vendredi 8 janvier 2010

Salut monsieur hiver. Cette fois-ci, tu es bien revenu. Merci !

Donc, il semblerait que notre ministre de la santé, Roselyne Bachelot ait investi en rapport au principe de précaution. Elle l'a fait massivement comme l'a fait sa collègue ministre de l'économie lors de la crise financière en aidant à une hauteur inconsidérée des banques qui n'en avaient pas besoin. Et, qui en ont profité pour faire des tunes sur notre dos.
Dans le cas de la grippe H1N1, ce sont les industries pharmaceutiques qui se sont fait des tunes sur notre dos.
Alors, je pose cette question, "Est-ce que nos ministres seraient-ils sujet au syndrome du tsunami ?"
C'est-à-dire, on en fait énormément plus qu'il ne faut pour être sûr qu'on ne sera pas accusé de ne pas en avoir fait assez".
Sauf, que c'est avec l'argent de nos impôts et qu'évidemmment en contre partie, ils suppriment les services aux citoyens pour renflouer les caisses.
En tout cas, la mère Bachelot, excuse pour la familiarité, n'est pas sortie de l'oeil du cyclone.

(source : rue 89)

"Contrairement à ce qu'a affirmé Roselyne Bachelot sur RTL mardi matin, il y aura sans aucun doute des indemnités à verser aux laboratoires pour la résiliation unilatérale de 50 millions de doses de vaccins anti-grippe A. Selon nos informations, des négociations sont déjà engagées entre l'EPRUS (la grande pharmacie de l'Etat) et les trois laboratoires concernés (Sanofi-Pasteur, GSK et Novartis).
L'économie réalisée pour l'Etat ne sera donc pas de 350 millions d'euros comme affirmé sur TF1 lundi : il faudra y retrancher les indemnités, qui pourraient s'élever à au moins 10% de cette somme".

Et, pour passer du coq à l'âne, nous allons parler de la Chine qui se retrouve avec des problèmes d'oléoducs et de leurs effets collatéraux.
Mais, je vous soumets cet article pour que vous puissiez comparer la situation actuelle de la Chine sur ce sujet avec ce qui se passe au Nigéria où les compagnies pétrolières, dont Total, ont détruit l'environnement et empoisonné les terres cultivables, empoisonnant donc les habitants. Et, où le vol de carburant véhiculé par ces oléoducs provoquent périodiquement des morts.

(source : le Quotidien du Peuple)

« C'est un accident, mais les dangers de fuite de pétrole et de gaz naturel existent, dont l'explosion de tuyaux et la pollution de l'eau, de l'air et du sol », a déclaré Han Xiaoping, responsable de la communication chez China5e.com., un très important site internet sur l'énergie en Chine.

La Chine compte à l'heure actuelle environ 50 000 km d'oléoducs et de gazoducs, et va en construire 40 000 autres km dans le cadre du 12e Plan quinquennal (2011-2015), d'après la China National Petroleum Corp (CNPC), le plus grand producteur de gaz et de pétrole chinois.

Et les oléoducs demeureront un moyen de transport des carburants de première importance, car, dit-il, ils sont « plus sûrs, plus économiques et pratiques ».

Mais de nouveaux problèmes menaçant la sécurité des oléoducs sont apparus ces dernières années.

L'urbanisation rapide a eu pour résultat la construction imprudente de bâtiments et de routes dans les zones-tampon des oléoducs ces dernières années, a déclaré Cao Kangtai, directeur du Bureau des Affaires législatives du Conseil des Affaires de l'Etat.

Et, dit-il, les vols endémiques de pétrole et de gaz par le biais de siphonages illégaux constituent aussi une menace majeure.

Des voleurs ont ainsi percé les oléoducs de la CNPC 18 382 fois entre 2002 et 2006, causant à la société des pertes qu'elle évalue à plus de 500 millions de yuans (72 millions de dollars US).

Pour Liu Zheng, Professeur à l'Université Tsinghua, les vols de pétrole sont la cause principale des fuites, a-t-il déclaré.

« Ceux qui volent le pétrole des oléoducs ne pensent jamais aux conséquences de leurs actes sur une vaste étendue de terrain entourant l'oléoduc », dit-il.

En Chine, la plupart des oléoducs sont construits a proximité de terres cultivées, où le pétrole cause des dommages à la terre et aux récoltes.

Les substances toxiques contenues dans le pétrole vont s'accumuler dans les végétaux et les animaux, ce qui par ricochet menace la santé des personnes qui consomment les végétaux pollués, dit-il.

Qui plus est, les oléoducs peuvent être une cible pour les terroristes".

Donc, rappelons-nous le Nigéria, le Canada et ses exploitations de sables bitumineux qui sont en train d'engendrer la plus grande catastrophe écologique mondiale, sans compter l'Equateur où les terres et les sources des indiens des Andes sont détruites.
En parrallèle, pensons aux dégats que provoque et va provoquer les agro-carburants.
Je ne vais pas vous le redire, je l'ai assez développé dans des lettres précédentes.
Mais, je remarque que les citoyens chinois sont aussi disciplinés que les autres.
Evidemment, vous me direz mes trois chers lecteurs que si ils étaient disciplinés, les triades ne reviendraient pas en force dans cette terre communiste en achetant les fonctionnaires locaux mal payés.

Et, toujours pour passer du coq à l'âne, parlons de ArcelorMittal qui a fait tant parler de lui en France et dont la fermeture de hauts fourneaux a donné l'occasion à notre président national de mentir en regardant les ouvriers droit dans les yeux.
Eh, bien à mon avis, il aurait maintenir l'activité parce que dans son propre pays, il rencontre de sacré problèmes, et pas que lui d'ailleurs. Parce que les petits, les sans rien se révoltent et qu'ils ont en marre de crever de maladies parce que tous ces gros nababs les tuent en déversant leurs déchets n'importe où et sans contrôle des services étatiques. 1 milliards 300 millions d'indiens et peut-être, 500 millions malades de pollutions diverses. Car, même, si, cela ne fait pas plaisir aux indiens, le Gange, le feuve sacré, n'est qu'un vaste égoût à ciel ouvert.
Mais, revenons à ArcelorMittal.

(source : El Watan)

Le leader mondial de la production d’acier, ArcelorMittal, n’est plus considéré en Inde comme l’employeur providentiel et l’investisseur par qui la prospérité arrive dans les régions déshéritées. De plus en plus d’ONG locales s’opposent aux projets du magnat indien, qui vient d’adandonner la construction de deux usines pour un total de 20 milliards de dollars, dans les Etats de l’Orissa et de Jharkhand.

Un mouvement civil contestataire mené par les populations des villages indiens dans les Etats de l’Orissa et de Jharkhand, régions marginalisées mais très riches en ressources minières, a réussi à repousser l’assaut des investissements à hauteur de plusieurs milliards de dollars. Après le groupe de construction automobile Tata, c’est au tour du géant de la sidérurgie mondiale ArcelorMittal de faire les frais de cette résistance spontanée. Une forte et impressionnante prise de conscience collective avait commencé à faire parler d’elle au début des années 90 dans les campagnes indiennes. Les villageois auxquels on offrait de maigres compensations pour les obliger à aller vivre dans d’autres régions et à brader leurs terres au profit d’investisseurs avides de gain facile ne se laissent plus faire.

Soutenue par des associations de lutte contre l’exploitation sauvage des terres agricoles et la spoliation légalisée des petits propriétaires de terrains, la lutte des villageois dans plusieurs Etats est devenue le véritable cauchemar des richissimes industriels indiens qui découvrent que l’appât des avantages dérisoires distribués aux notables des villages ne peut plus leur garantir des investissements juteux à moindre frais".

Alors, la question est "Pourquoi le gouvernement français a accepté que Mittal reprenne Gondrange ?" Est-ce qu'aucun autre repreneur ne s'est présenté ?
Il était évident qu'il fermerait pour se repositionner dans son pays en fermant les unités de production en France. Pourquoi ?
Tout simplement parce que les coûts de production sont incomparables !
Sauf, qu'il s'imaginait que ses installations de nouvelles usines ne rencontreraient pas d'obstacle. Parce qu'en Inde, au final, c'est toujours les riches qui gagnent. Comme en France d'ailleurs.
Il n'a pas l'air con maintenant, sauf que les ouvriers français pointent à Pole Emploi.

Bon, passons, il est temps que je vous quitte. N'oubliez pas surtout que cette année le gouvernement va plonger les petits salaires dans la misère et je ne parle pas de ceux qui vivent des aides sociales.
Alors, réveillez-vous et allez voter aux régionales, car les régions seront votre dernier rempart.
A bientôt.
René.

PS : désolé pas le temps de corriger.

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