mercredi 14 février 2007

Encore un jour qui s'ajoute à la vie.

Salut à tous mes camarades planétaires.
C'est dit, avant que les grandes industries multinationales auront compris que les dividendes distribuées passent après la lutte contre les changements climatiques, nous serons à nourrir les pissenlits depuis longtemps.
Bon, alors, à quoi, il faut se préparer de manière à ne pas avoir trop de dégâts dans nos vies. Par exemple, en France où les ouragans vont non seulement se multiplier mais aller en intensité, il faut changer les couvertures des toits. Finis les tuiles qui au moindre coup de vent un peu fort (140 km/heure) s'envoleront à qui mieux mieux.
Nos braves bretons vont comprendre leurs douleurs lorsqu'ils devront réparer leurs toits tous les ans. Alors, mes chers compatriotes, comprenez-le, fini les couvertures légères pour les toitures. Un bon toit en béton armé, voilà qui a son charme. Surtout que vous pourrez poser un parasol, une table et des chaises dessus, un vrai poème.
L'aridité avance sur nos côtes méditerranéennes, bientôt nous allons planter du mil et du sorgho qui sont des plantes moins avides d'humidité. Le maïs et le blé remonteront plus haut vers le nord. Nous allons donc changer d'habitudes alimentaires pour celles dévolues pour le moment en Afrique. Ce qui fait d'ailleurs que lorsque les nouveaux immigrants viendront chez nous, ils ne seront pas dépaysagés. Ils mangeront comme à la maison.
Sarkho a raison, il faut prôner le communautarisme. En plus, il faut l'aider à ne pas changer d'habitude alimentaire. Heureusement que le changement climatique est là pour l'appuyer dans ses convictions. D'ailleurs, le premier à l'avoir réalisé, c'est Lepen, puisqu'il disait préférer sa soeur à son cousin, son cousin à son voisin et son voisin à "l'étranger". Si, c'est pas du communautarisme, ça, que je meurs debout.
Pour reprendre sur les conséquences du changement climatique pour les petites entreprises, notamment dans le bâtiment, je chercherais toutes les techniques, et matériaux susceptibles de présenter un bon degré de résistance aux catastrophes annoncées. Je suis sûr qu'elles feraient du pognon.
Eh, oui, si les Français se projetaient un peu, ils trouveraient des solutions pour un futur proche qui leur permettraient de se positionner sur un marché à venir. Alors, pour l'agriculture n'en parlons pas. La catastrophe est clairement annoncée. Des chaleurs tardives, des gels tardifs, des bourgeons bousculés entre le froid et le chaud, sans compter la sécheresse qui est désormais inscrite dans le paysage. Qu'est-ce que l'INRA attend pour travailler sur de nouveaux cycles de cultures et de nouvelles cultures en dehors des OGM. En effet, son rôle est d'aider les agriculteurs, au lieu de faire des expériences avec les dit OGM, il ferait bien de lancer des opérations pilotes avec les agriculteurs en prévision du changement climatique qui de toute façon est déjà là à un moindre degré. Sauf, que les niveaux d'intensité prévisibles ne permettront pas aux agriculteurs de tenir le choc, s'ils n'ont pas été préparés à l'avance. Et si eux, ne produisent plus que des clopinettes et je parle également des terres à blé ou à betteraves, nous, on bouffera rien. Très, très bon pour la ligne d'ailleurs. C'est pas le changement climatique, en fait qui est à craindre, c'est un futur monde d'anorexiques.
J'en profite pour saluer l'annonce de ségoléne qui s'est prononcée pour l'interdiction de ce type de culture sur le territoire national. Enfin, une vraie décision et pas ce qui peut paraître pour les mauvaises langues, de la poudre aux yeux.
Avant, nous avions pas de pétrole, mais nous avions des idées. Aujourd'hui, il semblerait que même les idées se sont faites la malle. Bonjour, bonjour les hirondelles !
Et si nous travaillions, tous ensemble sur le désir. Eh, oui, le désir ! Ce fameux réveil du désir que devrait nous remettre en tête tous nos candidats. Est-ce qu'ils travaillent sur notre désir ou sur leur désir de nous représenter. Leur désir d'être le premier d'entre-nous.
Bon, peut-être allons nous arrêter pour aujourd'hui, mais en insistant sur la capacité de projection de nos leaders en l'avenir. Car, ce n'est pas en tentant seulement de gérer les difficultés du présent qu'ils assureront la grandeur de la France de demain.
La prochaine fois, soit nous parlerons de "au secours, le social part en couille", soit de "l'avenir de la micro, nano ou autres n'est pas de fabriquer des machines pour remplacer l'homme, mais de démultiplier les facultés humaines. Autrement, bonjour la guerre des mondes, chère à la littérature SF.
Après, dites le à tout le monde, bien le bonjour chez vous.
René.

Aucun commentaire: