mercredi 21 février 2007

Si le roi du monde existe, je lui conseille de porter des caleçons longs

Chevalier à genoux, que je vous adoube dans l'ordre de la chevalerie. Oyez, oyez, joyeux compagnons, en ce jour, nous accueillons un nouveau compagnon parmi ceux qui vont jouter pour notre plus grand plaisir, le chevalier françois Bayrou.

Bon, que cette diatribe ne m'empêche pas de vous saluer en vous disant, "Bonjour."

Ainsi, un troisième larron rentre en lice. Déjà, je ouis les trompettes qui sonnent son glas. Le chevalier noir, sarkho fait donner les anciens compagnons de Bayrou pour lui faire vider l'étrier. En effet, n'est-ce pas ceux qui l'ont accompagné sur le chemin de la vie qui peuvent le mieux dévoiler sa face cachée, sa face obscure ?
Tous les coups sont permis mon compère. Même ceux qui sont au raz des paquerettes. Car, plus le danger se fait jour, plus l'affolement gagne les troupes adverses. Chevalier Bayrou, gardes-toi à droite, gardes-toi à gauche !
Car le graal n'est pas à vendre, n'est pas à prendre, il est à comprendre et à aimer. Tout comme le peuple de France, ce peuple qui souffre et qui n'attends plus rien de personne tellement, il a été saoulé de promesses jamais tenues.
Dire comme dame ségolène à une femme du peuple que l'apprentissage à 14 ans est mauvais en disant, "avez-vous un enfant de 14 ans, moi, oui", c'est faire preuve d'un égocentrisme absolu. Quel est le rapport entre son enfant et celui d'une femme habitant la cité dont le gosse ne fait que s'ennuyer au dehors avec ses potes.
No future ?
Plutôt pas de présent qui puisse éclairer le futur. Sans parler de cité-ghetto, parlons de ces gens qui finissent difficilement la fin du mois, même lorsque deux salaires rentrent à la maison.
Se rend-t-elle compte de ce qu'elle dit dame ségolène en se comparant à toute les femmes de France. Désolé, gente dame, mais nous ne vivons pas la même misère.
La leur est traversée de pleurs et d'angoisses d'un lendemain incertain. La leur est traversée du fil rouge qui te dit que ta vie au contraire de s'améliorer continuera à te faire plonger dans des angoisses plus grandes.
La misère est grande en France et a fini par faire taire tous ceux qui auraient pu lever leurs bras vers le ciel pour réclamer un avenir meilleur. Un avenir que leur auront refusé ceux des partis qui normalement auraient dû rester à leur écoute. Est-ce maintenant qu'ils vont nous sortir la blanche dame du lac. A une époque lointaine, au temps où les mages vivaient encore, les hommes se sont détournés des idoles et les idoles ont fini par se dissoudre dans leurs mémoires. Les dernières s'appelaient communisme, socialisme, capitalisme familial. Aujourd'hui, il ne reste que le souvenir d'une époque qui se nommait, les trente glorieuses. Cette époque bénie où le travail se ramassait à la pelle.
Quelle était belle la république en ce temps là, même si tous le monde s'en plaignait. Mais, ça, c'est bien l'esprit français.
Alors que dire quand le chevalier blanc arrive et met la panique dans le bel ordonnancement de tous les appareils politiques. Le seul danger pour lui, semblable à ceux qu'ont vécu ses colistiers, c'est de croire que les sondages font la pluie et le beau temps. C'est de croire qu'il vaincra sans combat et laisser les autres faire le travail à sa place (à voir Jospin).
Rien n'est donné à l'homme que sa peine. Qu'il n'oublie pas cela !
A part ça, je me suis promené dans les limbes des rêves de mon imaginaire et j'ai vu qu'une météorite allait nous tomber sur la gueule en 2030. Tout droit ! Saloperie de météorite !
Alors, après tout, les retraites, les salaires, la dette publique, qu'est-ce qu'on en à faire, sérieusement ?
On ferait mieux de tous baiser à tire-la-rigot, plutôt que s'emmerder à prévoir celui qui sera le premier d'entre-nous. Parce qu'au moment où la météorite nous tombera dessus, nous serons tous égaux et qu'en fin, nous aurons réalisé le rêve de tous les idéologies en isme, l'égalité. Et encore, je mens, parce que tous ces ismes voulaient l'égalité du vivant, non pas face à la mort. Il faudra un jour que nous parlions de toutes les morts, la mort physique, la mort sociale, la petite mort, toutes les morts qui de notre vivant tendent à nous rapprocher d'elle. La seule, l'unique : la pâtée électorale !
Bon, vous me direz que tout ce que je raconte, ce n'est pas de l'analyse synthétique et froide. Ben, pour me faire pardonner, je dirais qu'hier soir, j'ai mangé du foie de boeuf et ça n'est pas passé. Saleté de boeuf, j'suis sûr qu'il a été nourri aux OGM.
Donc, je suis la preuve vivant que les OGM, c'est pas bon. Alors, soit, il faudra me mettre dans le livre des records (le premier qui a attrapé la diarhée avec les OGM) soit, il faudra exposer mon corps dans un musée (je le lègue à la science. Non, je plaisante), j'y suis pas encore prêt, sauf si c'est pour donner mon coeur à sarkho, ça le rendrait plus humain.
(Excusez-moi, je dois faire un aparté, ma collègue qui prend son repas à côté de moi, vient de roter. Je vous le jure dorothée. Beurk !)
Tudieu, elle vient de me bousiller mon inspiration, je ne sais plus quoi écrire. Je vous parle de celle que le bon dieu a conçu en s'absentant avant la fin de la finition. Merci à lui !
Un dernier petit truc, Santini qui est passé du côté obscur plaisante sur les réaction de l'UDF pour cacher son inquiétude d'avoir en final choisi le camp du perdant. Comme toujours les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures, n'est-ce pas monsieur Santini.
Sur ces bonnes et joyeuses paroles, je vous souhaite à tous bonne année du cochon et bien le bonjour chez vous.
René.

Aucun commentaire: