mardi 12 juin 2007

Nous sommes revenus au temps des seigneurs, il ne manque plus que le bouffon du roi

Salut à tous les renards qui viennent se nourrir dans les poubelles des villes, l'humanité vous a bouffé votre espace.

Cela s'appelle l'adaptation à un nouvel environnement. Et dire, et dire que selon une étude britannique, les déchets de plastique qui couvrent les fonds marins se détériorent lentement en finissant par se diviser en quelque chose de la valeur du micron. Donc, restent en suspend dans l'océan en compagnie du plancton. Mais, jamais au grand jamais ne disparaissent !
Chouette, comme ça, on va liquider les espèces marines deux fois plus vite.
Alors, je dis au peuple du Pacifique, arrêtez de consommer le foie des poissons ou alors vous allez leur ressembler, vous vous transformerez en usine chimique et vous cracherez de la dioxine.
Sauf, qu'il faut le dire, il y a des espèces animales et végétales menacées, mais, il y a aussi des espèces humaines menacées.
Qu'allons nous faire des tribus papous qui vivent dans et de la forêt. Nada, rien. Elles disparaîtront quand leur milieu disparaîtra. Et quand je parle de papous, je ne parle pas des autres sur l'île de Bornéo, en Amazonie ou en Argentine avec les indiens Mapuche qui perdent leur territoire acheté par des vedettes des show business. Des noms, que neni, mon frère, je ne vous donnerais.
Les Mapuche élèvent des protestations, mais s'ils osent occuper les terrains, ça sera l'armée et nos vedettes auront du sang sur les mains. Du sang d'innocents et du sang d'enfants.
Alors quand nos agriculteurs qui nous empoissonnent lentement arrêteront d'utiliser des pesticides qui éradiquent les papillons et les abeilles ? Alors, quand, nous déciderons-nous à imposer à l'industrie chimique des normes draconiennes qui nous permettront de survivre un jour ? Alors que même les centres de retraitement des déchets nous empoissonnent en rejetant de la dioxine.
Mais, avons-nous arrêté le travail des enfants ? Mais, avons-nous arrêter tous les esclavages ? Et, si nous n'avons pas été capable d'arrêter tout cela, on va nous dire que l'on va être capable de combattre le changement climatique sur toute la planète ?
Sauf, qu'à notre petite échelle, il faut faire quelque chose, autrement, ça sera pire encore.
Il faut donc se bouger malgré tout.
Que dire d'autre, à part que pour le Darfour si le Soudan cherche à empêcher le corridor humanitaire, il s'attaquera au personnel des associations humanitaires.
Que dire que si l'on veut que Bétancourt sorte de Colombie, qu'il faut continuer les négociations avec les FARC.
Que dire, à part que la France plongera un peu plus dans l'injustice sociale. Mais, les petits ne peuvent plus se faire entendre. Ils n'ont plus accès aux médias et souffriront dans le silence des faits divers.
Il est où le temps de l'abbé Pierre. Dieu l'a réduit au silence, mais, il nous manque déjà. Parce qu'il n'y a plus personne pour porter la voix des sans jusqu'aux oreilles des grands.
Maintenant, ce qu'il nous reste à préserver, c'est la liberté de la presse. Une presse libre et critique. Alors, mes chers amis, abonnez-vous en masse aux journaux qui n'appartiennent pas encore aux grands groupes industriels. Au moins, préservons ces voix qui nous font entendre une autre chanson que celle que veulent nous faire ingurgiter les tenants du grand capital.
Et, justement, retrouvons ce capital familial un peu plus humain qui a fini par comprendre que l'ouvrier est un être humain. Retrouvons le chemin des coopératives ouvrières, donnons leur d'autres statuts pour qu'à nouveau, elles s'occupent du bien être de leur adhérent et des consommateurs plutôt qu'une redistribution de bénéfices qui n'a plus de sens humain.
Unissons-nous, non seulement pour donner un sens différent à la société, mais également pour lui apporter un projet différent, plus dans le sens de l'histoire qui dit, "travailler moins pour gagner plus et vivre mieux."
Arrêtons de chercher à aller en arrière pour qu'une minorité puisse engranger des capitaux pour trois cent générations. Ne tournons pas le dos à l'avenir pour qu'il se retrouve derrière nous. Allons de l'avant !
Bon, j'espère que je vous ai bien bassiné et sur ces bonnes paroles, je vous souhaite bien le bonjour chez nous, sur cette bonne planète que l'on partage et qui s'appelle Terre.
René.

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