lundi 1 octobre 2007

Sarko à la télé, Sarko à la radio, Sarko dans les journaux, à quand Sarko présent dans les sermons des curés et des pasteurs ?

Salut à tous ceux qui ont espéré que notre grand président allait changer leur vie. Vous avez raison, il va vous la niquer.

Finalement, je ne pense pas que Sarkho sera un bon président. A la limite, il sera le pire que tous les précédents.
Où nous entraîne-t-il ? Le sait-il seulement ?
Je ne crois pas qu'il le sache, parce que ce n'est pas en copiant les autres qu'il arrivera à aller chercher une croissance plus forte.
Pour le moment, nous avons l'excuse des pays émergents pour justifier un manque d'opportunités économiques. Par contre, je pense que vu les promesses de Sarko de dérégulariser le marché du travail, de réduire les cotisations sociales, d'imposer la flexibilité, le patronat fera un effort sur les embauches. De manière à ce que notre président puisse annoncer au monde, "J'ai raison !"
La France n'est pas si en faillite que ça. La durée du travail est légèrement au dessus de la moyenne européenne et la performance des ouvriers français est, elle, supérieure à la moyenne européenne. Alors, quoi ?
Faire des cadeaux fiscaux pour retenir les entrepreneurs à la maison ou les nantis, c'est pas crédible pour annoncer la rigueur. Ça, même un précaire peut le comprendre.
Fixer une politique de résultat. Je veux bien, mais, on sait ce que cela a donné en Union Soviétique. Si, tu ne veux pas avoir de problèmes avec tes hauts fonctionnaires, tu réinterprètes les chiffres. Et, si, du bas en haut de l'échelle, les chiffres sont faussés, va calculer la réalité du PIB, le pouvoir d'achat et tous le reste.
Encore que, si le gouvernement mettait en place une politique de plans, nous pourrions juger sur les résultats. Par contre sa politique de résultats, c'est pratiquement en temps réel.
Vingt cinq mille expulsions : tant par semaine, tant par mois, tant d'arrestations et placements en centre de rétention par jour. Sérieux, c'est du n'importe quoi !
Alors, si il veut faire la même sur le social, l'économique, le chômage et j'en passe et des meilleurs, on va tout droit au mur en épuisant l'enthousiasme de ce qu'il restera de fonctionnaires. Après tout, ce ne sont pas des chameaux !
Sauf, qu'ils passeront pour des salauds.
Alors, réfléchissez et nous en parlerons plus tard.
Et, sur ce, je vous souhaite de ne pas vous faire trop de mouron.
René.

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