mardi 6 février 2007

J'ai mal à mon pays

Camarades du front nord. Salud.

Il me souvient quand le parti socialiste chantait l'internationale. Aujourd'hui, le PS chante la Marseillaise. Qu'importe l'une et l'autre des chansons ont été écrites par un Français, Cocorico !
J'ai regardé l'émission sur TF1 avec sarko qui comme il a dit, "il a essuyé les plâtres."
Chapeau ! Surtout qu'il ne s'est pas sali.
Dorénavant, les autres qui passeront devront tenir la comparaison avec lui. Ségolène, elle s'inscrit la dernière après avoir refusé d'être la première. Dans ces conditions, comment peut-elle être la première à l'élection présidentielle en jouant la prudence à tout crin. Serait-elle timorée ? Ou alors est-ce son staff qui lui a donné le conseil d'être dans les derniers. Seulement, même sur les champs de course, le dernier perd.
Quant-au contenu de l'intervention sarkho, très peu de rêves. Il parle de changer la France et pour appuyer son argumentation cite des exemples dans des pays européens. L'espagne, l'Angletterre notamment pour faire comprendre ce qu'il faut supprimer en France. Jamais, il ne cite les pays Scandinaves, pourquoi ?
Lorsque, je disais qu'il va déshabiller Paul pour habiller Jacques, il l'affirme en disant que les économies faites sur les régimes spéciaux de retraite permettra de redistribuer aux petits retraités. Et entre nous, sa valeur travail ressemble beaucoup à la flexibilité du travail.
En France, il y a trop d'aides sociales, donc il faut qu'elles se posent sous conditions. Si, les conditions ne sont pas acceptées par l'usager, il se verra supprimé l'allocation. Pendant, ce temps, les riches paieront moins d'impôts. Ainsi, ce pauvre Johny pourra revenir la tête haute.
Une France qui gagne, des exclus qui s'enfoncent. Parce que ce n'est pas les mesures incitatives vers le bas qui leur permettra de remonter la pente.
Sarkho est dangereux dans le sens qu'il va encore et encore accentuer le fossé entre une France qui gagne et une France qui cherche simplement à survivre, tout simplement parce que le champ économique ne lui laisse plus d'autres choix.
Alors, si je préfére regarder les étoiles en me disant que peut-être là-haut, nous pourrions être plus heureux, qui va me jeter la première pierre ?
Henri IV disait, il faut que les françois puissent pouvoir se cuisiner une fois par semaine une poule au pot. Aujourd'hui, on a la poule, sauf qu'il faut aller la chercher aux Restos du Coeur.
Et la révolution me direz-vous ?
En 68, on a fait la révolution des moeurs, c'est déjà un grand progrés et l'effort a été tellement rude que l'on pas encore fini de se reposer. Alors, pour une autre révolution, désolé, mais, on est toujours en repos. Si, les travailleurs ne sont plus capables de s'organiser de la production à la consommation, que nous reste-t-il, à part un choix qui n'en est pas un, entre sarkho et ségolène ? José pour la gueulante ? Bayrou pour rétablir un équilibre avec sarkho ?
Ou alors se dire que quand les poules auront des dents, je me porterais mieux.
C'est décidé, puisque personne ne décide à ma place, je reste comme je suis. Comme ça, ils pourront toujours venir me manger la laine sur le dos.
Désolé, mais aujourd'hui, je n'ai pas l'envie de faire de l'humour, sarkho m'a coupé la chique.
Autrement, portez-vous bien. A la revoyure.
René.

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