jeudi 14 janvier 2010

Salut les petits loups. Et, bonjour à Longo Maï.

Bon, nous n'allons pas parler de Haïti parce que tout le monde en parle et il n'y a rien d'autre à ajouter qu'un silence miséricordieux.. Alors, aujourd'hui, seulement trois textes avec deux questions.

Première question : En connaissait vous une de cet acabit ?

La femme du bistrot

Jolie, jolie comme une fleur des champs
un peu usée par le temps
Elle cherche à se nourrir des moments
pour effacer les rides de sa poursuite
des plaisirs de l’instant.

Son sourire a un reflet magique
il efface la toile grise qui s’étend sur les gens
Son rire s’accorde à la joie reconquise
pour que tous ressentent le délice de la vie.

Elle recherche la foule dans les cafés
dans la nuit qui seule la rassure.
Elle se saoule des désirs attisés
dans les regards des hommes solitaires.

L’alcool la grise et accentue sa gaieté
Dans son regard, l’amour luit comme un fanal.
Elle se donne au premier qui l’attire et l’enlace
pour un premier baiser, prémices d’une tendre nuit.

Paris, le 02/06/2001
René Guiart

Deuxième question : En connaissait vous de cet acabit ou avez vous été l'un d'eux.

C’est la vie

De retour à Paris,
Après un beau voyage.

Que nous étions beaux pour les filles.

Nous jouions aux affranchis
Un anneau à chaque oreille.

Nos paroles de rêves et d’horizons
Les emmenaient au loin.

Si, loin que seules nos étreintes
Pouvaient les retenir.

Un jour, l’argent manqua
L’admiration suivit.

Nous changeâmes de lieux
Mais, dans nos paroles
Le rêve était parti.

Et, les filles finirent par faire de même.

Paris, le 09/01/2009

Et, dans celui-là, peut-être me suis-je reconnu.

Histoire de sémantique

Foutre dieu, quelle expérience
Un seul regard, je me prends un râteau.
Foutre dieu,
Si belle
J’ai cru qu’elle m’avait à la bonne.
Je la voyais déjà
En train de me turluter.
Résultat,
Elle m’a envoyé banané.
Si belle,
Et, c’est un autre qui l’a tringlé
Si belle, même pas
Elle m’a calculé.

Paris, l0/01.2010

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