vendredi 24 mai 2013

Salut à tous les rêveurs du monde entier. Le rêve est le début de la résistance.

Tiens, tiens, mes chers cinq lecteurs, que vont faire les états occidentaux pour soulager les malade de cancers alors que Cuba vient de sortir des vaccins ?
Réponse : Ils vont bloquer toute vente de ses vaccins pour protéger l'industrie pharmaceutique occidentale !
Pas plus, pas moins.

Cuba crée quatre vaccins contre le cancer : une leçon aux firmes pharmaceutiques.


    Que Cuba ait déjà développé quatre vaccins contre différents types de cancer est sans doute une nouvelle importante pour l’Humanité (1), si nous tenons compte que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année meurent dans le monde, par cette maladie, environ 8 millions de personnes (2). Toutefois, les grands moyens internationaux l’ont ignorée presque complètement.
     En 2012 Cuba brevetait le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF (3). ET en janvier 2013 on annonçait secondement, le Racotumomab (4). Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’esperance et la qualité de vie.
    Le Centre d’Immunologie Moléculaire de La Havane, appartenant à l’État cubain, est le créateur de tous ces vaccins. Déjà en 1985 a été développé le vaccin de la méningite B (5), unique dans le monde, et plus tard d’autres, comme celles qui combattent l’hépatite B ou la dengue (6). En outre, il fait des recherches depuis des années pour développer un vaccin contre le VIH-SIDA (7). Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin du scorpion bleu (8).
    Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne (9). Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».
    Indubitablement, l’État cubain obtient un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques (10). Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.
    Le Prix Nobel de Médecine Richard J. Roberts dénonçait récemment que les fabriquants orientent leurs recherches non a la guérison des maladies, mais au développement de médicaments pour indispositions chroniques, beaucoup plus rentables économiquement (11). ET il indiquait que les maladies propres des pays les plus pauvres - par leur basse rentabilité- ne donnent simplement pas lieu à des recherches. Pour cette raison, 90% du budget pour recherche est destiné aux maladies de 10% de la population mondiale.
    L’industrie publique médico-pharmaceutique du Cuba, étant une des principales sources de devises pour le pays, est régie par des principes radicalement opposés."

     A mon avis, l'industrie pharmaceutique occidentale va étudier ces vaccins, en interdire l'utilisation aux Etats-Unis et en Europe jusqu'elle puisse les reproduire avec une nuance, puis breveter comme nouvel découverte que nous servirons les médias et exit les vaccins cubains.
    Pendant ce temps tous les futurs malades que ces vaccins auraient pu prémunir seront déjà à la chimio.
    Cela, c'est du commerce Prédateur !
    Mais, passons pour parler de la journée mondiale contre Mosanto.

    (source : bioaddict.fr)

    Pourquoi il faut participer à la manif mondiale contre Monsanto le 25 mai 2013

    Publié Hier à 16h49

    Semences OGM, Round-up, hormone de croissance bovine, PCB, aspartame, agent orange... Le point commun entre tous les mots de cette liste toxique ? Monsanto... La multinationale américaine peut trembler, car après "le monde selon Monsanto", voilà que se dresse le monde contre Monsanto ce samedi 25 mai.
    Monsanto est la firme emblématique de la saga de l'agrochimie mondiale. Un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de pressions et tentatives de corruption, est devenu l'un des premiers semenciers de la planète. En effet, Monsanto, qui représente le leader mondial des OGM, est aussi l'une des entreprises les plus controversées de l'histoire industrielle. En témoigne l'incroyable enquête de Marie-Dominique Robin intitulée "Le monde selon Monsanto" qui "dévoile "une réalité qui fait mal aux yeux et qui serre le coeur" comme l'a commenté Nicolas Hulot.
    Comment la société Monsanto est-elle devenue un des principaux empires industriels de la planète ? En inscrivant à son pedigree rien de moins que la production à grande échelle de quelques-uns des produits des plus dangeureux de l'ère moderne :
    • les PCB : des huiles chimiques utilisées comme isolants dans les transformateurs électriques et radiateurs pendant plus de 50 ans dont Monsanto a caché la nocivité dévastatrice jusqu'à leur interdiction au début des années 80. Ces huiles ont également été largement utilisés comme lubrifiants dans les turbines et les pompes, dans la formation des huiles de coupe pour le traitement du métal, les soudures, les adhésifs, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
    • la dioxyne, dont quelques grammes seulement suffisent à empoisonner une grande ville, développée à partir d'un herbicide de la firme, lequel sera à la base du tristement célèbre agent orange, le défoliant déversé sur les forêts et les villages vietnamiens (ce qui permettra à Monsanto de décrocher au Pentagone le plus gros contrat de son histoire). Sa fabrication a été interdite alors même que Monsanto a savamment nié la toxicité de ce produit en présentant des études scientifiques truquées;
    • les hormones de croissance laitière et bovine - premier banc d'essai des OGM -, dont l'objectif est de faire produire l'animal au-delà de ses capacités naturelles malgré les conséquences avérées sur sa santé et la santé humaine;
    • le désherbant Roundup, vendu prêt à l'emploi aux agriculteurs et jardiniers amateurs et présenté à longueur d'écrans publicitaires comme biodégradable et favorable à l'environnement. Monsanto a ensuire été condamné pour publicité mensongère. Plusieurs études scientifiques ont montré la toxicité de ce produit, notamment l'étude du professeur Gilles Eric Séralini de l'université de Caen, qui a révélé que le produit avait un caractère cancérigène sur des rats en ayant consommé pendant 2 ans. En plus de développer les cancers, le Roundup est notamment accusé d'être à l'origine de troubles de la reproduction. De plus, il est également toxique pour les animaux, les eaux et les sols dont il détruit les micro-organismes.
    • l'aspartame (le "faux sucre") : Marie-Monique Robin, dans son enquête intitulée "Notre poison quotidien", a révélé les conditions scandaleuses dans lesquelles l'aspartame a été mis sur le marché aux Etats-Unis en 1981 : une étude de toxicité médiocre, des mensonges éhontés, la pression de l'administration Reagan pour autoriser cet édulcorant produit par la firme Searle, alors dirigée par... l'ami républicain Donald Rumsfeld ! C'est en 1985 que Monsanto fait l'acquisition de GD Searle. Aujourd'hui, alors que l'aspartame est présent dans au moins 6000 produits (nom de code E951), plusieurs études révèlent ses effets néfastes sur la santé, et notamment sur les femmes enceintes.
    • les OGM : La communauté scientifique est très partagée sur les effets de la transgenèse et les retours d'expérience sur les ogm cultivés n'apportent la preuve ni de leur innocuité pour la santé et l'environnement ni de leur capacité à intensifier la production alimentaire pour vaincre la faim. Un scientifique a notamment osé affronter Monsanto dans un procès très médiatisé : le Pr Séralini. Il a en effet publié en septembre 2012 une étude sur les OGM dans une revue scientifique de référence " Food and Chemical Toxicology ", composée d'un Comité de lecture, et qui montrait clairement que les rats soumis à une alimentation à base d'OGM développaient beaucoup plus de tumeurs que des rats témoins. De plus, l'utilisation de semences hybrides représente un danger pour la biodiversité, en rendant la terre stérile et les agriculteurs dépendants des produits chimiques.
    • le brevetage du vivant : Monsanto a toujours avoué que la manipulation génétique était un moyen d'obtenir des brevets et droits de propriété sur les graines, c'est cela son vrai objectif. En contrôlant les semences,  la firme peut contrôler la nourriture mondiale. Sur des prétextes d'amélioration de la rentabilité et de la qualité des récoltes, Monsanto a réussi au fil des années à imposer ses OGM et un incroyable processus d'asservissement des producteurs grâce au système des brevets. Et dés qu'un brevet est déposé, il signifie "royalties" et donc augmentation des prix... Après avoir longtemps laissé les paysans de nombreux pays utiliser leurs semences génétiquement modifiées, la firme attaque désormais en justice ceux qui réutilisent ses semences sans avoir payé les royalties, même ceux dont les champs ont été contaminés par pollinisation. Monsanto a ainsi attendu qu'ils en soient dépendants avant de les contraindre à payer de plus en plus cher pour utiliser ses produits. Une stratégie de long terme, très planifiée donc l'objectif est de parvenir à une situation de monopole pour contrôler l'approvisionnement alimentaire mondiale. Car oui Monsanto veut devenir le roi du monde en devenant propriétaire du vivant. Nous dépendrons peut-être bientôt de la firme pour chaque graine que nous semons et chaque champ que nous cultivons. Une sorte de pouvoir de vie ou de mort sur l'être humain.
    Le monde contre Monsanto
    "Nous refusons d'être mis devant le fait accompli d'une pollution génétique et chimique de notre environnement et de notre santé !" expliquent aujourd'hui sur le site du mouvement "March against Monsanto" les organisateurs de la manifestation mondiale contre Monsanto qui a lieu le 25 mai.
    Ils précisent : "Aux Etats-Unis, la FDA - agence chargée d'assurer la conformité des aliments commercialisés- est dirigée par d'anciens employés de chez Mosanto. Ce qui nous amène à soupçonner un conflit d'intérêt qui expliquerait le manque de recherche de la part du gouvernement sur les effets à long terme des produits contenant des OGM. Récemment, le Sénat américain ainsi que le président ont accordé ce que l'on surnomme le " Monsanto ProtectionAct " ; une loi qui, entre autre, interdit aux tribunaux de condamner Monsanto à retirer des graines génétiquement modifiés du marché sous prétexte qu'elles porteraient atteinte à autrui et à l'environnement. Depuis trop longtemps, Monsanto a été le bénéficiaire de subventions et de favoritisme politique. Les petits producteurs et les producteurs bio enregistrent des pertes tandis que Monsanto continue de forger son monopole en approvisionnant le monde entier, y compris en brevetant des semences et des manipulations génétiques."
    Comment combattre Monsanto ?
    • Le pouvoir est dans le caddie ! Achetons bio et boycottons les entreprises qui utilisent des OGM dans leurs produits.
    • Demandons un étiquetage signalant les OGM dans les produits afin que nous puissions faire nos achats en connaissance de cause.
    • Demandons l'abrogation du " MonsantoProtection Act " aux Etats-Unis.
    • Diffusons la vérité sur Monsanto autour de nous, notamment via les réseaux sociaux.
    • Descendons dans la rue pour montrer au monde et à Monsanto que nous n'allons pas accepter tranquillement ces injustices.
    Rendez-vous le 25 mai !
    Voici tous les liens pour participer et connaitre le programme, les lieux et horaires des rassemblements :

    La manifestation à Paris: rendez-vous de 14h à 18h Esplanade du Trocadéro, Parvis des droits de l'homme;
    La page facebook http://on.fb.me/10ysmyy
    Un repas contre Monsanto à Paris: http://on.fb.me/10qw6SF
    Groupe de Marseille : http://on.fb.me/YZsXMZ ; Rendez-vous à 14H, aux Réformés (Kiosque à musique), en haut de la Canebière, à Marseille.

    Calendrier des manifs dans le monde : http://bit.ly/16W7tAO
    Christina Vieira

    Et, pour finir, cet article pour démontrer que "RESISTANCE" signifie toujours quelque chose !
    Au Cameroun, une compagnie américaine qui accapare les terres des agriculteurs camerounais a été bloqué.

    (source : Le Figaro.fr bourse)

    Huile de palme : un projet emblématique suspendu


     Bunches of palm oil fruit await processing in a smallholding just outside the town of Mundemba
    Des fruits du palmier à huile à Mundemba, dans le sud-ouest du Cameroun. Crédit Photo : © Reuters Staff / Reuters/REUTERS
    Sous la pression des ONG, le gouvernement camerounais a ordonné la suspension des activités de la société américaine Herakles Farms, devenue le symbole de l’accaparement des terres en Afrique.
    C’est un événement de taille qui vient de se produire dans l’univers très controversé de l’huile de palme. Il y a quelques jours, sous l’injonction du gouvernement camerounais, la société américaine Herakles Farms a été forcée de suspendre son projet de plantation à 350 millions de dollars dans le pays. La société était devenue, pour les ONG, l’emblème de l’accaparement des terres africaines et de l’exploitation massive d’huile au détriment des forêts et de la population locale.
    Depuis ses débuts en 2009, ce projet de plantation fait polémique. SG-Sustainable Oils Cameroon, la filiale du groupe Herakles Farms, affirme avoir signé les autorisations lui permettant d’exploiter plus de 70.000 hectares dans le sud-ouest du pays. Dès 2010, des arbres sont abattus et les semis préparés par les 690 employés. Mais très vite, les ONG dénoncent l’illégalité du projet. D’après ces dernières, des campagnes d’intimidation auraient été menées à l’encontre des paysans réticents à vendre leurs terres. Un rapport, dévoilé par le ministère camerounais des Forêts début mai, confirme ces agissements et dénonce la corruption des chefs de village à grand renfort de bière, sac de riz et cadeaux de Noël. «C’est une méthode classique d’accaparement de terres par les sociétés étrangères. C’est courant dans le milieu», déplore Greenpeace. Herakles Farms doit désormais produire une déclaration d’utilité publique si elle veut espérer poursuivre son projet.
    Au-delà de l’aspect légal, les ONG dénoncent des déboisements sauvages dans une zone dont la biodiversité est particulièrement riche. «C’est un projet mauvais pour la nature. Il est situé sur un terrain qui relie cinq zones protégées, dont le parc national de Korup», explique un porte-parole de Greenpeace. «Par ailleurs, plus de 20.000 personnes, dont le mode de vie est menacé, peuplent la zone». De nombreux habitants, craignant de ne plus avoir accès aux ressources de la forêt et aux terres cultivables, s’opposent encore à ce projet.

    «Les pays africains sont à un carrefour»

    Pour calmer les tensions, Herakles Farms a promis que les arbres abattus seraient gracieusement offerts au pays pour être vendus «plusieurs millions de dollars» et que les emplois créés permettraient d’assurer un revenu décent aux habitants. Dans un communiqué, la société se dit surprise par l’ordre de suspension et assure s’être «toujours conformée à la réglementation gouvernementale en vigueur». L’entreprise ajoute que cette décision met en péril de nombreux emplois. «Ils font jouer la corde sociale alors que ce projet ne répond pas aux problématiques de développement du pays», s’agace Greenpeace.
    Pour l’ONG, la suspension des activités du groupe est un bon signal mais elle espère leur arrêt définitif. «Les pays africains et les investisseurs sont à un carrefour. Ils peuvent choisir une alternative aux projets de type Herakles: en promouvant les investissements agricoles à petite échelle, et en donnant la priorité aux financements de projets qui respectent les droits et les moyens de subsistance des individus, et préservent la biodiversité et les réserves de carbone des forêts», note Greenpeace. «Herakles Farms poursuit un modèle dépassé de production. Si l’Afrique suit un tel exemple, elle risque de connaître le même sort que certains pays d’Asie du Sud-Est, où l’expansion non contrôlée de l’agriculture industrielle, dont les plantations de palmiers à huile, a causé la destruction de millions d’hectares de forêt», conclut l’ONG.
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    Bien le bonjour chez vous.
    René.

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