jeudi 16 mai 2013

Salut aux charmantes petites abeilles, je vais vous chanter, "ce n'est qu'un au-revoir !"

Bon, mes chers cinq lecteurs, plongeons directement sur le sujet avec le thème, "La planète va-t-elle si mal ?"

(source : Médiapart)

La Russie avertit Obama: une guerre globale sur la disparition des abeilles menace

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Par Sorcha Faal, le 10 mai 2013
Les minutes alarmantes de la rencontre de la semaine passée entre le président Vladimir Poutine et le secrétaire d’état US John Kerry révèlent "l’extrême outrage" du dirigeant russe concernant la protection, par le régime Obama, des géants de l’agrochimie Syngenta et Monsanto face à une "apocalypse des abeilles" dont le Kremlin avertit qu’elle "mènera très certainement" à une guerre mondiale.
Selon ces minutes, publiées aujourd’hui au Kremlin par le ministère des ressources naturelles et de l’environnement de la fédération de Russie (MRNE), Poutine était si énervé du refus du régime Obama de discuter de ce sujet très grave qu’il déclina pendant trois heures de recevoir Kerry, qui avait voyagé jusqu’à Moscou pour une mission diplomatique programmée d’avance, mais se ravisa pour ne pas créer une scission encore plus grande entre les deux nations.
Au centre de cette dispute entre la Russie et les USA, annonce ce rapport du MRNE, sont les "preuves incontestées" qu’une gamme d’insecticides neuro-actifs liés à la nicotine, connue sous le nom de néo-nicotinoïdes, détruisent la population d’abeilles de notre planète, ce qui, laissé en l’état, pourrait anéantir la capacité de notre monde à faire pousser assez de nourriture pour nourrir ses populations.

Cette situation est devenue si sérieuse, rapporte le MRNE, que la Commission Européenne dans son ensemble a institué la semaine dernière une interdiction de précaution de deux ans (devant commencer le 1 décembre 2013) sur l’usage de ces pesticides "tueurs d’abeilles" à la suite de la Suisse, de la France, de l’Italie, de la Russie, de la Slovénie et de l’Ukraine, qui avaient déjà tous interdit l’usage d’organismes génétiquement modifiés des plus dangereux sur le continent.
Deux des néo-nicotinoïdes les plus redoutés sous le coup de cette interdiction sont Actara et Cruiser, fabriqués par la multinationale suisse de biotechnologie Syngenta AG, qui emploie plus de 26000 personnes dans plus de 90 pays, eu troisième rang mondial des ventes sur le marché commercial des semences agricoles.
Il est important de noter, dit ce rapport, que Syngenta, avec les géants de la bio-tech Monsanto, Bayer, Dow et DuPont contrôlent maintenant presque 100% du marché global de pesticides et de semences et plantes génétiquement modifiées.
Relevable également à propos de Syngenta, poursuit le rapport, en 2012 Syngenta fut condamnée en Allemagne pour avoir caché le fait que son maïs génétiquement modifié tue le bétail, et paya comme réparation d’une plainte collective $105 millions aux USA suite à la découverte de la contamination de l’eau potable de quelques 52 millions de citoyens états-uniens, dans plus de 2000 bassins aquifères avec son herbicide "changeur de genre" Atrazine.
L’épouvantable gravité de la situation, dit le MRNE, peut être constatée dans le rapport publié en mars dernier par l’American Bird Conservancy (ABC), où ils avertissent du danger dans lequel se trouve toute la planète, et où nous pouvons lire, notamment:
"En tant que composante d’une étude sur les effets de la classe d’insecticides les plus utilisés au monde, des produits chimiques similaires à la nicotine appelés les néo-nicotinoïdes, l’American Bird Conservancy (ABC) a appelé à une interdiction de leur usage et à la suspension de toutes leurs applications en attente d’un examen indépendant des effets de ces produits sur les oiseaux, les invertébrés terrestres et aquatiques, et d’autres organismes vivants.
Il est clair que ces produits chimiques ont le potentiel d’affecter des chaînes alimentaires entières. La persistance dans l’environnement des néo-nicotinoïdes, leur propension au ruissellement et à l’infiltration dans les eaux souterraines, et leur mode d’action cumulatif et grandement irréversible chez les invertébrés soulèvent des inquiétudes écologiques sérieuses,"
a dit Cynthia Palmer, co-auteure du rapport et directrice des programmes sur les pesticides pour ABC, l’une des organisations les plus éminentes des USA pour la conservation des oiseaux.
ABC a commandité le toxicologue environnemental de renommée mondiale le Dr. Pierre Mineau pour mener ces recherches. Le rapport de 100 pages, "L’impact des insecticides les plus usités de la nation sur les oiseaux", passe en revue 200 études sur les néo-nicotinoïdes dont des études menées par l’industrie elle-même et obtenues grâce au Freedom of Information Act US (loi sur la liberté de l’information, ndt). Le rapport évalue le risque toxicologique encouru par les oiseaux et les écosystèmes aquatiques, et comprend des comparaisons exhaustives avec les anciens pesticides que les néo-nicotinoïdes ont remplacé. Le document conlut que les néo-nicotinoïdes sont mortels pour les oiseaux et aux systèmes aquatiques dont ils dépendent.
"Un seul grain de maïs enduit d’un néo-nicotinoïde peut tuer un passereau," atteste Palmer. "Même un tout petit grain de blé ou sa canule raité avec le plus ancien des néo-nicotinoïde – dénommé imidacloprid – peut empoisonner un oiseau de manière fatale. Et aussi peu qu’un dixième de semence de maïs recouverte de néo-nicotinoïde par jour pendant la saison de ponte est tut ce qu’il faut pour perturber la reproduction."
Le nouveau rapport conclut que les taux de contamination par les néo-nicotinoïdes dans les eaux de surface et souterraines aux États-Unis et autour du monde ont déjà dépassé le seuil constaté être mortel pour beaucoup d’invertébrés aquatiques.
Rapidement suite à ce sévère rapport, dit le MRNE, un large groupe d’apiculteurs et d’écologistes états-uniens a porté plainte contre le régime Obama à cause de la poursuite de l’usage de ces néo-nicotinoïdes, affirmant: "Nous amenons l’EPA (Environmental Protection Agency, agence de protection de l’environnement US, ndt) devant les tribunaux à cause de son échec à protéger les abeilles des pesticides. Malgré nos meilleurs efforts pour prévenir l’agence des problèmes posés par les néo-nicotinoïdes, l’EPA a continué d’ignorer les signes d’avertissement clairs d’un système agricole en péril."
La gravité de ce qui est vraiment devenu le système agricole planétaire du fait de ces plantes et semences génétiquement modifiées et ces pesticides, poursuit le rapport, peut être comprise à travers la décision de la Commission Européenne la semaine dernière, qui fait suite à leur interdiction des néo-nicotinoïdes, où ils projettent de rendre illégales presque toutes les plantes et semences non-enregistrées auprès de l’Union Européenne, et nous pouvons lire, entre autres:
"L’Europe se précipite vers les bons vieux jours de 1939, 40… Une nouvelle loi proposée par la Commission Européenne rendrait illégales "la culture, la reproduction et le commerce" de toutes semences végétales qui n’aient pas été "testées, approuvées et acceptées" par une nouvelle bureaucratie de l’UE dénommée "l’agence de l’UE des variétés végétales.
Cela s’appelle la Loi sur le Matériel Reproductif Végétal, et entend rendre le gouvernement responsable de presque toutes les plantes et semences. Les jardiniers chez eux qui font pousser leurs propres plantes à partir de semences non-régulées seraient considérés comme des criminels sous cette loi."
Ce rapport du MRNE souligne que bien que cette action de l’UE paraisse draconienne, elle est néanmoins nécessaire pour purger le continent d’une poursuite de la contamination par ces "monstruosités de semences" engendrées par la génétique de laboratoire.
Ce qui rend encore plus perplexe dans tout cela, dit le MRNE, et qui provoqua la colère de Poutine envers les USA, sont les efforts fournis par le régime Obama pour protéger les bénéfices des producteurs de pesticides en face des dommages catastrophiques infligés à l’environnement. Comme le dit, entre autres choses, le Guardian News Service dans leur article du 2 mai intitulé "Les USA rejettent l’affirmation de l’UE que les pesticides sont la principale cause pour la chute de population des abeilles":
"L’Union Européenne a voté cette semaine une interdiction de deux ans de l’usage d’une classe de pesticides, connus sous le nom de néo-nicotinoïdes, qui a été associée avec la disparition des abeilles. Le rapport du gouvernement US, par contre, trouva des causes multiples à la disparition des abeilles mellifères."
Le MRNE ajoute que les "vraies" raisons derrière la protection accordée par le régime Obama à ces géants de la biotechnologie qui détruisent notre monde peuvent être trouvées dans l’article intitulé "Comment Barack Obama est-il devenu l’homme de Monsanto à Washington?" et qui lit, entre autres:
"Après sa victoire aux élections de 2008, Obama donna des postes-clés à des employés de Monsanto dans des agences fédérales ayant une influence considérable sur les thèmes alimentaires, la USDA (US Department of Agriculture, ministère de l’agriculture US, ndt) et la FDA (Food and Drug Administration, agence des aliments et des drogues, ndt): à la USDA, comme directeur du National Institute of Food and Agriculture (institut national de la nourriture et de l’agriculture, ndt), Roger Beachy, ancien directeur du Danforth Center de Monsanto. Comme commissaire adjoint de la FDA, le nouveau tsar des sujets de sécurité alimentaire, le notoire Michael Taylor, ancien vice-président des relations publiques de Monsanto. Taylor avait été instrumental dans l’obtention de l’approbation de l’hormone de croissance bovine fabriquée en laboratoire de biogénétique par Monsanto."
Encore pire, après que la Russie ait suspendu l’importation et l’utilisation du maïs transgénique de Monsanto suite à une étude suggérant un lien avec le cancer du sein et des dommages aux organes en septembre dernier, le Russia Today News Service a rapporté la réaction du régime Obama:
"La Chambre des Représentants US a passé en catimini un ajout de dernière minute à sa loi de prévision budgétaire agricole pour 2013 la semaine dernière – incluant une provision protégeant les semences génétiquement modifiées de litiges en cas de risques sanitaires.
Le texte, portant le titre officiel de "Farmer Assurance Provision" (provision d’assurance des fermiers, ndt), a été dénoncé par des opposants au lobbying biotechnologique comme le "Monsanto Protection Act", car il retirerait aux tribunaux fédéraux l’autorité pour faire immédiatement stopper la plantation et la vente de plantes et semences génétiquement modifiées en dépit de toutes considération sanitaires des consommateurs.
La provision, également décrite comme un "texte biotech", aurait dû passer par des comités agricoles ou juridiques pour examen. Au contraire, aucune audition n’a eu lieu, et le document était de toute évidence inconnu de la plupart des Démocrates (qui détiennent la majorité au Sénat) avant son approbation comme partie du HR 993, la loi de financement à court terme qui fut passée pour éviter une banqueroute du gouvernement fédéral."
Le 26 mars, Obama signa discrètement ce "Monsanto Protection Act" en loi, assurant ainsi que le peuple états-unien n’ait auucn recours contre ce géant de la biotechnologie alors qu’ils tombent malades par dizaines de millions, et que des millions en mourront certainement dans ce que ce rapport du MRNE appelle la plus grande apocalypse agricole de l’histoire humaine comme plus de 90% de la population des abeilles sauvages aux USA a déjà disparu, et jusqu’à 80% des abeilles domestiques ont également disparu.
Source: http://www.whatdoesitmean.com/index1679.htm

Et, en France, l'administration continue à encourager l'utilisation de plus en plus importantes de pesticides dans l'agriculture.

(source : Maville.com)

L'utilisation des pesticides en débat dans l'Orne

L'arrêté préfectoral modifié autoriserait les agriculteurs à traiter jusqu'au bord des fossés secs.
L'arrêté préfectoral modifié autoriserait les agriculteurs à traiter jusqu'au bord des fossés secs.
Un projet d'arrêté préfectoral visant à assouplir l'usage des produits phytosanitaires fait bondir. En particulier, Serge Lesur, président de l'association Faune et Flore de l'Orne.
Un arrêté préfectoral en date du 28 juillet 2011 réglemente l'utilisation de produits phytosanitaires, ce qu'on appelle plus communément les pesticides. Il se trouve que « pour répondre aux interrogations du monde agricole »,cet arrêté est en passe d'être modifié dans le sens d'une moindre restriction d'utilisation. Il s'agit dans les terres agricoles exploitées « de pouvoir traiter jusqu'à la limite supérieure du bord du fossé sec et dans ces fossés secs de lutter contre les espèces invasives et envahissantes qui constituent une menace pour la biodiversité ». Cette proposition de modification fait l'objet d'une consultation publique assez confidentielle.

Dans la rivière
Elle fait bondir entre autres Serge Lesur, le président de l'Association Faune et Flore de l'Orne.
« On condamne avec véhémence ce projet d'arrêté. C'est un recul pour la qualité des eaux qui n'est déjà pas bonne. Comment peut-on s'arrêter de traiter au bord d'un fossé avec des rampes de traitement de 10 à 20 mètres. L'actuel arrêté préfectoral n'est même pas respecté. Tous ces produits vont se retrouver dans la rivière. C'est contraire à la loi sur l'eau. C'est inadmissible et scandaleux. »
L'argument de la biodiversité fait aussi sourire le président de l'Affo. « Il n'y a pas de traitement spécifique pour les espèces invasives. Quand on traite ces espèces, on détruit aussi la flore locale. Les seules méthodes efficaces sont des procédés mécaniques. Une fois de plus on répond favorablement au lobby agricole. C'est un mauvais signal qui est donné à tout le monde. »
Des lecteurs réagissent aussi défavorablement à ce projet d'arrêté. Ainsi Yves Rousselle, de La Coulonche, estime que les fossés dits à sec ne le sont parfois pas en fin d'hiver notamment. « A ce moment-là, ils se transforment en formidables lieux de reproduction pour des espèces autrefois communes mais devenues rares. Chaque année nous voyons la biodiversité reculer à cause du système agricole productiviste. Des kilomètres de haies sont détruits, des paysages sont simplifiés à outrance, et on dit que le fait de pouvoir traiter jusqu'au bord des fossés constituerait un atout pour la biodiversité. Je reste pantois devant de telles affirmations. »
La consultation publique est toujours en cours. Le public peut faire part de ses observations jusqu'au vendredi 24 mai :
soit à la DDT (Direction départementale des territoires), BP 537, cité administrative place Bonet, 61007 Alençon cedex, soit par voie électronique à ddt-participation-public-61.ddt-61@equipement-agriculture.gouv.fr
Ouest-Fra

Moi, je vous dis, mes chers lecteurs, il faut arrêter d'acheter français et acheter les produits russes.
Mais, il y a une chose d'importante à faire, "descendre par milliers" dans la rue pour exiger que le gouvernement cesse de faire la politique des multinationales et des banques.
Parce que ces salauds grâce à nos députés et aux membres actuels du gouvernement français nous "ENCULENT" bien profond.

(source : Actuwiki)

Reprendre le contrôle de la monnaie

C’est incroyable, vraiment incroyable : nos gouvernements ont abandonné la création monétaire aux banques privées. Nos prétendus « représentants » se sont même interdit à eux-mêmes de créer l’argent nécessaire au financement des besoins publics !
Cela entraîne, on va le voir, une dette publique extravagante et un chômage insupportable, mais aussi une dramatique dépendance des responsables politique envers ceux qui les financent.CoursePerdueDavance

Rendez-vous compte : regardez défiler le montant actuel des seuls INTÉRÊTS ( voir sur le site )  payés depuis le 1er janvier 2007 à des créanciers privés, détenteurs de la dette publique de la France :
217 milliards le  24 novembre a  21h30 !

L’endettement de la puissance publique auprès d’acteurs privés n’est pourtant pas du tout une fatalité, la dette publique n’est pas inévitable : la dette publique est une prison financière non nécessaire, une camisole de force politique bien rôdée depuis des décennies dans les pays pauvres, voulue désormais par nos prétendus « représentants », notamment à travers l’article 104 du traité de Maastricht qui interdit aux États de créer la monnaie dont ils ont besoin pour financer les besoins publics.
C’est une sorte de « hara-kiri monétaire » par lequel les États s’imposent d’emprunter ces sommes auprès de prêteurs privés, moyennant un intérêt exorbitant, à la source d’une dette folle qui va finir par asphyxier les États et qui, finalement, nous interdit déjà toute politique publique volontariste.
On dirait même que c’est le but des prétendus « libéraux » : objectif = des États ruinés pour interdire toute relance keynésienne (qui serait favorable aux travailleurs et défavorable aux rentiers).

Alors, puisque nos « représentants » ne nous protègent plus sur ce point essentiel, écrire nous-mêmes une Constitution d’origine Citoyenne semble bien le seul moyen de reprendre le contrôle public de la monnaie,

Lisez les documents et débats signalés ci-contre, signez les pétitions, et venez réfléchir avec nous aux initiatives du Plan C.
Étienne.
Pensez à signer les pétitions :
POUR UN AUDIT CITOYEN DE LA DETTE PUBLIQUE
_____________________
« La dette publique »
 Appel à mobilisation citoyenne
POUR QUE L’ARGENT NOUS SERVE, AU LIEU DE NOUS ASSERVIR !
NOUS APPELONS LES ÉTATS À PORTER PLAINTE
CONTRE LES BANQUES POUR PRISE ILLÉGITIME D’INTÉRÊTS SUR LA MONNAIE.
UNE LOI DOIT GARANTIR LE CONTRÔLE PUBLIC DES BANQUES POUR UNE MONNAIE SANS INTÉRÊTS.
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Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.


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