lundi 9 mai 2011

"Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre." Proverbe Grec. Cela vous fait penser à qui ?

Salut à tous les grands penseurs du passé. Finalement, pour en arriver à l'argent roi, nous n'avions pas besoin que vous fatiguiez tant !

Ben, dis donc, la Grèce qui s'enfonce grâce aux agences de notations, à la spéculation, à la montée en puissance des taux d'intérêts, c'est sauf-qui-peut !
On peut dire que ce sauvetage est une grande réussite de l'Europe et du FMI.
Evidemment, les salaires et revenus ayant chutés, la consommation s'effondre et l'on demande à la Grèce de faire des miracles.
Sauf, que ce qui se passe en Grèce préjage de ce qui va se passer ailleurs.
Donc, "la mort" annoncée de l'Euro.

"Source: le Quotidien du Peuple en ligne"

"La Grèce ne veut pas quitter la zone euro, selon son Premier ministre

La Grèce ne veut pas quitter la zone euro. C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre grec George Papandreou lors d'une réponse à un rapport qui suggère le contraire, qui a provoqué une grave chute de l'euro contre le dollar. « Ces rumeurs minent le moral du peuple grec, et découragent les investisseurs grecs et étrangers. C'est pourquoi je demande à tout le monde, en Grèce comme à l'étranger, et surtout dans l'UE, de laisser la Grèce faire son travail en paix. » a déclaré M.George Papandreou.
Selon le site web « Der Spiegel », la Grèce envisagerait une telle menace, souhaitant négocier une restructuration de sa dette. Selon les experts, cet article serait le facteur principal de la chute de l'euro face au dollar.
Jin Jing"

Souvenez-vous, mes trois chers lecteurs, lors du plan de sauvetage, j'avais émis la suggestion que cela allait annoncer la sortie de la Grèce de l'Euro et par effet domino sur les autres pays, la fin même de l'Union Européenne, telle que on la connaît.
Et, pourquoi, pas ?
En effet, cette union des industriels et places financières ne nous concerne pas, nous, les peuples.
Alors, qu'elle disparaisse et avec elle, sa monnaie, qui a participé sérieusement à affaiblir notre pouvoir d'achat ne me ferait ni chaud, ni froid.
Sauf, que ce ne sont pas les peuples qui risquent de la faire disparaître, mais, justement, ces industriels qui ont contribué à la mettre en place en s'imaginant en tirer fort profit.
Hélas, elle n'était pas fait pour eux, mais, pour les grands groupes industriels.
Eh, oui, pas de chance, ils se sont fait avoir !
Alors, lorsque l'on m'annonce que Martine Aubry sert la soupe à Strauss Kahn, évidemment, j'en ai le coeur qui flanche.
Mais, passons, car, notre gouvernement national continue à privilégier les riches.
Je vous livre donc que le début de l'article. Après ça, la ministre de l'économie, toujours toute dévouée au Medef, pourra continuer à prétendre qu'elle oeuvre pour tous les français.

(sources : Rue 89)

Grâce à Bercy, les bonus des banquiers restent gras
Par Pascal Riché | Rue89 | 07/05/2011 | 17H48
Partager:Changer mon statut sur 'Twitter'Partager sur 'Facebook'Partager sur 'del.icio.us'...Oubliés les grands cris indignés du gouvernement français contre les bonus indécents des patrons des banques… Une directive européenne a bien exigé, en juillet dernier, un « équilibre » entre leurs rémunérations fixes et variables, mais le règlement français qui l'a transposée l'a édulcorée. Résultat : certains banquiers continuent à se verser des parts variables cinq fois plus élevées que leur fixe…
C'est l'eurodéputé d'Europe écologie Pascal Canfin qui a levé le lièvre. En découvrant le texte de loi français, il s'est aperçu que le mot « équilibré », qui visait à ce que la part variable de la rémunération des cadres-dirigeants des banques n'excède pas (ou pas trop) la part fixe, avait disparu. Il est « tombé des nues », comme il l'a raconté au quotidien Libération.

L'équilibre devient un « rapport approprié »

L'idée était au départ d'éviter que les banquiers ne se goinfrent trop et surtout que l'essentiel de leur système de rémunération ne les pousse pas à prendre des risques inconsidérés. Selon l'Autorité bancaire européenne, « plus la rémunération variable est potentiellement importante, plus les prises de risque pourraient l'être aussi ».
Le texte européen stipule donc qu'un « équilibre approprié est établi entre les composantes fixe et variable de la rémunération totale ». Dans le texte français, daté du 13 décembre 2010, l'équilibre a disparu, remplacé par « un rapport approprié entre les composantes fixe et variable ».
Interrogés sur les raisons de ce glissement sémantique, les services de Christine Lagarde n'apportent aucune explication sérieuse, se bornant à souligner que la Commission européenne « n'a formulé aucune observation » sur la formulation retenue dans l'arrêté ministériel.

Résultat, les banquiers français peuvent violer allègrement l'esprit et la lettre de la directive européenne. Exemples fournis par Libé :
(en euros)

► Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale
•salaire fixe : 850 000 euros
•salaire variable : 4 070 000 euros (sur quatre ans)
•rapport fixe variable : 4,8

► Baudouin Prot, DG de BNP-Paribas
•salaire fixe : 950 000
•salaire variable : 5 248 000
•rapport fixe-variable : 5,5

► Jean-Paul Chifflet, DG du Crédit agricole
•salaire fixe : 750 000
•salaire variable : 916 000
•rapport fixe-variable : 1,2

► François Pérol, président de BFCE
•salaire fixe : 550 000
•salaire variable : 1 056 000
•rapport fixe-variable : 1,92

Ce dernier exemple est le plus ironique, compte tenu de la personnalité du banquier concerné : il s'agit de l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy sur les questions économiques, nommé en novembre 2009 à la tête de la BFCE dans des conditions déontologiques contestables (...)"

Et, sur ces considérations toutes basiques en somme, je vous salue bien pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : "La banque Santander suspend le financement d’un barrage controversé au Brésil (Survival International).
Les Uru-eu-Wau-Wau sont l'un des groupes affectés par les barrages de la rivière Madeira.
Banco Santander, la plus grande banque européenne, a suspendu le financement du barrage très controversé de Santo Antonio pour des raisons environnementales et sociales.
Cette décision porte un coup dur à ce projet qui fait partie d’une série de barrages planifiés en Amazonie brésilienne ayant soulevé une vague de protestations au Brésil et dans le monde entier. Trois leaders indiens d’Amazonie ont récemment effectué une tournée en Europe pour dénoncer ces barrages."

Aucun commentaire: