, nous pourrions retrouver tout ce que nous avons perdu"."

Alors, qu'en pensez-vous ?
Ah, vous n'êtes pas concernés !
C'est trop loin !
Eh, bien, nous verrons ça, lorsque, les sociétés d'exploitation françaises ou américaines vous auront transformé en indiens.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Bon, Jean Françoi Kahn, t'as merdé grave, c"est pas la peine d'en faire un fromage !

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