lundi 12 février 2007

Le concombre masqué m'a encore frappé.

Bien le bonjour et avertissez le front nord que le front sud arrive.

On ne peut pas dire, le week-end a été riche en manifestations politiques. Sarkho a joué les occupations de l'espace médiatique pour ne pas laisser la place à sa concurrente. Ségoléne a joué dans la cour des grands. Elle a tout promis, promis de s'occuper de tous les petits sans embêter les grands. 100 propositions ! Rendez-vous compte.
Le bonheur est dans le pré. Peut-être va-t-elle nous refaire le coup de Mauroy, premier ministre. On se souvient comment ont fini les 120 propositions de Mitterand. La plupart noyées par la conjoncture économique.
De toute façon, à sa façon, sarkho fait la même, draguant à l'extrême droite toute et du côté des personnalités de gauche toute.
Mais, qu'elle était raide quand elle marchait vers le podium qui devait voir son triomphe. Qu'elle était figée quand elle souriait. Le seul moment où elle s'est un peu libérée, c'est lorsqu'elle s'est déclarée la maman de tous les français. Moi, j'en connais une qui est la maman des poissons, mais c'est pas la même.
Elle a convaincu une partie de ses troupes, reste à convaincre le reste des électeurs, et ça, c'est pas dans la poche. Rassurez-moi, c'est pas moi qui va payer le coût de toutes ces bonnes intentions, c'est les riches. Sauf, qu'ils partent alors qui va rester pour mettre la main à la poche ? Les désiratas issus de la base ne font malheureusement pas un programme politique. Pour l'instant, elle navigue dans le mode, "je vais vous aider à mieux vivre", un programme politique irait plutôt dans le mode, "nous allons changer la vie."
Bref, sa prestation me laisse toujours dubitatif et les échos de personnes se situant à gauche et méfiants par rapport au parti socialiste, n'a pas changé. Ségoléne n'est pas nouvelle et malgré tout, on ne fait pas du neuf avec du vieux. A part être femme, ce qui ne détermine pas un vrai leader. Sarkho, non plus d'ailleurs, mais lui est un vrai tribun ce que n'est pas sa concurrente.
Parlons un peu de ce que sarkho veut faire dans les territoires d'outre-mer. Faire des zones franches. Alors, en ce qui concerne la Nouvelle Calédonie, les sociétés d'exploitation de nickel préfère embaucher des philippins. 1000 sont actuellement présents là-bas et le souhait des sociétés serait d'en faire venir 15.000. D'abord, leurs salaires est moins élevé, d'autre part, cela participe d'une nouvelle politique de peuplement.
Quant-à Tahiti, là où le travail se fait rare. Croire que les tahitiens accepteront de travailler dans des zones où ils seront payés à coût de lance-pierre, c'est dreamé. De plus, c'est pas trop grand, alors si il y a une arrivée massive de chinois par exemple, où va-t-on les mettre. Déjà, que les tahitiens n'ont pas beaucoup de place puisque leurs terres ne leur appartiennent plus depuis longtemps. Alors qu'en Nouvelle Calédonie, la création de réserve a permis aux kanak de se préserver des lieux de survie et de repartir par la suite à la reconquête de leur terre avec le gouvernement qui leur rétrocédait après achat. Les tahitiens eux, au moins, pouvaient la vendre pour une ou deux bouteilles de mauvais alcool frelaté.
Des zones franches, c'est la mort programmé du peuple kanak et du peuple tahitien. Vous me direz qu'avec le changement climatique de toute façon, les trois quart de leur terre disparaîtra. Alors, rendez-vous compte, quand il ne restera que les pics des montagnes, combien vont-ils être à se disputer un arpent de terre ?
Bon, il va falloir arrêter de parler toujours de ce couple infernal. La vie continue.
Et bien, le bonjour chez vous. Que ceux qui m'ont connu me recontactent et que celles qui m'ont aimé me recontactent également. La dernière fois, c'était de l'humour.
réné.

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