vendredi 19 octobre 2007

La dictature, c'est ferme ta gueule.La démocratie, c'est cause toujours. (Woody Allen)

Salut aux camarades du front du nord, les digues commencent à prendre l'eau.

Alors, comme ça, les dieux du stade nous ont racontés des cracks. Ils ne sont pas aussi bon que ça. Sarko ainsi, mesure un début de couac. L'équipe a du mal à le suivre. Ce n'est donc pas un être divin.
En fait, au fur à mesure qu'il avance dans son épopée ou ce qu'il imagine comme telle, il devient de plus en plus discernable. Et, ce qui apparaît n'est pas jojo, jojo. Sans forcer le trait, il est devenu d'un narcissisme déplorable. Il est tellement sûr d'avoir raison sur tout le monde qu'il n'écoute que lui. Il a tout compris et sait exactement comment il doit mener la barque à travers les écueils. Il est seul maître à bord et autour ils avalent les couleuvres et baissent la tête lorsque le grand gourou parle.
Sans doute, il ne prend pas d'alcool, mais, il doit naviguer au speed car certains tics gestuels, notamment de la tête laissent peser un doute.
Ne serait-il pas en train de péter un plomb et nous préparer une petite déprime de derrière les fagots.
Le rythme qu'il s'est donné est celui d'un coureur de fond. Sauf que cette posture exige de tenir sur la durée. Et, à mon avis, il a pris de l'âge et ça ne va pas le faire.
De toute façon, je ne vais pas verser une larme pour lui, vu ce qu'il nous prépare. Il n'aura qu'à aller se consoler chez ses copains plein de fric en s'arrangeant pour qu'une photo people soit prise pour chacune de ses larmes. Maintenant, il est clair que nous n'avons rien à attendre de ce gouvernement, que la misère. Martin Hirsh a beau intervenir pour expliquer la politique du gouvernement en faveur des pauvres, à part parler chiffre, il n'a pas le langage du coeur. Ce qu'il va faire, c'est remodeler le RMI alors qu'il paraît que son gouvernement doit lutter contre la misère. C'est bien ce qu'il fait, il répare une injustice induite dans la démarche de réinsertion. Il répare, c'est tout, il n'innove pas.
Bon, des fois, je trouve que c'est fatiguant de parler de ce que nous prépare nos nobles élus. Et, fatiguant qu'ils se disent au PS que leur prochain candidat pourrait être Strauss Khan. Pour moi, lui et Sarko, c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Il va nous revenir auréolé de la gloire d'avoir mis des pays émergents à genoux. Auréolé de la gloire d'avoir réduit des populations à la misère en tant que directeur du FMI.
Et, auréolé de cette gloire toute neuve, il viendra solliciter nos suffrages en nous chantant la carmagnole de la justice sociale ?
Dans ces conditions, puisqu'il n'y a personne, je préfère Delanoe comme candidat. Même, si c'est pas ma tasse de thé, au moins, j'aurais plus confiance en lui qu'en tous les autres.
Mis à part ça, la Birmanie continue d'être une dictature étouffante et si tous les biens pensants veulent aider ce peuple, ils n'ont qu'à leur fournir des armes. Parce que les généraux birmans sont des prédateurs et avec les prédateurs, il n'y a qu'un langage, les exterminer.
A moins, je le répète que la Chine n'intervienne pour libérer le peuple, subtilement et pacifiquement comme à son habitude.
En tout cas, je dois dire que pour une fois dans sa vie, Bush a fait quelque chose de bien sous la pression des démocrates, il a reçu le Dalaï Lama. Dalaï Lama qui souligne d'ailleurs qu'il demande simplement l'autonomie pour son pays. Sauf que depuis son départ le Tibet est devenu une colonie chinoise et que bientôt les tibétains seront minoritaires chez eux, comme les Ouigours. Alors, quel serait l'intérêt de la Chine de lui accorder un quelque espoir puisqu'il parle d'un pays qui n'existe plus. Ce n'est pas la reconnaissance du monde qui va changer la face du Tibet. Regrettable, certainement, mais, le choix de la non violence a donné aux chinois le temps de changer son monde.
Qu'en reste-t-il à part de vieilles photos jaunies ?
Le monde avec la Chine aura d'autres conflits à affronter que se mobiliser pour une époque passée plutôt que pour la réalité d'un pays. Et, lorsque je parle de conflits, je ne parle pas de conflits armés. Je parlerais plutôt de toutes les saloperies dont elle inonde les marchés mondiaux avec l'aide de commerçants malhonnêtes de nos pays.
Sans compter le captage qu'elle organise des ressources mondiales et la désorganisation qu'elle met en place de tous les systèmes de sécurité et autres dans le monde.
Bref, la Chine se conduit plus en prédateur qu'en partenaire. Sauf, que tous nos industriels se sont précipités là-bas, pensant exploiter les masses laborieuses chinoises sans penser qu'un jour les chinois risquent de les dépouiller même de leur clientèle nationale. Après tout, pour les chinois, nous restons des longs nez, des barbares et en barbares nous nous sommes longtemps comportés chez eux.
Ce serait donc un juste retour des choses qu'ils se comportent en prédateur à notre égard.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse mettre en examen votre conscience.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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