mardi 16 octobre 2007

Il n'y a nul part où aller quand le bonheur s'en va. Sauf, au bistrot des copains au routier à Marx Dormoy.

Cache ta joie, les loups sont entrés dans Paris avec une plume dans le cul.

Et, c'est ainsi messieurs-mesdames que le grand cric croqua le croc.
Mon dieu, vous direz-vous, mais dans quelle langue cause-t-il et quel est le signifiant du prononcé verbal.
Il n'y en a aucun mes très chers, sauf que parfois, il faut laisser la musique magique des mots se tordent et se contreordrent comme disait Sarko au sujet de l'hébergement des sans papiers. Faut dire qu'ils avaient fait fort ces messieurs de l'UMP. Ça se voit qu'ils n'ont jamais dormi dehors en hiver avec le ventre creux.
Pourtant, ils sont frileux nos députés, eux qui ne veulent pas qu'on touche à leurs petits privilèges dont un système retraite hyper protecteur. Par contre, passer un coup de trançonneuse sur celui des autres, ça, ça n'a pas l'air de trop les gêner.
Il est vrai que les français ont voté pour cette majorité, eux pas moi. Sauf que maintenant, j'y suis jusqu'au cou et dans la mélasse.
Vous me direz, il y a toujours plus déprimé que moi. Là, je vous donne raison. Totalement et entièrement raison.
Même, s'il y a un petit point d'exclamation. Pour dire simplement que les sans papiers n'ont pas le bonheur facile, c'est le moins que l'on puisse dire. Bien qu'il faille évidement éviter que toute la planète se ramène at home. Ce qui engendrerait un bordel monstre puisqu'on ne pourrait plus être entre nous, entre français. Qu'entre parenthèse, ces sagouins aspirant à la dolce vita veulent tous toucher le RMI, se faire soigner gratos et manger notre pain. Qu'après tout, si il y a la guerre chez eux et si il y règne la misère, c'est la faute à pas de chance à moins que ça ne soit celle de leurs dirigeants. Qu'après tout, ils n'avaient qu'à élire des gens honnêtes et pas des pourris.
Bref, si, ils sont dans la merde, ils ont qu'à aller en Russie et ils verront comment ils seront reçus.
Au moins Poutine, lui, c'est un homme, un vrai.
Y'a qu'à voir en Russie, même les russes de nationalité, il leur martèle la tronche à coup de bottes. Ingouchie, Daguestan, Tchétchénie, même combat.
Y'a que les tatares qui ne se plaignent pas. Faut dire qu'ils ferment leurs gueules et avalent des mouches, pardon des couleuvres.
En plus, tous ces étrangers qui mangent notre pain blanc, ils refusent d'adopter nos belles traditions. Regardez les maliens, ils ont tous trois ou quatre femmes et une ribambelle de gamins. A se demander où ils arrivent à les mettre, dans des boîtes à chaussure ?
Sans compter qu'ils gardent tous leur religion au lieu de se convertir à nos si douces religions catholique, protestante ou hébraïque.
Eh, bien, non ! Même ça, ils ne font pas. Pourtant, c'est pas faute de leur faire passer le message.
Et, je vous dis pas, à cause d'eux, il n'y a plus de place pour un vrai français dans les HLM. Que pouic, vous dis-je, nada, rien.
Si vous allez dans une cité, vous allez vous croire à Marrakech ou à Dakar, en moins joli évidemment. Encore, s'ils peignaient des palmiers sur les murs de toutes ces belles tours qui font l'originalité de leurs cités. Mais, que pouic, encore. Ils glandent en attendant de toucher le RMI.
Alors, la question qui se pose, mes trois chers lecteurs, ô combien précieux, est : Pourquoi ne virerait-on pas ce qui ont déjà leur papier et qui vivent au crochet de la Caisse d'Allocation Familliale sans en foutre une rame et ne garderait-on pas ceux qui sans papiers ont une féroce soif de trouver un boulot et fonder une famille ?
Je vous assure, nous y gagnerions au chance.
Ne pensez-vous que cette merveille idée devrait être proposée à notre Président ?
Si, vous êtes d'accord, alors signez la pétition que j'ai fait passer par Internet "Ferme ta gueule.com".
Et, sur cette nouvelle idée, je vous laisse vous reposer votre tête blonde, blonde parce qu'en France, c'est connu, on est tous des blonds aux yeux bleus. Les autres, c'est pas des vrais français. On devrait peut-être les virer aussi, qu'en pensez-vous ?
Alors, signez, signez, il en restera toujours quelque chose.
A Ciao.
René.

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