lundi 22 octobre 2007

L'état Sarko ne veut dire qu'une chose, tu crèveras dans ta misère et tu fermeras ta gueule.

Bien le bonjour douce France. Bientôt, il sera dur de vivre en ton sein sans souffrir.

Le gouvernement ou plutôt Sarko souhaite que la lettre d'un jeune militant communiste fusillé par les allemands soit lue dans toutes les écoles de France et de Navarre toute affaire cessante. Idée baroque ou du moins interpellante. Pourquoi ?
Parce que le souhait en lui même est honorable. Rappeler aux jeunes ce que d'autres ont sacrifiés alors que leurs parents ne peuvent même plus leur parler de la guerre d'Algérie et des massacres de part et d'autre, c'est bien.
Ce qui l'est moins, c'est sans doute ce qui se glisse en arrière fond.
En effet, faire parler de sacrifice au nom de la France alors que le gouvernement sabote les acquis sociaux de cette France qui est sortie malmenée de la deuxième guerre me paraît autre chose qu'anodin.
Ensuite, se libérer un espace people au nom d'un jeune militant fusillé pour d'autres idéaux que ceux de Sarko me paraît également ne pas être anodin. Je rappelle que Guy Mocquet ne se battait pas pour cette France que projette Sarko. Et, l'utiliser pour faire passer ce message, ça, ce n'est pas acceptable.
De plus, manipuler le corps enseignant au nom de la France, pour pouvoir le prendre en défaut médiatiquement s'il s'oppose à cette manipulation, c'est de la bassesse.
Lorsque Sarko affirme que pour les stocks options de EADS, la justice ira jusqu'au bout. C'est prendre les français pour des imbéciles. Surtout, lorsque le principal contrevenant est un ami très cher à lui. Résultat, que dalle, il n'y aura pas de poursuite. Après ça, on nous dira, la justice a tranché, il n'est pas coupable.
Vraiment, c'est minable, et de quelle que façon on le tourne, je maintiens, c'est minable d'utiliser un fusillé pour de la basse propagande intérieur. A quoi, on joue dans les hautes sphères, à passer son temps à chercher un moyen de mettre la gauche en porte à faux ? Simplement pour la pointer du doigt !
Après, on fait un battage médiatique pour dire, "Regardez, la gauche tourne en ridicule toute action, moralement digne".
C'est vrai que quand le gouvernement, pardon Sarko bouge, c'est pour passer de la pommade aux riches et la toile émeri aux pauvres.
A part ça, le passe temps favori de Sarko, c'est trouver des moyens pour mettre minable les partis de gauche.
Est-ce qu'il croit vraiment qu'il va persuader les français que la gauche est obsolète et que à lui tout seul, il représente la France ?
Soit, il est fantaisiste, soit, il est paranoïaque. Parce que pour croire qu'il va gagner contre tous, faut être tamponné du cerveau.
Par exemple, croire qu'avec sa gueule, il va faire copain copain avec Poutine et que celui-là va en être baba de son intelligence et dire amen à tout ce qu'il dit, c'est être d'une naïveté à nous filer la trouille.
Parce que naïf au point de se croire capable de manipuler Poutine qui en a fait plus dans sa vie que lui, peut faire craindre de l'avenir où il compte engager notre pays.
Prenons l'Iran, par exemple où il crie au loup avec Bush.
Surtout quand les conseillers de Bush organisent une intervention armée avant la fin de son mandat. Après tout, "Après moi le déluge", n'est-ce pas l'alias de Georges Bush ?
Nous sommes donc partis pour une guerre au côté des américains. Il est vrai que Sarko et Kouchner étaient pour une intervention française en Irak. Ca doit pour ça qu'ils s'entendent comme cochon en foire.
Car, c'est sûr, après, les interventions dramatiques de Kouchner, on est parti pour faire la guerre au côté des américains. Cette manipulation, je la trouve dégueulasse !
Parce que Poutine affirme qu'il n'y a pas danger, sauf, qu'il ne faut pas le croire. De plus, les dernières nouvelles que nous avions eu, c'est qu'avant que l'Iran obtienne l'arme nucléaire, beaucoup d'eau allait couler sous les ponts quoiqu'en dise le président de l'Iran.
Alors, du fusillé à la bombe nucléaire iranienne, Sarko, Bush, même combat. C'est vrai que tous les deux réduisent les protections sociales et rejettent les pauvres dans des ghettos où pauvreté signifiera définitivement sans droit.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
A ciao.
René.

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